Un orchestre, engagé ce soir pour interpréter des thèmes de lutteurs entre chaque catégorie, se met à jouer un morceau d’introduction dans le théâtre qui accueille ce soir les deuxièmes MDWF Awards, annonçant le début de la cérémonie dans une salle pleine à craquer et dans laquelle l’ambiance est nettement moins coincée qu’aux Cesars, on va vous rassure. Dans la salle, la plupart des lutteurs de la MDWF, les invités de Ted DiBiase (tous), ainsi que plusieurs personnalités du monde du catch, Dave Meltzer, Barry Horowitz qui vient représenter sa secte, ou même encore Bob Backlund, The Brooklyn Brawler, et des anciens catcheurs de la MDWF comme Doink, étrangement calme dans son smoking au troisième rang, ou encore Chino. Que du beau monde donc pour cette grande fête de la MDWF...

Jean Brassard est au centre de la scène, il sera maître de cérémonie ce soir. La salle est chaude et les hostilités vont bientôt commencer, retrouvons nos commentateurs favoris depuis leurs cabines tout en haut de la salle !

Raymond : Et bien le bonjour, chers amis !

Carl : Bonjour !

Raymond : Bienvenue en 2008, et surtout bienvenu à la MDWF pour les Awards. Alors Carl, ce que je te propose au lieu de parler pendant des heures pour rien dire, c’est de commencer tout de suite l’émission. Ce soir, nous avons 28 prix à remettre !

Carl : On dirait que c’est fait exprès pour que tout le monde en ai un !

Raymond : Il y a même une catégorie des raleurs pour Titan !

Carl : Fabuleux !

Raymond : Bon allez, on y va !

Et on enchaîne sur la première catégorie soit le fameux awards du "meilleur sens de la diplomatie". Waouh ! IF YOU SMELL LALALA WHAT THE ROCK IS COOKIN'

Oh c'est le Great One qui présente cet award ?

The Rock : Shut up ! Bon toussa j'ai dans la main une enveloppe et dans cette enveloppe il y'a un nom et ce nom c'est celui du meilleur sens de la diplomatie, qu'on pourrait traduire par meilleur faux cul. Logiquement et après des calculs bien trop compliqué pour vous c'est cette radasse de JBL qui devrait le gagner vu ce qu'il lèche pour être au sommet.

Quoi ?

Un technicien arrive pour dire quelque chose à l'oreille du Great One

The Rock : On est où là ? Ce jabroni mesdames et messieurs, vient dire au Great One qu'il devrait se contenter de lire le texte du prompteur. Eh! Don't say that to the Great One, don't talk to the Rock. Shut up, si le Rock veut sortir de la ligne directoriale, le Rock sort de la ligne directoriale putain on est où ? Shit allez vous faire mettre, le Rock vous en foutera de la diplomatie.

C'est diplomate de dire que JBL est un gros con ?

The Rock : Yeah reste assis bouboule, oblige pas le Great One à tourner le trophée, lustrer le trophée et te le mettre droit dans ton candyass ( c'est de l'américain shut up, il comprend le texan ). Non non mais vous savez quoi ? Vous pouvez vous le carrer cet award. Eh! Johnny boy tu l'as vois cette enveloppe ?

The Rock fait les gros yeux et déchire l'enveloppe.

The Rock : The Rock annule cette catégorie de merde. basta, foutez la pub. On s'en tape de JBL et de son sens de la diplomatie.

Eh! Mais c'est peut-être Ted qui l'a eu cet award ? crie un mec au second rang.

The Rock : Eh! Mais peut-être que tu pourrais bien fermer ta gueule avant que le Great One ne se serve de ce qui te sers de tête pour nettoyer la sale. Le gros Teddy il s'est frité avec la moitié du roster, il a un contrat sur la tête de Jarek, le gros Léstat Dragonball lui a déjà envoyé 14 menaces de mort sur 45 pages chaque fois ( Ted les utilise comme somnifères. la rumeur dit que c'est un best off de ses speechs. C'est du puissant ). Putain même John Cena a ouvert un skyblog pour slamer sur oh combien il est méchant donc c'est impossible.

IRS ? IRS il connaît pas la moitié du roster.

Attendez juste deux petites secondes

BLAM ROCK BOTTOM SUR LE TECHNICIEN QUI ATTENDAIT LA COMME UN CON

The Rock fait des bras d'honneurs à la foule, aux catcheurs présent dans la salle et se casse en coulisse. La caméra elle zoome sur ce qui reste de l'enveloppe, mais on ne peut rien y lire. L'award est donc bel et bien annulé.

Personne tas de cons, on vient de vous le dire

Jean Brassard : Bien bravo à ce « Personne » que je connais pas qui vient de remporter le premier award de la soirée. Je suis ici devant vous afin de présenter la catégorie la plus importante de ce soir. Oui, vous l’aurez compris c’est à moi que revient l’honneur de décerner le prix de MEILLEUR COMMENTATEUR. Un Award on ne peut plus important qui traduit le travail effectué au cours de l’année passée. L’homme le plus régulier au cours de cette période, et donc celui qui vous aura le plus marqué. Et la tâche est on ne peut plus lourde puisqu’elle consiste également à succéder à celui qui a révolutionné le métier de commentateur !! L’homme qui fait du terrain son endroit de prédilection. Oui vous l’avez reconnu, il s’agit de votre humble serviteur Jean "The Immortal" Brassard !!!
Donc, logiquement les nommés sont Carl Woodward, Raymond Rougeau & Jean Brassard. Lui-même candidat à sa propre succession.

J’ouvre le vainqueur et j’annonce donc que le vainqueur est … JEAN BRASSARD !!

La foule est en délire !! Enfin on les entend mais bizarrement pas grand monde applaudit … Faut dire à la base il n’y a pas grand monde …

Jean Brassard : Alors ? Il ne vient pas récupérer son Award ? Monsieur est trop snob et en assez de l’emporter chaque année ??
Je sais ce qu’il me reste à faire …

Mesdames et Messieurs, je suis dans l’obligation de récupérer cette récompense.
Bon je n’avais pas prévu vous le comprendrez alors je parlerais en son nom à lui.

Et Jean sort une feuille de sa poche qu’il pose sur son pupitre et commence à lire.

Jean Brassard : Bah ouais, lui il avait prévu qu’il gagnerait … Je lis son discours quoi …

Je tiens à remercier mes parents sans qui je ne serais pas là aujourd’hui ainsi que Jean Brassard, un type bien sous tout rapport. Egalement Raymond Rougeau et Carl Woodward qui, s’ils étaient un peu moins gland, m’auraient donnés du fil à retordre.
Je remercie également mon concessionnaire qui me fait des prix attractifs et m’a donné un sapin pour voiture lors de ma dixième voiture au cours de l’année écoulée.
Je remercie également le Père Noël qui m’a rapporté un magnifique cadeau en forme de statue obtenue par compression en échange de la réparation de la machine à pop corn.

Je remercie également OBEY sans qui ce show aurait été passable sans plus au cours de cette année.

Bah voila. Au suivant !!

Jean Brassard

Jean Brassard: Et toujours sans transition, nous passons désormais à la remise d'un des, voire même du SEUL titre qu'aucun lutteur ne souhaite sans doute recevoir un jour dans sa carrière, celui du plus mauvais membre de l'année 2007. Et nous acueillons tout de suite un duo de « spécialistes renommés » en la matière...

Triple K et Yakou !

Soirée revival, les gens ! Deux des plus anciens membres de la MDWF sont dans la place, et ils sont de ceux qui ont marqué l'histoire de la fed.
Si si, jd'éconne pas, hein, j'vous jure !
...
Bon OK, petite précision: ils l'ont marqué d'une façon dont on se serait très bien passé, mais ils l'ont fait quand même. Big Up guys ! Quelques fans les reconnaissent (papa, maman, le chien) et les accueille sous une trombe d'applaudissements (ou pas).

Triple K: BRAAAAAAAAAAAAAIN MATTEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEERS !

Yakou: Brain quoi ?

Triple K: Brain matters ! La meilleure catchphrase de l'histoire de la fédération ! La preuve: dès qu'on l'entends dans une promo, hop ça percute, et on pense tout de suite à Triple K !

Yakou: Mouais, je me rappelle que Carl Woodward avait dit dans son fanzine que c'était « la pharse la plus vide de sens qu'il n'ait jamais entendue »...

Triple K: Et alors ? On appelle ça de la communication ! Une catchphrase, c'est sensé avant tout marquer les gens ! Tu crois que «Reste in pisse », ça veut dire quelque chose, hein ?

Yakou: Ben...ouais.

Triple K: T'as encore beaucoup à apprendre, kid ! Fais-moi confiance: j'ai quand même été champion par équipe !

Yakou: 15 jours.

Triple K: Mais champion par équipes quand même ! Et j'ai été le top-heel de cette fed !

Yakou: Le top heel ?

Triple K: Ben ouaip, personne ne pouvait m'encadrer ! Ca c'était de l'efficacité ! Mais te concernant, j'ai une question qui me brûle les lèvres...

Yakou: Ouais ?

Triple K: C'est quoi cette manie à la con de changer de couleur à chaque réplique ? T'avais l'impression que le désertage massif de l'audience, c'était pas assez ? Fallait en plus que tu flingues la rétine de tous ceux qui restent ?

Yakou: Ah mais non ! Tu te trompes complètement ! C'est une forme d'auto-promotion à l'état expérimental. Toi tu te distingues avec ta catchphrase, moi avec mes idées toujours plus innovantes !

Triple K: Parce qu'elles sont innovantes, tes idées ? Si tu fais référence à ta gimmick de caméléon transparent ou à ton double Yakou 2, c'était surtout con.

Yakou: Tiens, parlant de ça, j'ai passé le dernier week-end avec Yakou 3 et Yakou 4.

Triple K: Ah, et ils deviennent quoi ?

Yakou: Morts, puis trempés dans de l'acide peroxodisulfique avant que je les mette dans un doggy bag. Je l'ai d'ailleurs amené avec moi, t'en veux un bout ?

Triple K: Riiiiiiiiiiight...

Yakou: Bon OK, je ne suis pas toujours inspiré, mais j'ai des idées du tonnerre de temps en temps ! Le come-back du lutteur mystérieux et « ancien membre de la compagnie », c'était mortel, ça ! D'ailleurs, y'a Chris Jericho qui m'a piqué le concept, je suis en plein procès pour violation de copyrights !

Triple K: Y2J pomper sur toi ? Tu déconnes, j'espère ? Déjà, lui au moins, c'est une superstar et il s'est plutôt bien démerdé. Toi, on t'a grillé en même pas trois jours !

Yakou: Y2J aussi. Y'avait plein de démos sur youtube quasiment le lendemain de la première vidéo !

Triple K: Mais lui, son retour a été attendu. Toi, quand t'es revenu, y'a eu personne pour t'accueillir. Le public s'en tapait royalement la nouille, et par la suite, ça a été un vrai four !

Yakou: Et quand Y2J fait son retour à RAW, il ne s'en est pas battu les burnes le public ? T'as entendu leur réaction ? Et t'as vu ce qui s'est passé ensuite ?

Triple K: Ouais mais...mais...P'tain, t'as raison, en fait: il te doit des royalties, le fumier !

Yakou: Bon, et si on présentait le vainqueur, maintenant ?

Triple K: Bonne idée ! Ouvrons l'enveloppe ! Et le nom du vainqueur du trophée du plus mauvais lutteur de l'an 2007 est...

Joao Paulo !

Oh yeah!!!
Whooooooooo!!
I can slap a tornado.
I can dry up a sea, yeah.
When I live for the moment,
There ain't no one greater than me.

Un thème étrangement familier pour les fans de catch US retentit dans l'arena, et l'heureux winner fait son entrée dans la salle ! Il fait mine de monter une jambe sur la troisième corde (en fait la marche menant derrière le pupitre) et fait un signe au public, l'auriculaire et l'index levé. Il semble murmurer quelque chose...Ah, un spécialiste de la lecture sur lèvres vient de me l'indiquer: apparemment, il aurait dit un truc du genre « I will not die ». Enlevant finalement son T-Shirt, il dévoile un marcel sur lequel on peut clairement voir un drapeau de son pays ainsi que la mention « Viva Portugal ».

Yakou: Monsieur Paulo, euh...félicitation pour ce trophée.

Joao Paulo: Mairsi, seula me fé tré plézir !

Triple K: Hey, ça vaut bien un discours, ça, non ?

Joao Paulo: Ben, euh...je remérssi mon papa et ma maman pour avouare toujour cru en moua et m'avouar souttenu maime dans lé moment lé plus diffissil...

Triple K: Et on applaudit bien fort !

Yakou: Ah...

Triple K: C'est beau la jeunesse tout de même. Par contre, la prochaine fois: évite de plaiger Matt Hardy.

Joao Paulo: Mé je caupi pa !

Yakou: Sérieusement. C'est lourd.

Joao Paulo: Mé je caupi pa !

Jean Brassard: Et si on écourtait ce moment d'intense émotion ? Magnez-vous, nos ratings sont en chute libre !

Triple K: Ouais, euh...Et donc, félicitations à notre vainqueur: et n'loubliez pas: braaaaaaaaaaaaaaaaaain matteeeeeeeeeeeeeeeeers !

Yakou: Je persiste à dire que c'est une catchphrase pourrie...

João Paulo

Jean Brassard: -Ouf...- Bon, et si on passait à la suite ? Et toujours sans transition nous passons désormais à la catégorie de la meilleure pancarte diffusée à l'intro !

Raymond Rougeau: Comment ça, meilleure pancarte ? Y'en a qui les lisent ?

Carl Woodward: Paraît que c'est le père Ted qui aurait insisté.

Jean Brassard: Et pour remettre cette récompense, accueillons tout de suite notre expert maison, titulaire d'un doctorat en pancartologie, ayant fait une spécialité en couleurs qui claquent et effectué son post-doc dans l'Université du pop-art improvisé à Montréal, le meilleur ami d'Homer Simpson, Mr. Sandwich !

L'unico frutto de l'amor
E la banana, è la banana,
E l'unico frutto de l'amor
E la banana des Comores !

Un chapeau gris, une écharpe rouge, voilà Bouli et tous ses...euh juste l'homme-sandwich, en fait, toujours armé de son attirail la fameuse double-pancarte qu'il porte sur ses épaules, avec inscrit devant: « Merci d'avoir voté pour moi » et derrière « c'est moi qui disait que la MDWF allait crever dans l'intro ! ». S'avançant toujours de sa démarche pépère et réussisant l'authentique exploit de garder son allure de clodo malgré son tuxedo de chez H & M, il s'empare du micro au vol.

Mr. Sandwich: Chauds les beignets ! Chaud abricot ! Chaud cacao !

Jean Brassard: Euh... Est-ce vraiment le moment ?

Mr. Sandwich: C'est TOUJOURS le moment, fiston. Business is business, et j'ai un chiffre d'affaires à entretenir. Chauds les beignets, chauds les muffins, chauds !

Jean Brassard (ayant une envie de se faire un sandwich (mais pas celui avec deux tranches de pain): Et mes marrons, tu les veux chauds, aussi ?

Mr. Sandwich: Ca, c'est plus de saison. Fallait y penser un mois plus tôt, et pour devenir un de mes fournisseurs, faut passer par mon secrétariat. Merci quand même !

Jean Brassard: Je l'aurais, un jour...JE L'AURAIS !

Carl Woodward: Bon mec, si tu tiens toujours à ton surplus de beurre dans les épinards, il serait peut-être temps de se mettre à bosser, non ?

Mr. Sandwich: Mais je ne suis pas en vacances, moi Môssieur ! La vente de [strike]saloper...[/strike] de produits frais et de qualité au public c'est un métier !

Carl Woodward: Jean, pitié, laisse-le moi...

Mr. Sandwich: Et...ah ouaiiiiiiiiiiiiiiiiiiis, y'a ça, aussi ! Bien bien, donc...Voilà, j'ai l'honneur et le privilège de remettre ce soir le trophée de la meilleure pancarte. Un secteur que je connais bien, pas besoin de vous le prouver, je crois, et que je tiens particulièrement à coeur. Une bonne promo, ça nécéssite à la fois un talent graphique et textuel et une inspiration digne du meilleur Jean Dujardin sous acides: croyez-moi, cette statuette, ça vaut tous les diplômes, avec ça vous entrerez dans n'importe quelle fac de com' ! Comme je le disais toujours à mon neveu...

Raymond Rougeau: Euh, mister Wich, on ne voudrait pas manquer de diplomatie mais...

Carl Woodward: ...On s'en fout.

Mr. Sandwich: Et donc sans plus tarder, découvrons tout de suite l'heureux gagnant...

Victoria is my dad !

Et on applaudit bien fort !

Mr. Sandwich: Bien, est-ce que l'heureux auteur de cette prose est présente dans la salle ? Oui, toi, là-bas, passez-lui un micro. Comment t'appelles-tu mon petit ?

Pour info, ca n'a aucun rapport avec l'âge.

???: Euh...Antonin.

Mr. Sandwhich: Bonsoir, Antonin, dis-voir, si Victoria est ton père, alors qui es ta mère ?

Antonin: Ma mère, c'est Elvis Suprême !

Mr. Sandwhich: Vraiment ? C'est bien, ça ! Et si tu te présentais un petit peu, petit Antonin ?

Bienvenue à l'école des fans !

Antonin: Et ben, euh...J'ai un skyblog, j'aime le Japon, les animés, les trucs en cuir, et voir des potes du net. Y'en a un qui aime la bière et l'autre le café, ils sont cools mais parfois ils me font un peu peur, surtout celui qui n'arrête pas de me harceler avec des SMS louches !

Mr. Sandwich (tout bas): Geek !

Antonin: Et euh...merci beaucoup pour le prix !

Mr Sandwich: Et on applaudit le sympathique gagnant !

Montant timidement sur les marches, le dénommé « Antonin » vient prendre son trophée et rejoint le public sans demander son reste. C'est que c'est un timide, le garçon. Pas comme l'autre qui lui, retrouve immédiatement le sens des affaires.

Mr Sandwich: Chaud cacao, chaud chocolat !

Et chauds les marrons, aussi: juste à l'entrée des coulisses, des types en en noir avec des lunettes fashion et à l'air louche l'attendent de pied ferme. On me dit au prompteur que ça aurait un rapport avec un certain message sur sa pancarte qui n'aurait pas fait très plaisir en haut lieu...

Jean Brassard: Et toujours sans transition, nous passons désormais à la remise de l'award du meilleur match de l'année. Cette remise est faite par l'homme le plus moche de la MDWF, celui qui m'a cassé la tête depuis les débuts de la MDWF, j'ai nommé Raymond Rougeau !!

Voici que Raymond arrive à son tour, pour une fois il est très bien habillé, la classe quoi. Il n'est pas sur son 31, car il a gardé sa moustache.

Raymond Rougeau : Sale con...

Tu parles à qui la ?

Raymond Rougeau : Je ne répondrais même pas à ça. Bon. C'est une immense émotion qui remplit mon cœur en voyant devant moi la ville de Montréal française.

Ovation du public

Raymond Rougeau : Au nom du vieux pays, au nom de la France, je vous salue. Je vous salue de tout mon cœur ! Je vais vous confier un secret que vous ne répèterez pas.

Rires

Raymond Rougeau : Ce soir ici, et tout le long de ma route, je me trouvais dans une atmosphère du même genre que celle de la Libération.

Visiblement, ce soir il y a un problème. Raymond se fait rappeller à l'ordre pour abréger son discours, ce qu'il fait non sans peur !

Raymond Rougeau : Vive Montréal ! Vive le Québec ! Vive le Québec libre ! Vive le Canada français ! Et vive la France !

Il se fait huer comme jamais !!

Raymond Rougeau : Tas de cons... bon puisque ça vous amuse, sachez que l'award du meilleur match de l'année revient au Survivor Match: Team JBL vs Team IRS (Million Dollar Pumpkins II). Voila, brossez vous bien...

Survivor Match: Team JBL vs Team IRS (Million Dollar Pumpkins II)

Raymond : Et bien cette cérémonie des awards se poursuit dans l’allégresse mon petit Jean ! Je suis toujours tout émoustillé dans ces moments moi…

Jean : Allons, allons, on se reprend Raymond, c’est pas le moment de fondre, il reste encore beaucoup de récompenses à remettre, et nous devons offrir un travail de qualité jusqu’au bout ! Où on est des pros, ou on l’est pas !

Raymond : C’est vrai, tu as raison, je vais me reprendre !

Jean : C’est bien, et bien présente nous donc la prochaine étape !

Raymond : Pas de souci ! Donc tout de suite, c’est l’Award du gars le plus pessimiste de cette année ! Et là, je n’ai aucune information sur le vainqueur…

Jean : En même temps, c’est normal…

Raymond : Je ne sais pas non plus qui va remettre l’Award…

Jean : Ah tiens, moi non plus…

Thème musical !

Jean : Tiens, je connais ce morceau ! C’est Gladiator ! Alors ça, c’est Russel Crowe qui vient délivrer cet Award !

Raymond : Et bien j’avoue que je suis assez surpris…

Mais ce n’est pas Russel Crowe, car déjà, de la fumée sort de sous le Millio’Tron, et quatre silhouettes se dessinent peu à peu dans cet écran opaque. Oui mes amis, ce sont bien The Punishers qui arrivent escortés par un des thèmes du film Gladiator ! Lestat Dragonheart, Don Robert de la Vega, Paulo Bernardo, et ….

Jean : Ben qui sait le quatrième ? Et qu’est-ce qu’ils viennent faire là ceux-là ! Je croyais qu’ils nous avaient lâchement abandonné, posé leur démission !

Raymond : Faut croire que les Punishers ont encore de l’estime pour le travail qu’ils ont, et qui a été accompli ici, et c’est un hommage réciproque Jean.

Jean : Gné ? Mais de quoi tu parles ?

Raymond : Laisse tomber, c’est trop philosophique pour toi…
En tout cas, ce sont bel et bien The Punishers qui vont délivrer l’Award de l’homme le plus pessimiste de cette année !

Les quatre hommes grimpent sur l’estrade érigé pour l’occasion, et c’est Lestat qui le premier, semble vouloir prendre la parole…

Lestat : Et bien cela fait plusieurs mois que nous avons quitté la MDWF, et ça m’a pas manqué ! J’avoue quant à moi me sentir un peu, comme à la maison…

Quoi ?
J’ai presque passé deux ans dans cette Fédération, et j’y ai vécu toutes sortes d’expérience unique, et c’est ici que j’ai appris à être un véritable lutteur. Des boniments, si t’es un lutteur reconnu, c’est parce que j’suis là larve !Comme vous le savez, Don Robert et moi avons quitté la Fédération sur un coup de tête, et quel coup de tête, et nous avions mis fin à tout dialogue avec la direction de la Fédération, mais il y a un temps où les têtes sont enfin reposées, et où les choses doivent rentrer dans le bon chemin ! C’est pourquoi, je pense qu’il faut savoir se retourner, et retenir, voir, admirer, ce qui a été accompli, et non pas, les derniers moments ! J’ai envie de vomir…

Le Renard : Olé !

Lestat : Aujourd’hui, je continue à lutter, je continue de progresser, grâce notamment à mon nouveau manager, le Juge Kahen, qui a succédé à Paul Bearer, qui a enfin pris une retraite des plus mérités ! Et c’est pourquoi, j’invite tout le monde dans cette Fédération, à ne pas voir une fin, mais le commencement d’une nouvelle ère ! La MDWF a toujours été un pilier, où le niveau n’avait d’égal nulle part ! Nous devons voir cette Fédération comme le tronc d’un arbre immense, où de multiples branches y poussent. Le philosophe de l’an 2000 mesdames, messieurs ! Bon ça va, tu vas me saouler longtemps toi ! T’es pas content ? Ca se voit pas ?

Le Renard : Hum…Je ne suis pas resté à la MDWF très longtemps, pourtant, j’ai été accueilli de la meilleure des façons, et très vite, j’ai su trouver mes marques. Après cette aventure, le Renard avait décidé de mener sa monture vers d’autres horizons lointains, à la recherche d’une quête indéfinie, un nouveau Graal sans doute…
Mais au bout d’un moment, on se dit qu’il nous manque quand même quelque chose, hein la Tornade ? je suis heureux de pouvoir revenir ici, même si ce n’est que pour un soir.

Lestat : Bien, si nous sommes ici, c’est donc pour décerner un prix à une personne, qui, tout au long de cette année, a su foutre un coup au moral de tout le monde, car chaque semaine, et le Plus Haut seul sait qu’il faut être un peu dérangé pour faire ça, un peu comme toi quoi, ou comme l’autre qui parle à son cheval… Silence ! Donc, nous allons décerner l’Award de la personne la plus pessimiste de cette année 2007. Cet Award… est accordé cette année à…. L’homme au premier rang qui brandit chaque semaine sa pancarte « la MDWF va mourir ! »…

Explosion de joie au premier rang, car fidèle au rendez-vous, la fameuse personne est là ! On l’autorise à monter sur le ring. Il saute dans tous les sens, un peu comme Hornswoggle quand i la appris qu’il était un McMahon ! Lestat et Don Robert le regardent faire, se retournent vers Kahen qui se contente d’hausser les épaules…

Lestat : Ok, ok, c’est bon ! Félicitations mon gars… Bon tu vas te calmer ou j’m’en vais te caresser les miches moi, voilà c’est bien !

Lestat donne son Award à l’homme, et fait l’erreur de lui demander…

Lestat : Un petit mot ?

L’homme lui arrache littéralement le micro des mains, et commence son monologue…

Homme à la pancarte : Je vous l’avais dit ! La MDWF va mourir ! Je le savais, je suis médium, j’ai toujours su au plus profond de mon être que j’avais un don ! Maman me disait toujours que je me faisais des idées, que j’étais nu pauvre ignare ! Mais là, j’apporte la preuve irréfutable ! Fini la MDWF, fini le catch, fini les combats sur ce ring minable, fini de voir vos sales tronches ! Fini de me voir brandir ma pan… attendez, si la MDWF ferme, je vais faire quoi moi ?

Lestat : Bonne question… une idée ?

Le Renard : Oh tu sais moi, la réflexion, c’est après l’Amoroso…

Lestat se retourne vers Kahen…

Kahen : Tu n’y penses même pas !

L’homme à la pancarte : Attendez, on peut pas me faire ça ! Non, vous avez pas le droit ! Je suis une mascotte moi maintenant ici, et j’ai été reconnu pour ça ! Vous avez pas le droit…

Les cris hystériques poussés par l’énergumène obligent la sécurité à intervenir, et à débarrasser le ring de l’importun…

Lestat : Bien, voilà une bonne chose de faite ! Il est temps pour nous de vous quitter ! Ca nous a fait chaud au cœur d’être présents parmi ce soir ! Au-delà de toute adversité, rien n’est mort dans nos cœurs, parle pour toi ! Et n’oubliez pas, ce n’est pas réellement la fin ! A bientôt tout le monde !

L’homme à la pancarte

Jean : Allez bon vent !

Raymond : T’es dur, je l’ai trouvé plutôt… amical…

Jean : Ouais ben son amitié, qu’il la garde ! La suite !

Nous continuons dans la série des MDWF Awards, une cérémonie remplie de connard, de connard et encore de connard. ( Bon, moi je fais que lire un petit papier qu'on vient de me remettre ) La suite concernera le Award du plus gros râleur/mauvais joueur/chieur de l'année 2007. Et pour nous présenter tout ceci, le simplissime, un ancien champion du monde par équipe de la Million Dollar Wrestling Fédération ... WOLFPACK.

...

Mais personne ne se présente, notre caméraman omniscient qui possède un oeil diemurgien nous le retrouvera assez facilement.
MAis oui, le voila avec un technicien qui lui apporte un café, WolfpAck serait-il stressé avant de remettre son diplôme ?

WolfpAck : Nan mais c'est quoi se café degueulasse hein ? C'est du thé trouvé dans les magasins "Nature et découverte" ? Ce n’est pas parce que je possédais une peau de loup que je n'ai aucun goût.

Ah Bah non, il va bien, et il est en pleine forme apparemment.
Notre ex-champion/Lutteur et forcement, ex Mr Ronchon ... ou pas, se dirige vers le podium où il va devoir donner son awards. Une fois sur l'estrada AHAH ... la bonne blague, une fois sur l'estrade, notre champion commence son petit discours.

WolfpAck : Mesdames et messieurs, bonsoir, je suis bien heureux de vous retrouver. Sa va faire plusieurs mois que j'ai quitté la scène de la lutte, et tout ça, du a quelque problème de santé, qui n'ont jamais réussi a guérir entièrement, mais ... Bordel, vous pouvez me régler ce projo pointé sur moi, il me pique les yeux !!! Voila merci. Donc je disais ... HEY TOI LAS BAS !!! ARRETE DE PARLER TU ME DECONCENTRE !!!! ... MAIS ARRETE !!!!

...

Et vas y que je te balance le micro dans la tronche.

WolfpAck : COMME CA TU ARRETERAS DE PARLER !!!!! ... Le prochain, qui sort un son de sa bouche, où de quelconque parti de son anatomie, je lui dépulpe les nichons avec un grille pain que meme Brejnev s'en decouderais les croûtes. C'est bien compris bande de friture humberbe ?

Il semblerait que notre Beaux-Loup soit de nature assez désinvolte ce soir. Il semblerait qu'il est compris que si il présente cette Awards ce soir, sa signifie qu'il n'a pas gagner le prix. MAis écoutons le.

WolfpAck : LA dernière fois que je me suis tenu ici devant vous dans la cérémonie des Awards, c'était pour donner le titre à mon ennemie du moment, je veux bien entendu parler de René Duprée. René qui a été à vrai dire, mon seul et véritable ennemi. Les Mordekai, et autres démons sortis de mes fesses, n'était que du menu fretin contrairement a cette homme, plein de bonne volonté, qui..

Voix-Off : Enchaîne enchaîne !!

WolfpAck : D'ACCORD TU ME COUPE PAS LA PAROOOOLE !!! Écoute moi bien petit, je ne sais pas si tu es roumain, ou italien, mais quand je suis là on me coupe pas la parole.

Voix-off : Enchaîne Enchaîne !!!

WolfpAck : Tu as raison, ignore moi, comme ça je ne te parle plus. Bon alors, ouvrons cette saloperie d'enveloppe qu'on en finisse. Alors l'awards du plus gros râleur/mauvais joueur/chieur de l'année 2007 reviens à ................

........

WolfpAck :

LESTAT DRAGONHEART a.k.a. TITAN

....

WOlfpAck : Bah alors il y a personne.

Soudain Carl Woodward arrive en courant ...

Carl : Euh, bonsoir, en faite, j'ai un mot de la part de Titan, et il vous est adresser au cas où il gagnerait ce "titre" ... Hum hum ... JE VOUS EMMERDES ... Voila.

WolfpAck : Mais mais ... C'est du négationnisme. Oh ... Oh le pleutre. Mais comment ose-t-il nous faire ça à nous ? Il se prend pour le président de la république ? Raaaah. Bon, bah tan pis, je vais prendre le awards pour moi alors.

Public : BOUHHHH

WolfpAck : ECOUTEZ MOII !!! Je suis lutteur/Raleur depuis la naissance, j'ai une papeterie en bas de chez moi, et je prends le bus tout seul .. I ALONE ... Alors c'est pas un public qui sent des coudes, qui va me dire si je mérite ou pas se awards.

Josh : Mais mon copain Shelty oui.

Shelton : Je ne suis pas ton copain, mais ce trophée me revient de droit également. J'ai repris ton flambeau de râleur, tu me dois bien ça. Je t'ai supporté, tu dois me donner ce trophée.

Ricky : Et pis quoi encore. Si quelqu'un doit avoir un trophée de meilleur râleur, sa ne peut être qu'un fan de Packman, édition collector, qui a passer son enfance sur la super Ness, et la mega master system II. Je veux se trophée, où alors, j'envoie mon armée d'elfe des collines vous taquiner la couetch !!!

WolfpAck : Ah la bonne blague.

Sonia Jarelli : On ma voler mon titre de champion du monde, et on a virer mon ami ci présent. Il me semble que nous sommes les mieux placé pour avoir ce trophée !!

Jarek : Pas mieux. C'est en guise de compensation de toutes les séances de psy que je me suis coller après les matchs contre Edge !!! Je veux ce trophée, donnez le moi maintenant.

John Cena : Et pis quoi encore. Moi je vais vous dire ce qu'il va se passer. F-U Sur Wolfpack/Ricky/Shelton/Jarek ... j'emporte le trophée, et je vous emmerde tous d'accord ? Vous m'avez tous entubé avec les histoires des faveurs au pépévé. Résultats, il n'y a pas de champion potable pour la ceinture wal street, c'est les Whatfor qui ont reçu le titre de champion du monde. Ils vous faut un vrai râleur, qui puisse vous représenter dans des soirée qui termineront mal. Et il n'y a pas un seul d'entre vous qui puisse m'arriver à la cheville.

WolfpAck : Mais je t'emmerde mon petit pote, si tu as un problème, tu va voir ma boîte a réclamation.

John Cena : Qui est ?

WolfpAck : DANS MON CUL !!!

FU SUR WOLFPACK !!!!!!

Josh : Je parie 10 dollars sur Shelton.

Shelton : Arrête tes conneries.

Ricky : Super Champoing sur Shelton ...

Shelton : AIE MAIS ARRETEUH !!!!

TAdadadadaaaaa... Wild K est arrivée, sans se presser.
Triple K, aka K, aka KKK aka Wild K ( il y a beaucoup de K dans cette phrase, quelque chose d'horrible devrait nous arriver ) arrive et chaparde le trophée, qu'il emportera sûrement dans sa tanière dans LOSSERLAND. En attendant, c'est bagarre générale entre les nominés pour le titre de Mr Râleur.

Le rideau se ferme, empêchant un public en furie de se délecter d'un tel spectacle.

Lestat Dragonheart

Voix-off : On enchaîne !! La suite !!

Et maintenant, pour présenter la section « Best Hair Cut », représentant la OUSk, mais également la défunte mais non moins célèbre nWo, Big Sexy Kevin Nash !!

Nash sort des BackStages, sourire aux lèvres. D’un pas décontracté, il s’avance vers le pupitre, non sans oublier de saluer ses fans.

Kevin Nash : Mesdames messieurs, bonsoirs . Nous sommes tous ici réunit ce soir po… Wait a minute… C’est pas ce que j’avais préparé… qui a changé mes fiches ?? J’peux pas lire ça, sinon d’ici la fin de la prochaine phrase, tout le monde pionce ou est partie au bar… Let’s do it Big Sexy’s Way…

Aheum aheum …

Big Sexy In Da Houuuussssee !!
Bon, vous savez tous le pourquoi du comment pour lequel on est tous là ce soir... histoire de taxer du champagne et des p’tits fours à volonté !!!
Bon, plus sérieusement, j’ai eu l’honneur d’avoir été contacté pour présenter une section ce soir. Et ce n’est nulle autre que celle du Best Hair Cut. Après tout, qui aurait été mieux placé que moi pour présenter cette section ? Il faut bien avouer que ma chevelure fait pas mal d’envieux dans le business …
Eh oui, tout le monde pense que pour réussir dans ce sport, il suffit d’être bodybuildé. Mais personne ne pense à l’élément crucial dans la réussite d’un catcheur : ses cheveux. La preuve par l’exemple :

Ravashing Rick Rude :
Regardez-moi ce mulet, cette magnifique frange surplombant une nuque longue. Et que dire de ses bouclettes, à en rendre jaloux un rabin…

Mr Lone Wolf, Scott Hall :
Restons dans les bouclettes, mais avec un côté plus djeun’z, grâce au gel WetEffect tenu extralongue durée 48 jours… Tout cela agrémenté d’une mèche toujours bien centrée et parfaitement ondulée.

Jeff Hardy :
Très justement surnommé « The Rainbow Haired Warrior », il nous impressionne souvent avec ses nouvelles couleurs capillaires…
Et bien sur, comment ne pas parler de coupe de cheveux sans énoncé

The Immortal, Hulk Hogan !!
Regardez moi cette couleur jaune d’œuf pour essayer de cacher le blanc, et cette calvitie dû à… well… disons que certains « vaccins » ont des effets secondaires…

Bien, il est maintenant temps de jeter un œil aux nominés :
- Edge avec du gel
- Edge nature
- Edge avec cheveux mouillés
- Edge avec brushing
- Edge avec effet légèrement ondulé
- Hébus
- Kevin Nash
- Edge chauve

And the winner is… Me !!! Eh bien je tiens à remercier ma famille, les amis, plus particulièrement Pedro, mon coiffeur, qui a toujours su ...

un assistant e la régie se présente alors sur scène et vient glisser quelques mots à l’oreille de Kevin Nash

Kevin Nash : Comment ça, je ne suis pas le seul vainqueur ?? Edge aussi ?? Coment un gars qui s’est fait raser la tête peut-il gagner ?? S’il n’a pas su défendre sa chevelure, il ne mérite pas ce prix !! En plus il est canadien…

Nash regagne les coulisses d’un pas rapide et énervé, poursuivant le pauvre assistant…

Kevin Nash & Edge chauve

Le réveillon du Nouvel-An. Dans le commun des mortels, c’est une bonne occasion pour se retrouver en famille ou entre amis, et de fêter le passage à une nouvelle année, sans omettre de se souhaiter les meilleures choses, et de prendre des résolutions plus pour la beauté du geste que pour autre chose.

Ricky The Geek, témoin de cette scène abominable, va-t-il défendre son poulain ?? Osera-t-il s’attaquer à la montagne Hébus ?!? On dirait que… oui ?!? Il s’avance vers lui, le visage rouge écarlate tel le vin dégusté plus tôt, et une veine violette prête a explosé sur la tempe. Hébus le regarde s’avancer vers lui, l’air étonné, mais absolument pas impressionné, et on peut le comprendre.

Ricky The Geek : Enough!! Tu as dépassé les bornes (d’arcades). Je ne peux pas te laisser traiter mon protégé de la sorte !! Ma résolution 2008 est claire : moins de blabla, + d’action. De par la sorte, je te défie Hébus ….

Et bien, le petit lunetteux ne se laisse pas démonter, impressionnant…

Ricky The Geek : Dans un contexte de Tektonik sur Dance Dance Révolution !!

Ah, nous voilà rassuré quant à l’avenir de la santé de RTG (ben oui, si on vient de lui en souhaiter une bonne, c’est pas pour qu’il se fasse détruire dans les 5 minutes). Voilà donc nos 2 compères en route pour le salon de Nash, ou 2 tapis de danse étaient déjà préparés. L’ampli Dolby surround pro Logic Digital 7.1 est allumé, le jeu inséré…

Mais ou sont donc passés le maître de maison et notre cubain préféré ?? Nous les retrouvons sur la terrasse, au calme.

AAE : Alors, qu’est-ce qué tou penses de ces cigaros ?? Autre chose que t’as camelotte américanos, hé ??

Kevin Nash : (tirant une taf, puis recrachant la fumée en formant un jolie cercle)Ca, tu l’as dit… Bonne Année mec !

La caméra coupe

Jean : Et pour remettre l’award suivant qui récompensera celui qui est selon vous le meilleur membre du staff, accueillons tout simplement le plus haut gradé d’entre eux, celui qui a le pouvoir, celui qui a les bretelles rouges, celui qui fait toujours semblant de classer des papiers à son bureau alors qu’il passe ses journées à jouer au Pokemons… Irwin. R Schyster !

IRS fait son arrivée sur scène, dans son costume habituel, même s’il a eu la bienséance de mettre une veste et un nœud papillon cette fois ci. Mais rassurez vous, les bretelles sont bien là. Le président reçoit un accueil mitigé de la salle mais il n’y prête pas attention, se rend au pupitre et prononce son discours, l’air d’avoir envie d’en finir au plus vite…

IRS : Bonsoir. Si vous vous demandez pourquoi je présente cette catégorie alors que j’y suis nommé, c’est tout simplement parce qu’étant le membre le plus détesté et le plus sous estimé de tout le staff, une fois plus je n’ai quasiment aucune chance d’obtenir cette récompense que je mériterais pourtant de recevoir 11 fois au moins. A part ça, je viens aussi annoncer une réduction de salaire pour tous ceux qui ont votés pour le vainqueur, c'est-à-dire…

JBL

Ding ding ding ding ding ding ding ding ding ding
Tinlinliiiiiiiiiiiiiiiiin tinlin tin...

C'est le plus grand des General Managers, oui mais c'est un gentleman (en tout cas, il en a les fringues), il vous enlève toutes vos valeurs sans vous menacer d'une arme, quand il pelote une femme, il ne lui offre pas des fleurs, General Manager, est une vraie horreur ! Le voili, le voiça, le grand vainqueur du titre s'avance sur l'estrade sans sa limo (il avait pourtant insisté, le bougre: débarquer dans la cérémonie à bord de son fier cheval blanc du bitume et à cornes, ça aurait fait classe, quand même; Mais il a fallu le lui expliquer longuement et essuyer une vague de licensiements qui donnerait des boutons à n'importe quel plan social d'EADS: là, le plancher était quand même un petit peu trop juste pour supporter tout le poids et surtout, il n'y avait VRAIMENT pas la place !), mais toujours avec sa classe habituelle.
Et son sourire carnassier qu' il a étendu jusqu'aux lobes des oreilles, prends-en de la graine, Heath Ledger, si tu veux incarner le Joker dans le nouveau Batman c'est comme ça qu'il faut faire ! Le pire est qu'il ne se force même pas: là, en cet instant précis, il est comme Simon Jérémie quand il déverse tripes et boyaux: il...il est content !
D'un geste ferme, il tend la main, la paume grande ouverte:

JBL: Le titre.

IRS ne moufte pas.

JBL: Le titre Irwin.

Pas le moindre poil ne bouge sur le corps du plus binoclard des présidents de la MDWF. Pas même ceux au fond de la cloison nasale.
JBL sourit de plus en plus.

JBL: Fais un effort, Irwin. Ce n'est même plus une question de fierté, c'est tout simplement de l'honneteté intellectuelle. Celle qui consiste à reconnaître que depuis le début que j'avais raison. Ton poste de Président n'a jamais été autre chose qu'un titre et le numéro un de cette compagnie est celui-là même à qui tu vas donner cette statuette ici, ce soir, devant tous ces représentants de l'Amérique. Donne-moi donc ce titre, Irwin !

IRS ne bouge toujours pas. Mais pas besoin d'être télépathe pour voir, d'après le regard qu'il se lance, que si en lieu et place du petit jouet il avait une tronçonneuse, Leatherface n'aurait plus eu qu'à se reconvertir en gentil animateur du Club Med !

JBL: Come on, Irwin, qu'est-ce qu'il te faut de plus ? Que la femme à barbe qui t'a servi de mentor rappelle une nouvelle fois Steve Austin avant d'être contraint de le dégager une nouvelle fois parce qu'il sera tellement torché que même Howard Stern ne voudrait pas le laisser entrer dans son studio ? Que tu te trouves un nouveau Georges de la Jungle à adopter comme fils spirituel avant de te faire plaquer comme le dernier des collégiens pour te rappeler brutalement que tu as une énième fois manqué de nez ? Que tu trimes à nouveau pendant des semaines à lever une armée de prolos avant de tous les envoyer au casses-pipes face à des volontaires que le True American Hero, bénéficiant de son aura naturelle, n'aura même pas pris la peine de venir chercher ? Hein ? Dis-moi ce qu'il te faut de plus, Irwin ! Ne me dis pas que tu y crois sérieusement à ta pathétique tentative de méthode Coué qui t'a servi de discours d'introduction ! « Ouin ouin, je suis le meilleur, ouin ouin, de toutes façons je me fous de vous je sais ce que je vaux, ouin ouin ! ». Peut-être que secrètement tu y croyais vraiment, au fait que tu allais gagner ce trophée. Je vois d'ici la scène que ça aurait été: « Malgré les attaques, les complots, les coups bas, les tentatives de dénigrement, je suis le seul et unique Président de la MDWF et ce trophée en est la preuve. Merci à vous, public ! ».

Wrong.

Fais-en l'expérience la prochaine fois que tu ammèneras tes petits neveux au camping des sapins bleus: attends que la nuit tombe et allume ta Maglite, tu verras que les pires cancrelats des herbes folles sont toujours irrésisitiblement attirés par la lumière. Et c'est une nouvelle fois ce qui s'est passé ce soir: même le dernier des Joe Schmoe dont le niveau de revenu lui permets tout juste de s'offrir une place au dernier rang au fond à droite en se mettant à découvert pour 15 ans a vu où était la lumière et a fait un choix logique ! Le pilier de ce business n'est pas toi mais devant toi. Donne-moi ce titre !

On sent une légère hésitation. Il va donner le titre ?
...
Ah ben non.

JBL: What the fuck, Irwin ! Tu veux prouver que tu as de l'autorité, que tu es resté quelqu'un ? Papy fait de la résistance ? S'il te reste encore un peu de dignité, sers-t'en pour te redresser dignement sur tes deux jambes, pour lever la tête et regarder de tes deux yeux globuleux planqués derrière leurs culs de bouteille la vérité qui te fait face. Lève ma main, donne-moi ce trophée et participe au triomphe final du one and only WRESTLING...GOD !

IRS: Très bonne idée !

Incroyable ! Il a finalement daigné ouvrir la bouche: et y'a même un mot qui en est sorti ! A force, on n'y croyait plus !
Semblant exécuter ses derniers ordres à la lettre, il se redresse, regarde son ancien « fidèle homme de main » droit dans les yeux et lentement mais sûrement, lève progressivement d'une main le bras de son general Manager tandis qu'il avance l'autre lentement, mais sûrement, en empoignant le titre...

COUP DE TITRE !

Coup de Golden Awards en plein sous l'auguste menton du True American Hero ! Il l'aura finalement eu, son trophée, mais pas vraiment comme c'était prévu. Pas sûr q'uil garde un bon souvenir de cette soirée, finalement, notre Jay Bee national. Pas sûr que sa dentition en garde un bon souvenir non plus, mais tel que je le connais, il a certainement un dentiste attitré, celui-là même qui est chargé de son détartrage trois fois par semaines. Au besoin, j'ai toujours sur moi le numéro d'Isaac Yankem: faites-moi confiance, c'est un vrai pro !
Semblant enfin a voir retrouvé toute sa superbe, notre bien-aimé Président réajuste son smoking et décide de sortir de scène.

Jean: Merci Irwin. Et maintenant, pour présenter la catégorie récompensant le meilleur segment de l'année 2008, permettez-moi d'acueillir ici devant vous ce soir l'homme le plus brillant de la MDWF, que ce soit au niveau de son intellect, de son physique, ou de sa dentition, celui qui le roule qu'en limousine, ne s'habille qu'en Cardin, ne se chausse qu'en Carvil et ne recrute qu'à Pasadena, mon boss et votre co-General Manager, John Bradshaw Layfield !

Et sous vos applaudissements (ou pas), le sourire le plus carnassier de la MDWF s'avance vers le pupitre, dans so costume habituel. Que voulez-vous, il a tellement la classe qu'il n'a pas besoin d'investir dans un tuxedo pour ressembler à autre chose qu'un plébéien, lui. Watch and learn, tas de cons .

JBL: Ladies and gentlemen, c'est mon honneur et mon privilège de remettre ce soir le trophée du meilleur passage des shows de notre compagnie, que ce soient pendant les Paybacks, les Pay Per Views ou les bulletins de news diffusés par black mamba...

Carl : Mph !

JBL: Cette récompense est un symbole: comme je le dis toujours aux juniors disposés à recevoir les enseignements du True American Hero, le meilleur moyen d'avancer dans ce business est de faire un « statement ». Il faut créer un impact, marquer les esprits, c'est en frappant l'imaginaire du peuple que l'on laisse sa marque dans l'histoire de la lutte. Ce trophée récompensera donc en quelque sorte mon meilleur élève ! N'est-ce pas gratifiant que de jouer le rôle du Professeur qui, fièrement dressé sur toute sa hauteur, passe le flambeau d'une main paternaliste à la génération future amenée à marcher dans ses pas ?

Wah, JBL nous la joue Obi Wan Kenobi du catch, maintenant ! Du coup, le public ne sait plus trop quoi penser: c'est qu'ils l'aiment bien, Obi Wan. Vont-ils aimer JBL par projetion, maintenant ? Bon OK, ils ont la même coiffure. Si le GM se met à faire un face-turn, on aura vraiment tout vu au cours de cette soirée !

JBL: Et ce passage de flambeau est d'autant plus gratifiant que je m'apprête à le remettre à la personne que j'admire le plus dans ce business, une personne méritante et véritablement à même de créer cet impact que l'on va récompenser ici ce soir...

...

Moi !

Le public: Bouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuh !
Ah ben je me disais bien aussi.

JBL: Oh come on ! Il y a une raison et une seule pour laquelle vous vous êtes mis à nouveau à regarder les shows de cette fédération depuis un certain 27 Mars 2007, et cette raison est: moi. Je l'avais prédit à mon arrivée dans cette compagnie, je ne viendrais pas pour faire de la figuration et je porterais cette compagnie sur mes épaules. Et j'ai tenu parole ! J'ai été présent à tous les coups, j'ai été jusqu'à sacrifier mon corps pour repousser les métèques du Pays du Soleil levant pour les renvoyer à leur sieste méditative dans leurs jardins d'Hiroshima au pied de leurs cerisiers qui brillent dans le noir, j'ai été le General Manager le plus dominant que vous ayez jamais connu et je suis même le premier staff member à avoir remporté un titre. Depuis ma venue dans la MDWF, rien n'a jamais été plus pareil ! Oubliez Kim Basinger qui s'es offerte son changement de sexe pendant ses dernières vacances d'été à Rio, the money maker, Mr Ratings is I, JBL !

Le public semble être d'accord.

Ou pas.
Comme l'aurait dit Cloclo: « Comme d'habituuuuuuuuuuuuuuuudeuh ! »

JBL: Reste maintenant à savoir laquelle de mes apparitions vous avez retenue. Et j'avoue que j'ai du mal à supporter ce suspens: ma main est tellement moite que j'aipeur de ne pas arriver à déchirer l'enveloppe. Jean, my boy, fais-toi plaisir !

Hop, petit passage d'enveloppe.

Jean Brassard: Et donc le meilleur segment de l'année 2007 est...

...

Boss, lisez-vous-même.

JBL: Un problème, son ?

Il lit brièvement ce qu'il y a marqué sur l'enveloppe.

JBL (légèrement livide): Ce...c''est une blague ?

Jean Brassard: Pas du tout. Les votes ont été formels.

JBL: It's a trap !

Jean Brassard: Je vous laisse l'annoncer vous-même ou bien...

Regard de tonton Jay Bee...

Jean Brassard: OK OK...
Donc, l'Award du meilleur segment de l'année 2007 et décerné à deux vainqueur à égalité. Sont donc nommés...

Le sharpshooter sur Mr. Muggles et La Création de la OUSK !

JBL est aussi pâle que le col de sa chemise !

JBL: Ce... c'est une erreur ! Un bug ! Il y a eu un plantage du système informatique ! Je le savais qu'on aurait pas du confier notre réseau à un peau-rouge !

Jean Brassard: Boss, vous l'avez déjà viré il y a trois mois et les résultats ont été validés ! Sans plus attendre, revoyons dans l'ordre chronologique avec successivement la naissance de la OUSK...

Quote:

(Les choses ont sûrement besoin de se passer dans le secret car on retrouve Estrada et Hébus qui traversent un couloir de la MDWF comme des commandos russes, en rampant, en longeant les murs et en regardant dans tout les sens comme un joueur de Counter Strike, Hébus saute même sans cesse comme un joueur de Counter Strike qui s’est endormis sur la touche espace. Les deux compères sont camouflés en costumes rayés zèbres ressemblant aux papiers peints du couloir (Que de bon goût la nouvelle Déco d’IRS, ce sont même des grandes bretelles rouges qui tiennent les rideaux de fenêtres, les plantes sont gominés avec du Pento, on a guillotiné Louis 16 pour moins que ça !), seulement Hébus et Estrada ont oublié la présence de la caméra de la MDWF, une présence naturellement oubliante.)

Estrada : COVER ME !

(Estrada se jette dans un bureau de la MDWF en défonçant la porte avec un Little Foot mais il s’écroule lamentablement par terre sans que la porte ne vacille d’une once, puis il décide de se servir de la poignée, la porte s’ouvre, Estrada et Hébus s’y glisse mais Hébus oublie de fermer la porte, elle reste entrebâillée, il va y avoir des fuites !)

??? : C’est bon, vous n’avez pas été suivi ?

Estrada : Aucun risque, El Natural n'est pas le chaînon manquant por nada, il a gardé ce petit quelque cosa qui s'est perdu chez mucho d'entre nous, appelles-ça un sixième sens, el flair - Pas le viejo fouteur de claques et à la main baladeuse sur el ring, comprenons-nous byen ! -, o tout simplement l'instinct. Persona de vivant sur cette planète ne pourrait le prendre en filature, il détecte la menor présence anormale avec une precisión qui donnerait des envies de suicide aux radars des mejores sous-marins russes !

(Comme pour confirmer ses dires, Hébus se redresse de sa hauteur, puis pointe une direction en position d'arrêt en direction du placard ! Alerte ! Alerte ! Intrus détecté ! Estrada se raccroupit aussitôt et colle son oreille contre la porte. Aucun burit. Faisant signe à son "cliente", il compte, à la une, à la deux et à la trois ! Placard ouvert...et complètement vide, à l'exception d'une boîte de pepitos traînant à l'étage du dessus, sur lequel l'homme des bois se jette avec la vélocité de l'inspecteur du fisc ayant mis la main sur un Modigliani planqué dans la cave d'un RMIste.)

Estrada : …

??? : Okay c’est parfait alors ! Bon t’as trouvé le mot que j’avais glissé avec des pincettes dans la culotte d’Hébus pendant son sommeil, j’ai pas douté un seul moment que tu n’irais pas voir là dedans, je sais qu’en plus d’être son manager t’es sa nurse.

Estrada : Siempre aussi fin, à ce que je vois, ma ce que je sais aussi est que, avec on sans pincettes, je ne préfères pas m'interroger sur les impulsos qui t'ont conduit à mettre la main près d'el calzoncillo de mon cliente.
Ma passons, l'essentiel est qu'une "vieja connaissance" avec qui nous cultivions pourtant un long contentieux a, suite aux ultimos évènements apppliquée la logique imparable de "les enemigos de mes enemigos sont mes amigos". L'enemigo en question étant el gruppo qui confond ring de lucha et défilé d'Elite Model Look et qu'il serait de bon ton de renvoyer à leurs Tutu et leur palais Garnier.
Pas cuestion ici de satisfaire une "envie de justice, d'amitié et de petits lapins blancs gambadant dans des prairies en fleurs", nous ne sommes pas la New Age of Bozos, n'en avons absolutamente pas le profil et même dans cette situación, nous nne passerons pas encore nos vacances ensemble. Ce serait plutôt une "alliance provisoire des talents de dos parties au service de l'accomplissement d'un but commun."

??? : OUAIS OKAY, t’as saisi le deal, j’avais un peur que d’écrire ce mot à l’encre de chine et de le glisser … là où tu sais … ça donne un aérographe, voire une peinture d’art moderne, c’est pour ça que je l’ai pas glissé trop loin, je sais qu’en plus Hébus a des morbacks …

Estrada : SHUT !

??? : C’est vrai que ça ferait scandale, pire que Mazarine, pire que la découverte qu’Arielle Dombasle a des seins, je vois déjà les photos volées des morpions d’Hébus en première page de Paris Match …

Estrada : …

??? : Bon il nous faut un nom pour notre groupe quand même, je veux dire c’est important car ça aurait été dur pour leurs succès si les Beatles n’avait pas eu ce nom mais le groupe de John Lennon, Paul McCartney, George Harrison et Ringo Starr.

Estrada : Et Martial Tricoche !

??? : T’es sûr que c’est pas un mec des Manau ? Voir des Forban ?

Estrada : El fotógrafo avait oublié son grand angle pour la photo d’Abbey Road, c’est pour ça qu’on le voit pas ! Encore que de plus en plus de sources affirmeraient que ce serait un olvido volontaire: Martial Tricoche, c'était l'homme de l'ombre, el cinquième mousquetaire, il avait horreur de la publicidad et des paillettes. Lors de la photo por "l'album blanc", il a voulu se planquer derrière el decorado, et sur la photo où ils sont sapés en hippies, il est resté cloîtré dans el bus ! Ca n'empêche que sa presencia dans le groupe était indispensable. C'était lui la fibra artistique du groupe, lui qui composait les mélodies qui sont restées eternas. Un verdad regret qu'il ne fut pas aussi bon parolier, des textos come "you say goodbye I say hello" o "we all live in a yellow submarine" ne sont pas tellement à grimper au rideau.
Tiens, d'ailleurs, el dia de sa mort, la perte fut tellement immense que John Lennon, après una crisis de déprîme, a engagé un tueur profesional por le liquider dans una forme de suicide médiatique ! Je m'étonne mucho que tu ne saches pas tout ça, senor "el specialiste" !

??? : Ouais toujours est-il que ça va aider la click OBEY et nos adversaires, parce que notre association va faire jazzer … Qu’est-ce que je viens de dire ? On va souvent être cité un peu partout donc il faut qu’on se résume à un mot fort qui marque les esprits. Tu proposes quoi ?

Estrada : Er... Los pochos guapos ? La carnavalera ? Million Dollar's Revolucion ?
Je sais... El gabinete !

??? : Euh non, ça me tente pas trop ! Il nous faut quelque chose de plus parlant, pas un mot que seulement un îlot de 10 millions de gens est capable de comprendre : C’est l’internationale ! C’est pour cela que les magasins DELAVEINE ne marchent que dans le métro ... Ouais bon c’est pas très classe aussi ! Bon une autre proposition …

Estrada : L'espanol est la segunda lingua parlée aux Etats-Unis, ignorant !

Bruno Vandelli : QUADRICOLOR … Les quatre couleurs primaires ! Ca tape !

??? : …

Quote:

Estrada : …

Bruno Vandelli : C’est une idée que j’ai eu ce matin en regardant le fond de teint de Chimène Badi !

??? : BON est-ce qu’il y a quelqu’un dans la salle qui aurait une bonne idée ?

(Et là comme si ??? venait de prononcer trois fois le mot « CANDYMAN », il va se passer quelque chose d’extraordinaire, Hébus va parler !)

Hébus : Ragnagna !

??? : Euh je crois pas qu’on va prendre ça, ça ferait peut être peur aux jeunes filles du lycée agricole d’Anvers sur Oise voire aux camionneuses de l’Autoroute A15 mais à nos adversaires ? Malheureusement Sonia Jarelli ne fait pas partit de notre Black List !

Hébus : BOUILLAKA !

??? : Encore un peu …

Hébus : OUSK !

??? : OUAIS ! Je vois déjà, la team OBEY Vs la team OUSK, Hébus aurait le secret à vie de la signification de ce nom, The Rock aurait à vie le secret de la vraie signification d’OBEY … Bref des mystères partout j’aime ça !

Estrada : Ah ma j'ai cerné ce qu'il voulait dire, me...
quoique...

...

Hey, pas mal en effet ! D'un côté un nom de gruppo qui est pêrfectamente explicite ma qui n'a aucun sens, de l'autre un nom pas du tout explicite, ma que les journaleux vont s'empresser de donner tout un sens ! Rien qu'avec ça, notre futuro impact médiatique sera nettement plus considérable que la nueva permanente de la Rookie Rated Supêrstar o el nuevo tatouage samoan sur la fesse gauche de la diva à moustaches !
C'est come el tube de Fatboy Slim, bêtement génial !
Dès notre primera apparicion, face à la OUSK, l'influencia de ce ramassis de guignols va s'effondrer aussi rapidamente que le cours de l'action Bull après son scandale financier !

??? : Mais oui tu as raison !

(??? va la refaire, à la MDWF on règle tout à la virgule près, pas question de voir la bonnette du perchman dans le cadre, Ah ça, non c’est pas la bonnette du perchman c’est la touffe de Car Woodward qu’essaye de se cacher pour choper des infos.)

??? : Mais oui tu as raison ! On va faire l’effet Miroir-miroir à cette bande à Basile en leurs renvoyant le reflet de leurs vulgaires créativités. On va relayer l’album d’Edge et son orchestre à la place qui se doit, c'est-à-dire sous celui de Vincent Delerm et Marianne James. A L’ATTAQUE !

Gerard Butler : VICCCCTTTTTTTTTOOOOOOOIIIIIIIRRRREEEEEE !

(En espérant que René Duprée ne nous en fasse pas un discours à L’ONU (Peureux de Français !), la guerre est déclarée entre la team OBEY et la team OUSK !)

JBL: Come on ! Ne me dites pas que j'ai pu passer derrière CA !

Jean Brassard: Et pour le plaisir, revoyons le moment où le fameux « second membre » a été officialisé: du collector !

Quote:

ALERTE INCENDIE : Les sirènes de l’arène retentissent, ce n’est pas l’intro de Scott Steiner mais une alerte incendie réelle.

Jean Brassard : Qu’est-ce qu’on fait ?

Carl : Bah je sais pas, on fait comme les japonais on se met sous notre table et on attend ou on dégage ?! T’en penses quoi Ray ?

Jean Brassard : Ray ?

Carl : Ray ?

(Raymond Rougeau n’est plus à sa place de commentateur et a déjà dégagé les lieux, alors que la foule commence à évacuer. Dans les vestiaires, Carlos Fisher court un peu partout avec un tuyau sur l’épaule tel un soldat du feu de Backdraft, il cherche IRS pour le sauver, ouvre toutes les portes du couloirs mais ne le trouve pas, il voit un des enfants de l’orphelinat de Titan qui pleure tout seul dans le couloir, il le regarde puis continue à chercher IRS. Edge qui a retenu la leçon du lycée, est le premier dehors en rang avec Crusher. Wolfpack a oublié son complet-veston poils à l’intérieur de l’aréna, il est en panique alors que B-Max a lui oublié sa ceinture Tag Team et se demande si quelqu’un va s’en rappeler. Tout le monde a à présent évacué les lieux, c’est un peu le bordel et le manque d’organisation dehors, The Rock se trouve confronté au peuple et se demande ce qu’il fout au milieu de tout ça et un enfant vient de faire un petit paquet à Methodcobra pour le compte de 3. IRS prend un mégaphone pour s’adresser à tout le monde et va essayer de couvrir les « Cena Suck ! ».)

IRS : FAUSSE ALERTE ! Un plaisantin a fait une blague en actionnant le bouton d’alerte incendie, vous comprendrez évidemment que nous avons des obligations de mesures de sécurité.

(Les « Cena Suck ! » continuent de se faire entendre.)

IRS : Bon tout est rentré dans l’ordre donc vous pouvez rentrer dans le calme s’il vous plait ! Et n’essayez pas de vous enfuir, je sais que la carte fait de la peine mais pensez aux catcheurs encore présents !

(Tout le monde rentre dans l’aréna, les trois commentateurs les premiers.)

Raymond Rougeau : Désolé pour ce léger problème technique …

Jean Brassard : Euh !

Carl : Y a rien qui te choque Ray ?

(Le ring a totalement disparu ! La musique d’IRS se lance, il se rend furieux sur … enfin au milieu de la salle à l’emplacement où devrait être le ring, par habitude il passe entre deux cordes imaginaires après avoir prit un micro et s’adresse au public !)

IRS : BON qui est le malin qui a piqué le ring ? Allez qu’il se dénonce !

(Aucune réponse.)

IRS : Vous savez combien ça coûte ce genre de chose ? Marseille s’est fait volé sa coupe de ligue des champions alors c’est possible que quelqu’un nous est piqué le ring ! S’il faut j’irai même vous fouiller un par un et je fouillerai même dans les poches kangourou … Bon il est où ce ring ?

Roger un ringard place 46 Bloc A3 : Dans ton cul !

(IRS fait un geste à un vigile qui va dégager ce type de la salle.)

IRS : Personne ne sortira de la salle tant qu’on n’aura pas retrouvé ce putain de ring !

(Toujours aucune réponse !)

IRS : Okay vous l’aurez voulu …

La musique d’OBEY démarre comme un cheveu sur la soupe, et c’est toute la team OBEY qui arrive au coté d’IRS avec The Rock, B-Max, Crusher « élu produit de l’année », Edge « élu produit de l’année dernière », MVP et Renée Duprée.

IRS : Flippez bande de voleurs parce qu’à la douane, avec mes potes on en a chopé des contrebandiers, et sans chiens ! Alors qui a le ring ?

(IRS lève les yeux aux ciels, exténué, et se rend compte que le ring est suspendu au plafond au dessus de lui, et sans qu’IRS ne prononce le mot « lapin », le ring s’effondre sur le sol comme un coup de guillotine ou un rideau qui se ferme enfin sur « Arrêtes de pleure Pénélope ! ». Bon bah ça y est le ring a enfin reprit sa place mais où sont IRS et la clique OBEY ? Ils ont réussit à se protéger en se couchant à terre dans le renfoncement du ring, IRS et la clique OBEY sortent de dessous du ring assez choqué quand …)

OUSK ... OUSK ... OUSK ...

(Ce sont les trois premières notes de la musique d'OUSK chanté par un Sumo japonais en période de rute ! Alejandro Armando Estrada apparaît sous le Millotron avec son protégé Hébus, il reste sous le Millotron alors qu’IRS et la clique OBEY les regardent mais toujours sous le choc de ce qu’il vient de leur arriver : Le ciel leurs ait quand même tombé sur la tête !)

Estrada : Ah hora, todos escuchan me, faites silencio por écouter, ha ha... moi !

(Et bis repetita. La foule répond toujours aussi vivement mais de façon tout aussi partagée. Oui, c'est toujours la même rengaine, c'est toujours la même soupe que l'on vous sert, tout est toujours un éternel recommencement, mais en même temps, quand on a trouvé une gimmick et une catchphrase qui marchent, pourquoi changer ? Vous imaginez Hogan en hippie à chemise à fleur à bord de son yellow submarine, Ted DiBiase et IRS en altermondialistes, Koko B.Ware en taxidermiste, Mick Foley rasé, le cheveu lustré, en peignoir de lord de la vieille Angleterre, Viscera en moine ayant fait voeu d'abstinence ou l'UnderTaker en motard tout droit sorti des Village People (ah, on vient de me dire au prompteur qu'il l'a fait !) ? Hein ? Bon, alors !)

Estrada :Muy byen, je pense qu'à ce stade après todo le chemin parcouru dans cette federacion et notre statut de leyendas incontournables, il est désormais quelque poco...superflu de nous présenter encore une vez.
Tout d'abord, mes enhorabuena les plus sincères por le clan OBEY, qui malgré nos esfuerzos por les prendre de revers par une attaque aussi originale qu'inesperada réussit à se manger un ring entier sur le coin de la cabeza et à s'en sortir avec tout juste une petite bosse sur le frente et la permanente à peine froissée. Encore un poco et on se croirait dans une de ces séries Z qui passe le domingo après-midi entre dos pages pub sur fond de soleil californien et dont algunos ici en sont plutôit spécialistes. Ca distrait la ménagère de moins de 50 anos, ma por des profesionales come me, ça a quelque cosa d'horriblement vexant ! Qu'à cela ne tienne, por nettoyer la crasse qui sévit dans cette federacion, la proxima vez, on passera à l'eau de Javel !
Muy byen, je pense qu'à ce stade après todo le chemin parcouru dans cette federacion et notre statut de leyendas incontournables, il est désormais quelque poco...superflu de nous présenter encore une vez. Et même si ça a son charme, le tiempo c'est de l'argent - cosa au moins aussi sacrée que les vaches en Inde ici -, et mon cliente et me sommes des hombres pressés. Venons-en donc directamente au fait.

Ce Payback a été quelque part una fiesta...celle du nuevo campeon à qui l'on vante le mérite d'aber realizado un double exploit lors de "Word of Pain", encore de fraîche memoria: celui d'aber remis la main sur le symbole de l'autorité, de la superioridad, de la place au sommet de la chaîne alimentaire de la Million Dollar Wrestling Federacion qu'est el Million Dollar Championship et de s'être enfin quitado de son pire ennemi pour de bon. Loin de me de remettre en cuestion cette victoria plus que douteuse survenue contre le cours du match,ce serait resasser siempre les mêmes conneries faute d'aber quelque cosa à dire, ma ceci appelle quand même à une altra remarque :qui a dit que ce serait effectivement fini ? Vous imaginez McLeod se débarasser de Kurgan avec une bombe lacrymogène ? Vous imaginez Neo échapper à la siga de Mr Smith en lui faisant "hé, y'a un âne qui vole !", Schwarzy battre el T-1000 en lui claquant la porte au naso, Frank Dux allonger Tong Po à Pierre Ciseau Feuilles, un John McLane battre Hans Krueger après une partie de chifoumi ?
No ?
Me non plus. Et c'est pourtant ce que cherche à imponer la producción OBEY et sa cliques de mauvais acteurs étalé come les dernières trouvailles de Geneviève de Fontenay de retour de son road-trip des marchés aux pintades, c'est un mauvais film avec un mauvais scénario, de mauvais intérpretes pagados excesivamente et qui ne produisent pas et dont les protagonistas que les scénaristes cherchent à reléguer au second plan volent la vedette ! On cherche du Steven Spielberg, on encuentre du Tony Randel, on veut du James Cameron, on nous sert du Enzo G. Castellari !
Il ne suffit pas de le vouloir por se débarasser du Natural, il faut le pegar, en venir à bout, et come vous pouvez le constater, ni lui ni me n'avons vraiment l'air d'être finis !

Ceci dit, il faut quand même saluer la performance des artistas, car il y en a une, et de taille. Voyez-vous, à force de siempre faire les mêmes signeries et siempre à s'en prendre sur les mêmes cibles, vous avez été les auteurs, là, d'un auténtico exploit: celui de réunir tres hombres, mon cliente et me

Quote:

Estrada : …

Bruno Vandelli : C’est une idée que j’ai eu ce matin en regardant le fond de teint de Chimène Badi !

??? : BON est-ce qu’il y a quelqu’un dans la salle qui aurait une bonne idée ?

(Et là comme si ??? venait de prononcer trois fois le mot « CANDYMAN », il va se passer quelque chose d’extraordinaire, Hébus va parler !)

Hébus : Ragnagna !

??? : Euh je crois pas qu’on va prendre ça, ça ferait peut être peur aux jeunes filles du lycée agricole d’Anvers sur Oise voire aux camionneuses de l’Autoroute A15 mais à nos adversaires ? Malheureusement Sonia Jarelli ne fait pas partit de notre Black List !

Hébus : BOUILLAKA !

??? : Encore un peu …

Hébus : OUSK !

??? : OUAIS ! Je vois déjà, la team OBEY Vs la team OUSK, Hébus aurait le secret à vie de la signification de ce nom, The Rock aurait à vie le secret de la vraie signification d’OBEY … Bref des mystères partout j’aime ça !

Estrada : Ah ma j'ai cerné ce qu'il voulait dire, me...
quoique...

...

Hey, pas mal en effet ! D'un côté un nom de gruppo qui est pêrfectamente explicite ma qui n'a aucun sens, de l'autre un nom pas du tout explicite, ma que les journaleux vont s'empresser de donner tout un sens ! Rien qu'avec ça, notre futuro impact médiatique sera nettement plus considérable que la nueva permanente de la Rookie Rated Supêrstar o el nuevo tatouage samoan sur la fesse gauche de la diva à moustaches !
C'est come el tube de Fatboy Slim, bêtement génial !
Dès notre primera apparicion, face à la OUSK, l'influencia de ce ramassis de guignols va s'effondrer aussi rapidamente que le cours de l'action Bull après son scandale financier !

??? : Mais oui tu as raison !

(??? va la refaire, à la MDWF on règle tout à la virgule près, pas question de voir la bonnette du perchman dans le cadre, Ah ça, non c’est pas la bonnette du perchman c’est la touffe de Car Woodward qu’essaye de se cacher pour choper des infos.)

??? : Mais oui tu as raison ! On va faire l’effet Miroir-miroir à cette bande à Basile en leurs renvoyant le reflet de leurs vulgaires créativités. On va relayer l’album d’Edge et son orchestre à la place qui se doit, c'est-à-dire sous celui de Vincent Delerm et Marianne James. A L’ATTAQUE !

Gerard Butler : VICCCCTTTTTTTTTOOOOOOOIIIIIIIRRRREEEEEE !

(En espérant que René Duprée ne nous en fasse pas un discours à L’ONU (Peureux de Français !), la guerre est déclarée entre la team OBEY et la team OUSK !)

JBL: Come on ! Ne me dites pas que j'ai pu passer derrière CA !

Jean Brassard: Et pour le plaisir, revoyons le moment où le fameux « second membre » a été officialisé: du collector !

Quote:

ALERTE INCENDIE : Les sirènes de l’arène retentissent, ce n’est pas l’intro de Scott Steiner mais une alerte incendie réelle.

Jean Brassard : Qu’est-ce qu’on fait ?

Carl : Bah je sais pas, on fait comme les japonais on se met sous notre table et on attend ou on dégage ?! T’en penses quoi Ray ?

Jean Brassard : Ray ?

Carl : Ray ?

(Raymond Rougeau n’est plus à sa place de commentateur et a déjà dégagé les lieux, alors que la foule commence à évacuer. Dans les vestiaires, Carlos Fisher court un peu partout avec un tuyau sur l’épaule tel un soldat du feu de Backdraft, il cherche IRS pour le sauver, ouvre toutes les portes du couloirs mais ne le trouve pas, il voit un des enfants de l’orphelinat de Titan qui pleure tout seul dans le couloir, il le regarde puis continue à chercher IRS. Edge qui a retenu la leçon du lycée, est le premier dehors en rang avec Crusher. Wolfpack a oublié son complet-veston poils à l’intérieur de l’aréna, il est en panique alors que B-Max a lui oublié sa ceinture Tag Team et se demande si quelqu’un va s’en rappeler. Tout le monde a à présent évacué les lieux, c’est un peu le bordel et le manque d’organisation dehors, The Rock se trouve confronté au peuple et se demande ce qu’il fout au milieu de tout ça et un enfant vient de faire un petit paquet à Methodcobra pour le compte de 3. IRS prend un mégaphone pour s’adresser à tout le monde et va essayer de couvrir les « Cena Suck ! ».)

IRS : FAUSSE ALERTE ! Un plaisantin a fait une blague en actionnant le bouton d’alerte incendie, vous comprendrez évidemment que nous avons des obligations de mesures de sécurité.

(Les « Cena Suck ! » continuent de se faire entendre.)

IRS : Bon tout est rentré dans l’ordre donc vous pouvez rentrer dans le calme s’il vous plait ! Et n’essayez pas de vous enfuir, je sais que la carte fait de la peine mais pensez aux catcheurs encore présents !

(Tout le monde rentre dans l’aréna, les trois commentateurs les premiers.)

Raymond Rougeau : Désolé pour ce léger problème technique …

Jean Brassard : Euh !

Carl : Y a rien qui te choque Ray ?

(Le ring a totalement disparu ! La musique d’IRS se lance, il se rend furieux sur … enfin au milieu de la salle à l’emplacement où devrait être le ring, par habitude il passe entre deux cordes imaginaires après avoir prit un micro et s’adresse au public !)

IRS : BON qui est le malin qui a piqué le ring ? Allez qu’il se dénonce !

(Aucune réponse.)

IRS : Vous savez combien ça coûte ce genre de chose ? Marseille s’est fait volé sa coupe de ligue des champions alors c’est possible que quelqu’un nous est piqué le ring ! S’il faut j’irai même vous fouiller un par un et je fouillerai même dans les poches kangourou … Bon il est où ce ring ?

Roger un ringard place 46 Bloc A3 : Dans ton cul !

(IRS fait un geste à un vigile qui va dégager ce type de la salle.)

IRS : Personne ne sortira de la salle tant qu’on n’aura pas retrouvé ce putain de ring !

(Toujours aucune réponse !)

IRS : Okay vous l’aurez voulu …

La musique d’OBEY démarre comme un cheveu sur la soupe, et c’est toute la team OBEY qui arrive au coté d’IRS avec The Rock, B-Max, Crusher « élu produit de l’année », Edge « élu produit de l’année dernière », MVP et Renée Duprée.

IRS : Flippez bande de voleurs parce qu’à la douane, avec mes potes on en a chopé des contrebandiers, et sans chiens ! Alors qui a le ring ?

(IRS lève les yeux aux ciels, exténué, et se rend compte que le ring est suspendu au plafond au dessus de lui, et sans qu’IRS ne prononce le mot « lapin », le ring s’effondre sur le sol comme un coup de guillotine ou un rideau qui se ferme enfin sur « Arrêtes de pleure Pénélope ! ». Bon bah ça y est le ring a enfin reprit sa place mais où sont IRS et la clique OBEY ? Ils ont réussit à se protéger en se couchant à terre dans le renfoncement du ring, IRS et la clique OBEY sortent de dessous du ring assez choqué quand …)

OUSK ... OUSK ... OUSK ...

(Ce sont les trois premières notes de la musique d'OUSK chanté par un Sumo japonais en période de rute ! Alejandro Armando Estrada apparaît sous le Millotron avec son protégé Hébus, il reste sous le Millotron alors qu’IRS et la clique OBEY les regardent mais toujours sous le choc de ce qu’il vient de leur arriver : Le ciel leurs ait quand même tombé sur la tête !)

Estrada : Ah hora, todos escuchan me, faites silencio por écouter, ha ha... moi !

(Et bis repetita. La foule répond toujours aussi vivement mais de façon tout aussi partagée. Oui, c'est toujours la même rengaine, c'est toujours la même soupe que l'on vous sert, tout est toujours un éternel recommencement, mais en même temps, quand on a trouvé une gimmick et une catchphrase qui marchent, pourquoi changer ? Vous imaginez Hogan en hippie à chemise à fleur à bord de son yellow submarine, Ted DiBiase et IRS en altermondialistes, Koko B.Ware en taxidermiste, Mick Foley rasé, le cheveu lustré, en peignoir de lord de la vieille Angleterre, Viscera en moine ayant fait voeu d'abstinence ou l'UnderTaker en motard tout droit sorti des Village People (ah, on vient de me dire au prompteur qu'il l'a fait !) ? Hein ? Bon, alors !)

Estrada :Muy byen, je pense qu'à ce stade après todo le chemin parcouru dans cette federacion et notre statut de leyendas incontournables, il est désormais quelque poco...superflu de nous présenter encore une vez.
Tout d'abord, mes enhorabuena les plus sincères por le clan OBEY, qui malgré nos esfuerzos por les prendre de revers par une attaque aussi originale qu'inesperada réussit à se manger un ring entier sur le coin de la cabeza et à s'en sortir avec tout juste une petite bosse sur le frente et la permanente à peine froissée. Encore un poco et on se croirait dans une de ces séries Z qui passe le domingo après-midi entre dos pages pub sur fond de soleil californien et dont algunos ici en sont plutôit spécialistes. Ca distrait la ménagère de moins de 50 anos, ma por des profesionales come me, ça a quelque cosa d'horriblement vexant ! Qu'à cela ne tienne, por nettoyer la crasse qui sévit dans cette federacion, la proxima vez, on passera à l'eau de Javel !
Muy byen, je pense qu'à ce stade après todo le chemin parcouru dans cette federacion et notre statut de leyendas incontournables, il est désormais quelque poco...superflu de nous présenter encore une vez. Et même si ça a son charme, le tiempo c'est de l'argent - cosa au moins aussi sacrée que les vaches en Inde ici -, et mon cliente et me sommes des hombres pressés. Venons-en donc directamente au fait.

Ce Payback a été quelque part una fiesta...celle du nuevo campeon à qui l'on vante le mérite d'aber realizado un double exploit lors de "Word of Pain", encore de fraîche memoria: celui d'aber remis la main sur le symbole de l'autorité, de la superioridad, de la place au sommet de la chaîne alimentaire de la Million Dollar Wrestling Federacion qu'est el Million Dollar Championship et de s'être enfin quitado de son pire ennemi pour de bon. Loin de me de remettre en cuestion cette victoria plus que douteuse survenue contre le cours du match,ce serait resasser siempre les mêmes conneries faute d'aber quelque cosa à dire, ma ceci appelle quand même à une altra remarque :qui a dit que ce serait effectivement fini ? Vous imaginez McLeod se débarasser de Kurgan avec une bombe lacrymogène ? Vous imaginez Neo échapper à la siga de Mr Smith en lui faisant "hé, y'a un âne qui vole !", Schwarzy battre el T-1000 en lui claquant la porte au naso, Frank Dux allonger Tong Po à Pierre Ciseau Feuilles, un John McLane battre Hans Krueger après une partie de chifoumi ?
No ?
Me non plus. Et c'est pourtant ce que cherche à imponer la producción OBEY et sa cliques de mauvais acteurs étalé come les dernières trouvailles de Geneviève de Fontenay de retour de son road-trip des marchés aux pintades, c'est un mauvais film avec un mauvais scénario, de mauvais intérpretes pagados excesivamente et qui ne produisent pas et dont les protagonistas que les scénaristes cherchent à reléguer au second plan volent la vedette ! On cherche du Steven Spielberg, on encuentre du Tony Randel, on veut du James Cameron, on nous sert du Enzo G. Castellari !
Il ne suffit pas de le vouloir por se débarasser du Natural, il faut le pegar, en venir à bout, et come vous pouvez le constater, ni lui ni me n'avons vraiment l'air d'être finis !

Ceci dit, il faut quand même saluer la performance des artistas, car il y en a une, et de taille. Voyez-vous, à force de siempre faire les mêmes signeries et siempre à s'en prendre sur les mêmes cibles, vous avez été les auteurs, là, d'un auténtico exploit: celui de réunir tres hombres, mon cliente et me

Quote:

à un autre luchador envers qui nous avions pourtant eu jamais aucune attirance, ni même aucun respeto. Nous étions come el Yin et el Yang, le fuego et l'eau, la cabeza et les jambes au juego de 20 heures, ma nous avions eu tous dos tellement ras-la hotte de vos simagrées que nous avions fini par faire ce qui aurait valu à n'importe cuale pronostiqueur amateur ayant osé pareille predicción un aller senza retour avec camisole gratuite à l'Hôpital Sainte-Anne: nous associer !
Trêves de preliminar, et même si je n'aurais jamais pensé dire ça un dia, j'ai le plaisir de vous introduire, et senza vaseline...

OUSK … OUSK … OUSK …

(Ce sont à nouveau les trois premières notes de la musique d'OUSK qui sont interprétés par un Sumo japonais en période de rute ! Mais rien ne vient...

Tin
Tin Tin trouuuuuuuuuuuuu...;
Pam
Pa pam
Pam
Paaaam
Papaaam
Pam pam
PAMPALALALA
PAMPALALA
PAMPALALALA
PAMPALALA
Your time is up…
My time is now!!!
You can’t see me
My time is NOW!!

Nooooooon impossible. The champ is here !
Ce n'était donc pas une rumeur, John Cena ne s'est pas contenté de passer en coup de vent dans la division hardcore !
Il a bel et bien signé à la MDWF ! The Marine, le rappaire, l'homme qui fait tomber les mioches et fait rêver les filles (à moins que ce ne soit le contraire), la star de cinéma qui va faire tomber The Rock au rang de Richard Harrison du film d'action, celui qui a redesigné les écharpes Burberry avec un rouleau de PQ est dans la place ! D'ailleurs, il n'aime pas la concurrence, The Rock, c'est un peu le Bill Gates du film pour djeun'z enrichi à la testostérone et il n'a pas envie de tomber sous le coup de la loi anti-trust parce qu'un Steve Jobs veut refourguer ses pommes. Mais il y en a un pour qui c'est pire encore, Edge ! Mais si, souvenez-vous ! Comme le dit la chanson, ça fait long time qu'il se connaissent ces deux-là, qu'ils partagent un passé commun. Et ce n'est pas vraiment un beau roman, ni une belle histoire, et certainement pas une romance d'aujourd'hui ! Ca a commencé à une certaine époque dans une certaine fédération, lorsque la Rated R Superstar était comme irrésistiblement attiré par un espèce de joujou qui tourne accroché autour du poitrail. Top fashion, l'accessoire. Et le pire est qu'il y était parvenu, à deux reprises même, à chaque fois en usant de ses inimitables et inbitables méthodes. Du coup, John Cena l'ami des grands et des petits s'est juré de bouter le buveur de sirop d'érable hors du business telle une Jeanne d'Arc boutant l'Anglois hors de France. Et ce qu'il avait commencé là-bas à la WWE, il a bien l'intention de le terminer ici à la MDWF !
Bref, tout ça pour dire que pour l'intéressé, c'est proprement l'abomination: oh merde, ça va pas recommencer ! C'était bien la peine de plaquer le vieux ! Il s'en arrache les cheveux par poignées, le canadien, encore un peu et c'est Britney Spears !
Quoique...

Hey, stop the music. Y'a pas de John Cena, y'a pas de champ, pas de ceinture bling bling ni de chain gang. Tout ça, c'était une blague. Et il en est content Estrada, avoir vu les tronches qu'ont tiré les types d'en face lui fera certainement des souvenirs à raconter à ses petits-enfants !

Bon, sur ce, on vous rassure, le deuxième membre d'OBEY doit effectivement venir, c'est bien dans le programme. Il fait signe en direction des backstages...

Rien ne se passe.
A en voir la tête de dix kilomètres qu'il tire, ce n'était pas prévu !)

Raymond Rougeau : Je crois qu’on vient de poser un lapin à Estrada !

Carl : Arrêtes de parler de lapin, t’as pas envie qu’il te tombe un projecteur sur la tête.

(S’il y avait un effet de surprise, il semble manquer la surprise ! Edge qui commençait à sourire par rapport à cet effet raté d’Estrada sent comme une ombre dans le ciel … et oui car Elvis Supreme atterrit du ciel sur IRS et la clique OBEY après avoir été en l’air grâce à son Jet Pack qu’il avait volé aux J.O. d’Atlanta 1996 … BOOM ! IT’S ARMAGEDDON FROM MEMPHIS sur OBEY & Co ! STRIKE : Elvis Supreme a couché toutes les quilles : Yann Arthus-Bertrand a prit une photo vue du ciel et les membres OBEY forment couchés à terre le mot OUSK, Edge et The Rock font la lettre K de façon astucieuse, des vraies majorettes !)

Raymond Rougeau : ELVIS SUPREME est donc le fameux second membre de la team OUSK !

Jean Brassard : …

Carl : Quoi Jean ?

Jean Brassard : …

Carl : T’arrives pu à parler Jean ? T’as le souffle coupé ou t’as chanté du Christophe Maé toute la journée ?

(Elvis Supreme monte sur le ring, puis rejoint par Estrada et Hébus alors que les membres OBEY sont KO.)

Elvis Supreme : IT’S A WONDERFUL DAY ! La fin d’OBEY viendra quand il pleuvra des Elvis Supreme ... Il manque plus que les coulées d’Héboues et c’est bon, la prophétie est faite ! DON’T GROOVE, comme c’était attendu depuis de nombreuses semaines, la OUSK est enfin réunie et entre autre, le destin de Lisa … enfin d’Edge IS GONNA HERE ! Il était temps qu’on intervienne car la famille s’agrandit à ce que je vois et OBEY se répand comme un tube d’été et on peut pas dire que The Rock, IRS et Edge ont fait le tri sélectif : B-Max, l’homme qui faisait du Larsen, avec lui on peut être sûr que la boucle est bouclé, toujours le même et toujours la psychologie aussi plate qu’un Wonderbra de Jane Birkin ; Crusher, The Criminal Crusher … BOUEEEEE … l’homme qui va toujours se donner à fond et qui va toujours perdre, si OBEY est ton équipe, prépares toi à cirer le banc et à distribuer les bouteilles t’es un nazeeeeeeeeeeeeee … MVP, avec lui MOZART est mort en se jetant tête la première dans la fausse commune et René Duprée j’ai envie de te dire MUSCLES TON JEU ROBERT ! Je sais pas qui est à la tête de la cellule de recrutement la team OBEY mais c’est un sacré incompétent, le genre de mec qui conseille à Jean Pierre François de se mettre à la chanson … Vous les avez casté à Tourne et Manége ou quoi ? Enfin bon je vais pas reprocher à mes ennemis de s’affaiblir …

Bon je vous évite les discours monotones, comme un tube de Dick Rivers, de déclaration d’alliance et d’attaque du style « On vous promet de vous faire très mal, on est les meilleurs, on est ensemble pour atteindre le sommet … », non nous on est ensemble pour vous emmerder, comme vous nous avez emmerdé … c’est la seule chose qui pouvait réunir Estrada et moi-même : La haine envers vous ! Vous croyez qu’on parodie Elvis Presley comme on parodie Polnareff … MAUVAISE PIOCHE ! Vous nous avez assez cassé les boules à facettes comme ça. Et votre prise de pouvoir sur la fédération, notamment par IRS, nous tape sur le Star-système … Steve Austin se montre aussi invalide que son homonyme de télévision alors on va faire le boulot à sa place, et Hébus ou moi-même allons vite récupérer le Million Dollar Title parce que la valeur de l’emblème de cette fédération font comme neige dans ce tube d’été qu’est OBEY !

Et je suis également là pour mettre les choses aux clairs … J’entends dire que vous explosez les ratings, que vous êtes les VIP de la fédération, que The Rock marche sur l’eau … OH DUDE, il n’y a qu’une star ici : ELLLLVIS SUPPPPPREEEMMME !

(Putain laisses moi kiffer la vibes avec mon mec, Elvis Supreme a vraiment un flow d’enfer !)

Elvis Supreme : Vous vous attribuez des valeurs que vous usurpez, la seule chose que The Rock a d’une star c’est quand il sniffe un rail de coque dans la raie des fesses d’Edge, tes films sont dignes de ces meilleurs pornos pour Panda, certifié VERIDICK RIVERS ! Edge, tes ratings c’est de la TNT en barre, et je ne parle pas de dynamite, aussi bon pour vendre sa merde que Faudel est marchand de bonheur ! Et IRS, ta promotion en tant que président est aussi ridicule que le golden parachute que tu vas avoir quand la team OUSK va te jeter du haut de sa sphère !

Estrada : Parlant de parachute, por continuar dans le même registre, mon oncle resté à Cuba me disait siempre qu'à force de s'envoler sur les ailes de l'ilusión, on finit siempre par retomber de haut. Et en ce momento, la OBEY a pris el primero SOYOUZ por un aller direct senza escale jusqu'au septième ciel ma pas de bol, la OUSK tire son missile sol-air et vous fasse regagner el plancher des vaches. J'espère que vous avez une mandíbula en béton armé porque la chute risque d'être très rude !

(C'en est légèrement trop pour les cocos d'en face, qui ne sont pas du genre à se laisser avoiner de cette façon - de paroles ou de postillons, ça par contre, c'est à vous de voir ! - . Les petits nouveaux, pleins de fougue et d'envie se préparent déjà à l'assaut mais c'est Edge qui tombe la chemise le premier et s'empresse d'aller faire étalage de tout le savoir-vivre légendaire de la population ontarienne...

CORDE A LINGE !
Et pas une corde à linge de cruiserweight, hein, une vraie de vraie qui placarde Mr Ratings après un vrai salto arrière. Courtoise de l'ex-Million Dollar Champion qui n'a eu de cesse de développer après toutes ces palabres une envie de plus en plus pressante de s'essayer à son tour à l'art de la rhétorique, avec son propre vocabulaire toujours aussi garni en arguments chocs. Et il n'en fallut pas plus pour mettre le feu aux poudres: The Rock sort à son tour de sa réserve et s'en va lui expliquer sa façon de penser entre gentilhommes. Les jeunes bleus, eux, décident de s'en prendre à Elvis Suprême qui ne se fait pas prier pour engager une little less conversation à coups de blue suede shoes dans le derrière, de loving arms sur le coin du pif et de tous types d'ustensiles (chaises, tables, matraques, disque vinyle d'Eddie Mitchell période chaussettes noires) comme il l'a appris durant sa période anarchiste In the Ghetto. Au fur et à mesure que la violence monte, la frénésie du rocker gagne en intensité, sous ses costumes d'ange blanc du Rock'n Roll il se révèle être un vrai Devil in Disguise et laisse finalement ses avdersaires all shook up. Don't be cruel, Elvis, ce ne sont que des enfants, ils ne méritent pas pareil traumatisme à leur âge !
Du côté de l'homme des bois, on n'est pas en reste, le 132634135416354035403514eme affrontement contre la star d'Hollywood tenant une nouvelle fois toutes ses promesses: d'un côté la force brute, de l'autre, la ruse et l'expérience, le bear hug succède au people's punch, le tout supervisé par un Edge qui...soutient psychologiquement son ami d'enfance depuis près d'un mois et demi à distance respectable des lieux du drame. Ce avant d'être rejoint par Estrada qui ne manque pas d'être remercié par un coup de chaise bien placé, courtoisie de MVP, attirant l'attention d'Hébus qui attire l'attention du Rock qui distrait Elvis Suprême de son travail de sape qui permet aux nouveaux de la OBEY team de souffler qui permet à René Dupree et B-Max de réattaquer le duo de la OUSK tandis que Crusher part chercher quelques "outils de travail".
Du côté des gradins, ça s'excite pas mal non plus: Hillary Clinton entame un cat fight avec Monica Levinsky, Donald Trump s'explique avec Rosie O'Donnell et Rikishi tente une intervention dans tout ce bordel avant de se faire intercepter par Kubiac, l'ami de Parker Lewis. Sting, qui a décidé de tâter le terrain MDWFien en prévision de sa future retraite des rings de la TNA se fait rembarrer par la sécurité menée par un IRS fou de rage, le cheveu ébouriffé malgré la demi-douzaine de tubes de Pento utilisée ce matin (sortez les appareils photos, un IRS avec le look "mèche folle", ça vaut le coup d'oeil !) et cherchant du regard un JBL resté au Parking en compagnie d'une quinzaine de gros bras pour retrouver le c*****d qui a eu l'idée de piquer les roues de sa llimousine (15000 $ pièces, qualité premium et plaqué argent vif) !
Et nous avons aussi Raymond qui

...

J'abandonne.
C'est devenu un bordel innommable, ce qui se passe, un vrai Picasso ayant mis le doigt dans une prise électrique 220V. C'est plus la MDWF, c'est Guernica ! Et je ne suis pas assez payé pour tenter d'en décrire davantage, moi !)

JBL: C'est une conspiration ! Comment le public a -t-il pu voter pour un « wrestle crap » pareil !

Jean Brassard: Mais je n'y peux rien, moi ! Et malheureusement, on n'a pas fini d'en bouffer de la OUSK: revoyons en effet tout de suite le deuxième vainqueur à égalité, un événement qui a apparemment marqué les esprits !

Quote:

Dans la foule présente ce soir, il y a de l’agitation, Elvis Supreme fouille un peu partout, il semble sur le pied de guerre, souhaite t’il désamorcer une bombe ? S’offre-t-il un bain de foule à la Sandman ? Il réalise deux, trois fouilles au corps sur des personnes obèses, il semble chercher quelque chose. Il distribue même des tracts avec la photo de Mr Muggles …

Une offre est promise à celui qui retrouvera le petit chien d’HEROES. Elvis Supreme a donc perdu ce que Hard Gay lui avait confié. Quand le Millotron s’allume …

THIS SEGMENT HAS BEEN RATED R

On voit Edge, en civière, qui est emmené en ambulance de toute urgence. Edge semble souffrir

et se tient la jambe. Une personne, dont le visage restera évidemment flou, témoigne.

Mister R : C'était horrible ! On faisait la fête dans la loge d’OBEY, tout se passait tranquille quand un chien de petite taille s’est jeté sur le champion de la MDWF, Edge. Une vraie horreur, cette bestiole, on aurait dit un Mogwai qu'on aurait nourri avant les douze coups de minuit et qui avait encore gardé ses poils ! Il s’est mis à lui mordre le mollet, heureusement The Rock a quand même réussit à le maîtriser le cleps en lui faisant un Sharpshooter. C’est la galère, Edge est partit se soigner à l’hôpital et pour passer des examens pour voir s’il a rien choppé la larron !

Raymond : Bon bah prochain match ! Edge est blessé, c’est chiant n’empêche.

Jean : Il sera présent la semaine prochaine ne t’inquiété pas.

Raymond : Tu crois ?

Jean : Oui !

(Hard Gay est en sang, et au bord de l’agonie sur le ring. Le moment parfait pour annoncer une mauvaise nouvelle à Hard Gay.)

OUSK ... OUSK ... OUSK ...

(Ce sont les trois premières notes de la musique d'OUSK cette fois ci aboyé par un chien qui hurle à la mort en voyant que sa maîtresse Paris Hilton n’a pas de culotte ! Elvis Supreme se pointe sous Millotron avec dans les bras Mr Muggles, ce dernier a la patte bandée suite à l’intervention musclée de The Rock. Le neo-KING vient sur le ring et dépose Mr Muggles devant Hard Gay, qui commence à comprendre ce qu’il s’est passé et fond en larmes ! Hard Gay tape du poing sur le sol, ce soir est un soir à vite oublié : Men In Black s’il vous plaît !)

Raymond : On se croirait dans Jeux Interdits, quelle fin émouvante !

Jean : Maudit chien, il a blessé Edge ! Hard Gay n’a que ce qu’il mérite …

(La musique d’OBEY démarre dans l’aréna, The Rock et ses compères marchent d’un pas décidés vers le ring : WE ARE THE NATION OF DOMINATION ! Le People’s champion s’empare d’un micro et l’OBEY Team encercle Elvis Supreme, Hébus et Hard Gay. Mais PROVOCATION : Elvis Supreme arrache le micro des mains du Rock !)

Elvis Supreme : Fermes là le teckel ! T’es venu avec tes pimps pour nous resservir encore tes serments generics où tu accuses OUSK d’avoir abuser de la confiance d’Hard Gay pour faire un coup à OBEY, et à cause de nous vous êtes amputés de votre champion pour ce soir … Elémentaires mon cher Johnson, tu as tout à fait raison …
Donc ce soir tu veux venger Edge !?

(The Rock, très remonté, empoigne Elvis Supreme, élément déclencheur d’un bon gros bordel entre la OUSK et OBEY, Hard Gay se bat aux côtés de la OUSK, même Mr Muggles qui s’en prend à X-treme Rémy. Hébus réussit à renverser par-dessus la troisième corde Renée Duprée et B-Max avec une double Clothesline !)

Jean : Où est Crusher ?

Raymond : On s’en fout !

(Hard Gay et Mr Kennedy s’échangent des coups de poings en pleine face, Hébus arrive vers The Rock pour aider Elvis.)

Jean : Où est MVP ?

Raymond : On s’en fout !

(Mais The Rock se retourne vivement vers Hébus alors qu’il avait le dessus sur Elvis Supreme et ROCK BOTTOM sur Hébus ... The Rock se souvient d’Elvis Supreme et ROCK BOTTOM sur le neo-KING !)

Jean : X-treme Remy est là !

Raymond : On s’en fout !

Jean : En tout cas le Rock semble déchaîné ce soir !

(Que reste t’il pour The Rock ? Hard Gay, qui vient de bumper en dehors du ring Mr Kennedy ! The Rock, le fixe, cette fois c’est à son tour mais un japonais peut en cacher un autre, derrière Hard Gay, surgissent les forces spéciales japonaises !)

Jean : Oh non ce sont les YAKUSA !

Carl : Encore lui, il était pas viré définitivement de la MDWF ?

(Les forces spéciales japonaises immobilisent le Rock à coup de bombes lacrymogènes, si seulement ils savaient s’en servir, cela ferait moins mal au Rock mais ce dernier se retrouve assommer puis menotter, ils l’emmènent dans les backstages : MISSION ACCOMPLIE !)

Carl : C’est ce fameux ministre japonais qui a commandité cet enlèvement suite à ce qui est arrivé il y a quelques semaines.

Jean : Les japonais qui s’attaquent à The Rock par surprise, c’est Pearl Harbor 2 !

Raymond : OH NON encore un film de merde !

Carl : …

Raymond : Vous avez déjà vu The Rock dans un bon film ?

(Certains commandos japonais ont quand même réussit à se servir de la bombe lacrymogène et il reste pas mal de fumée sur le ring: Sa pique aux yeux, on se croirait aux bains-douches de Guetta sous DOP (Joke Of The Week, allez arrêtes toi Duprée, t'es bon à être embauché chez la bande Ruquier !).)

Une musique se met soudain à retentir dans l'arena. Non, ce n'est pas Titan sous son avatar n°4578, même si la musique semble plutôt du genre solennel...

Pom pom pompom
Pom pom pompom
Tinlinliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin...

GOOOOOOOOOOOOLDBERG !
GOOOOOOOOOOOOLDBERG !

Oh my God ! Encore une exclu que le grad Carl aura oublié de poster dans ses niouzes !
Goldberg, Da Man, l'homme au spear, le vrai, l'Orient-Express lâché à toutes vapeurs et se heurant la carosserie en avant contre la ceinture abdominale changée en chaire déformé que n'aurait pas renié David Cronenberg lors du tournage de la suite d'"ExistenZ", le véritable finish move certifié AOC nourri au grain et élevé en plein air, ma p'tite dame, pas la merde canadienne délivrée par la Carmen Elektra sous cellophane auquel on ne croit pas une seconde ! Ca va trancher, chéri !
La fumée se dissipe et la bête (non, on ne parle pas d'Hébus pour une fois !) est désormais sur la rampe d'accès. Sachant que le Rock était le premier à s'être fait tamponner lors de son premier come-back, va-t-on avoir droit à un remake, comme le savent si bien le faire nos amis les ricains pour voir du film Français sans jamais voir un seul Français ?
Apparemment, Hébus semble être intrigué par cette apparition: il est grand, carré, plutôt poilu...Il tente à tout hasard un signe de reconnaissance :

Zog zog broudaf ?

Ce qu'on pourrait traduire par un "Ami-ami ? Vice ?"

Goldberg monte sur le ring et semble être dans son élément, de la fumée à gogo il respire ! Mais il s'étouffe vite en se rendant compte que les artifices de son entrée son bien moins nocif.

Estrada : Hem...no. désolé, senor Goldberg, la fumée, les explosions, tout ça, ce n'était pas prévisto au programme. Et les studios paramounts et leur projet de film avec des luchadores ratés en mal de reconversion, c'est dans el studio d'à-côté: vous pouvez demander au Rock, il connait le chemin !

Tout penaud, le chauve le plus célèbre de l'histoire de la lutte après celui qui a hérité d'un poste de GM à la fédération part par la petite porte. El Natural s'en sentirait presque navré !

(OBEY se retrouve sans ses deux chefs, Rock-E et Edge. Hard Gay relève Hébus et Elvis Supreme et leurs montre du doigt (Dans la bouche d’Hard Gay c’est polis !) le reste de la team OBEY, Renée Duprée et B-Max se relève péniblement en dehors du ring mais Elvis Supreme accourt pour monter sur un coin du ring et se jette sur les deux coéquipiers …)

Raymond : Le ciel va tomber sur la tête du français !

(IT’S ARMAGGEDON FROM MEMPHIS ! Elvis Supreme a totalement écrasé Duprée et B-Max. De l’autre côté du ring, près de la table des commentateurs, SAUT DE LA HORDE sur Mr Kennedy à même le sol !)

Raymond : Hébus vient de montrer ce qu’était un main eventer au pisseux !

(Hard Gay et Mr Muggles se contentent de mordre les mollets d’X-treme Rémy, une nouvelle prise de soumission ? En tout cas X-treme Rémy essaye d’abandonner mais personne ne l’entend ! Hébus et Elvis Supreme remontent sur le ring alors que l’OBEY semble terrasser en dehors du ring.)

JBL est littéralement effondré.

Jean Brassard: Je sais bien, mais les votes ont été formels !

JBL: Ce...C'est une erreur, c'est un complot. Il y a eu manipulation des chiffres ! J'exige un recomptage ! Qui c'est qui s'est chargé de la validation de cette m***e ?

Carl : (se sentant subitement observé): Hé, mais je n'ai rien fait moi !

JBL: J'ai deu mots à te dire, bamboula ! J'exige un recompte des votes et je le veux MAINTENANT ! Je devrais te virer pour avoir fait planter le show de façon aussi basse mais si tu t'exécutes, je pourrais me senitr généreux et me contenter de refuser ton augmentation !

Carl : Mais...

JBL: Il n'y a pas de « mais » qui tiennent ! Mérite ton salaire, l'enfant indigne d'Axel Foley et de Régine ! Et cette fois, je veux assister personnellement au dépouillement des votes ! NOW !

Carl : (se faisant tirer jusqu'aux backstages par la chevelure. Ne vous inquiétez pas, les racines sont solides !): Mais puisque je vous dis que...aie...Tout a été ...aie...mais par pitié, écoutez-moi au moins, je...

Creation de OUSK & Mr Muggles

Allez on file en backstages, car oui ! Même pour les Awards, il y a des backstages ! Et on retrouve dans sa loge, devant un miroir, un Jason Fighting habillé en costard cravate ( He ! T’as les main moites ! ) qui ajuste comme il faut son nœud papillon. Le gros Ted a exigé à chacun de ses catcheurs de s’habillé classe pour l’occasion. ( On a même aperçut le gros Hebus avec une chemisette, il semblerait même qu’il se soit lavé pour la soirée ! Y’a pas à dire, les awards c’est magique…). Bref, Jason se prépare quoi, quand soudain quelqu’un toque à sa porte ! Il ouvre et voilà qu’il tombe sur un petit bonhomme, avec une feuillette dans les bras…

???: Bonjour Monsieur, je me présente, Marc Filippers, de l’association « Les petits orphelins d’Amérique sans parents ». Je suis ici car notre association a organisé une petite fête pour le début de l’année, et étant pas très loin d’où les stars de la MDWF organisaient un show, nous sommes tombé d’accord avec Mr Dibiase, qu’un des catcheurs de la MDWF viendrait faire un petit coucou à nos enfants…

Jason ( sourcil levé à la Rocky…Mais ne moins bien quand même ) : Et…Eu…Tu espères que je vais venir ? Moi ?

Marc : Ben…Pas vous en particulier, mais j’espère bien que vous n’allez pas refuser mon offre…

Jason : Attend attend, pourquoi moi ?

Marc : Et bien eu…En fait, j’ai essayé plusieurs loges avant la votre, l’une était marquée « absent, revient quand j’aurais trouvé Chris Benoit », la 2em dégageait une trop forte odeur de parfum et de transpiration…J’ai pensé que ce n’était pas bon pour les enfants…Ensuite, je suis tombé sur un homme, catcheur tout comme vous, qui m’a dit qu’il était trop occupé, mais qu’en venant dans votre loge, je trouverais sûrement mon bonheur…

Jason : Quelqu’un t’as dis de venir dans ma loge ? C’était qui le mec à qui tu as parlé avant ?

Marc ; Je ne sais pas, je n’ai pas eu le temps de lui demander…Il était plutôt âgé, avec une barbe…

Les gens qui ont un humour à toutes épreuves enchaîneront en disant « le père noël ? » Mais Jason lui, n’est pas comme ça, nan, il n’est pas con, il sait déjà qui est cet odieux personnage dont chaques choses qui pourraient emmerder Jason rendrait sa vie meilleur…Jason va dans la direction que lui indique le petit homme…Et revient, son impression c’est révélé juste…C’est bien le vieux Hunter…

Jason ( un peu plus remonté ) : Bon écoutes moi, je suis désolé mais je vais pas pouvoir venir donner le bonjour à tes enfants…J’ai plein de choses à faire, et il ne faut pas écouter les choses que te dis n’importe qui ok ?

Marc : Oui monsieur

Jason : Répètes après moi…Je n’écouterais plus jamais les conseils d’un homme qui a tout d’un mamouth, de la tête à la pilosité, et si je croise un de ses autochtones un jour, je ferais tout pour qu’il se fasse embarquer par les flics.

Marc : Oui je eu…Vous pouvez répéter ?

Jason : Nan bon laisse…Allez mecton, va demander à d’autre, je ne peux pas moi, passe le bonjour à tes petits orphelins…

Marc : Merci, mais eu, où croyez-vous que j’aurais plus de chance de trouver quelqu’un qui accepterait ma proposition ?

Jason : Attend une minute…Eu, continu un peu par là, tu tomberas sur un gros texan avec un chapeau texan, bref, tout ce qu’il y a de plus écœurant, lui risque d’accepter. Il glande jamais rien de toute façon…

Marc : Vous êtes sur ? Nan parce que j’en ai mare de courir les loges comme ça…Faut pas qu’ils se couchent trop tard nos gamins …

Jason : Ne vous inquiétez pas ! Allez surtout dégager maintenant !

Nous ne verrons pas la suite des aventures de ce Marc Filippers, mais l’histoire nous dira qu’il ressortira des backstages en civière, après une clotheline from hell dans la machoire…Faut dire que insulter JBL pour son égoïsme c’est pas très cool…Y a que la vérité qui blesse comme on dit…

Jean : Et on passe à la prochaine catégorie rapidement !

Et ça continue, encore et encore. IF YOU SMELL LALALA WHAT THE ROCK ISS COOKIN'! Oh deuxième présentation du Great One de la soirée, cette fois pour une catégorie d'une tout autre importance puisqu'il s'agît de celle de la tête d'affiche la plus surestimée de la MDWF ( +1 )

The Rock : Yeah Yeah Shut up tas de nazes, don't sing the Rock name. Bon trève de bavardage puisque le Great One est à nouveau dedans vous pour vous dévoiler l'award de la tête d'affiche la plus surestimée de la MDWF. M'eest avis qu'une belle brochette de glandeurs étaient nominées vu le niveau et vu ce qu'on arrive à faire gober à la foule avec une jolie vidéo et des replays de finishing moves qui font du bruit.

Yes you can't see me

Mais c'est peut-être qqun d'autres pisque bon dieu sait que le Great One en a croisé des charlots dans les couloirs. Tata Razor Ramon, championne des minorités et du dos tourné, type qui a réussi à faire couler la fédération sur son seul nom. Attendance des shows pendant son régne ? 12 dont 11 invités, le racing club de Toulouse. Juachin machin chose ? Bah le Rock va pas vous en parler pour une simple est bonne raison, le Great One ne sait même pas qui c'est! TRUE STORY. On sent les mecs qui débraquent avec du charisme sous le bras.

Baudruche Suprème ? Non mais sérieusement hormis prendre ses jambes à son coup quand il a vu sur la porte des vestiaires qu'il devait affronter le Great One il a fait quoi ? Ok les vendeurs d'hot dogs se baladaient en ferrari quand il était là, faut lui laisser. Eh! don't be cruel, c'est pas évident d'être un bon catcheur quand on frôle le mètre 10 pour 300 kilos.

What else ? Arghh fuck that ce qu'il faudrait c'est un prix collectif, il y'a tellement de winners possible que le Great One ne voit pas d'autres choses. Allez on va tuer le suspens, le Rock ouvre l'enveloppe

Et il le fait ce con, il ouvre l'enveloppe.

The Rock : And the winner, enfin on se comprend, is ....

Titan !

Shit c'est bien trouvé, le Rock l'avait presque oublié celui-là. Back to memory lane. Léstat Dragonball roi des discours interminables, champion de l'ennui toute catégorie, empreur des visites dans les orphelinats et du bricolage dominicale. Qui d'autres que lui pour ce prix ? qui ? Non non on en tiens un bon. Ce gros, parce qu'il était gros sur la fin hein, même que les régimes dissociés pouvaient rien faire pour faire réduire son gros cul, c'est la baudruche ultime. La plus grande fraude de l'histoire depuis le cd de Paris Hilton.

On parle là d'un type qui a perdu 80% de ses matchs à la fédération mais qui pourtant semaines après semaines avaient d'autres opportunités offretes à lu, et le mec fonçait droit après chaques défaites sur son blog se pleindre du complot qui l'empêchait d'être numéro un sur l'affiche. Tout y passé, du staff en passant par les aliens de l'espace qui avaient mis du GHB dans son lait, ils les a toutes faites. Eh! le prince de la nuit, ouais parce que le mec pensait plus ou moins être une créature des ténébres, faut pas chercher, d'après la rumeur c'est l'enfant naturel de Sabine Paturel et de Rael le type qui aurait vu des mecs verts au détours d'un bois.

Bon ils l'ont vite balancé à la nature. Putain même pour eux c'était un boulet, fallait voir sa gueule. A côté Cinoque des Goonies c'est Georges Clooney en mieux et personne n'a jamais rien pu faire pour l'odeure. Moche, gros, taré comme un veau malade, parano, de mauvaise foi. Jolie destinée. Et le pire c'est qu'il a été champion du monde le type ! TRUE STORY. Bon c'était contre Bafftech mais quand même, en principe le Titoune quand il est face à un mec qui arrive enchainer un headlock et un demi-souplex il perd c'est mathématique. Son cerveau n'arrive pas à suivre plus de deux prises.

Bien faut abréger parce rien que de parler de lui, les ratings baissent comme à ça grande époque celle où ils nous bassinait trois plombes sur des sujets d'héroic fantasy, comme quoi il avait eu +3 en armure et que maintenant on allait tous voir, qu'un orc unijambiste lui avait promis amour et plus d'ennui gastrique et qu'il avait un foulard anti-prise en quatre.

Allez Titus sans rancune, le Great One s'occupera de balancer ton award aux ordures, un peu comme il l'a fait avec ce que certauns appellent ta carrière. Salutations la grande.

Zou le Great One se casse. Un petit coup de gros yeux avant et c'est plié on ferme la boutique

Titan

TOUT EN HAUT… des couloirs du lieu ou se tient les awards car il est banni du Building d’OBEY, Mr Fatu est adossé a un mur, près d’une cabine téléphonique. Oui Mr Fatu utilise une cabine téléphonique même s’il a un portable, parce qu’il avait envie de s’adosser au mur pour prendre une pose classe et décontractée… pourtant décontracté il ne l’est pas, loin de là, il est même carrément nerveux, en pleine conversation.

Mr Fatu : Je te dis qu’il a tout fait foirer ! Tout. Duprée est devenu incontrôlable. Il a viré tout le monde un par un. Il a carrément ligoté Max et Charming, suspendu Triple H au dessus du vide. Il m’a carrément fait éjecter du building par tobogan et et il a fait changer les serrures et les alarmes du building…. Il est dingue, dingue.

...

Mr Fatu : Contrarier ? Ca fout tout en l’air oui…

...

Mr Fatu : Bien sur que oui que je vais agir. Mais je suis isolé maintenant. J’ai besoin de ton aide…

...

Mr Fatu : Ce plan a été fait sur mesure pour toi, après tout. Il est temps que tu sortes de l’ombre mon ami…

...

La caméra coupe.

Jean : Intéressant tout ça. Bon, passons à la suite !

La cérémonie des MDWF Awards bat son plein. Maintenant, il est l’heure de passer à la catégorie du « Meilleur Manager » de la MDWF. Rappelons que l’année dernière, ce prix avait été remporté par Armando Alejandro Esssssssssstrada ! Mais qui va présenter cette catégorie ? Ce n’est nul autre qu’un grand Champion, un homme qui a eu une très belle année 2007 au sein de la MDWF…TRIIIIIIIIIIIIIPLE H accompagné de sa femme, Stephanie. Le couple monte sur la scène et prend place.

Triple H : Bonsoir Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs !

Stephanie : Bonsoir !

Triple H : ça va chérie, tu passes une bonne soirée.

Stephanie : Oh que oui. Et même une très bonne soirée bientôt. Il y a une très bonne ambiance.

Triple H : Pourvu que ça dure !

Stephanie : C’est bien parti pour !

Triple H : Si nous sommes là ce soir, c’est afin de présenter la catégorie du ou de la « meilleur manager » de la MDWF. Chacune des personnes nominées pour cette catégorie a une très bonne influence sur son lutteur.

Stephanie : Je confirme. Un manager est avant tout un conseiller et un soutient pour son lutteur. C’est une personne clé.

Triple H : C’est indéniable. Mais il faut savoir que les personnes nominées sont devenues bien plus que de simples managers. Ils sont devenus des personnes de références. Des incontournables de la MDWF. Je vous rappelle les nominés.

Stephanie : Que du beau monde !

Triple H : C’est exact. Il y a eu beaucoup de votes !

C’est cela oui…

Triple H : Tous méritent de remporter cet Award !

Ils disent tous ça.

Triple H : Mais, il n’y a qu’un seul gagnant.

Triple H ne serait-il pas le frère caché de Nikos ?!

Triple H : LE meilleur manager de la MDWF en 2007 est une personne aussi connue que son lutteur…

Stephanie : Oui !

Triple H : …cette personne a déjà managé d’autres lutteurs par le passé…

Stephanie : Oui !

Triple H : …cette personne a déjà été General Manager dans une autre fédération…

Stephanie : Bon, allez, trêve de bavardages et de suspenses, je suis très heureuse de recevoir cette récompense. C’est pour moi un immense honneur. Je suis la preuve que, même si je suis la fille de, je suis capable de réussir seule ! L’influence de mon père n’a rien avoir avec ce succès. Je tiens à remercier toutes les personnes qui m’ont soutenues jusqu’à maintenant, ainsi que…

Triple H : Mais que fais-tu ?

Stephanie : Quoi ?! Eh bien, je célèbre ma récompense.

Triple H : Mais, désolé de te l’annoncer, mais ce n’est pas toi la gagnante, c’est Armaaaaaaaaaaando Alejaaaaaaaaaaaaaandro Essssssssssssssstrada !!! Ah ah !!

Stephanie : Quoi ?!! Mais d’après tes critères …je corresponds !

Triple H : Eh bien, il est aussi connu que la personne qu’il manage, il a déjà managé d’autres lutteurs, Umaga, et il a été General Manager d’une autre fédération, il a été General Manager de la ECW. Je vous demande donc d’accueillir sous les acclamations, l’Homme qui remporte deux années consécutives l’Award du Meilleur Manager !! Armaaaaaaaaaaando Alejaaaaaaaaaaaaaandro Essssssssssssssstrada !!! Ah ah !!

Welcome to the Jungle !
Sous vos applaudissements, comme dirait Jacques Martin, la chanson des Gun'nRoses retentit dans la salle. On sait tous ce que ça veut dire au sein de la MDWF: It's time it's time it's Natural Time ! Comme toujours, le protocole reste immuable, Estrada gobant littéralement toutes les clameurs du public, se laisse précéder par...par...
...
Par personne en fait. Pour le coup, là, il est venu tout seul !

Triple H:Bien alors Monsieur Estrada, vous n’êtes pas venu avec votre protégé ?

AAE : Hum, buena cuestion... En fait, nous avons eu quelques petits soucis dans les coulisses por le rendre un poco plus, como dire...présentable. El Campeon est parfois un poco tête de mule à ses heures. Ma rien de byen grave, todo sera réglé au plus vite !
Buenos dias, public, buenos dias, Hunter, et...senora...

Stephanie (telle une personne qui aurait perdu à l’Euromillion d’un chiffre…je ne sais pas ce que ça fait, mais ça doit être bien rageant !!) : …bonsoir…

Triple H : Bonsoir Mr Estrada et félicitation pour cette récompense. Vous la méritez!

Estrada prend délicatement le trophée tout en serrant la louche du Game d'une main bien virile. A en voir le regard qu'il jette, cette récompense lui fait plaisir ! On dirait Gollum devant son anneau (“my preciousssssss !”).

AAE: Muy byen...Muchas gracias, senor Hermsley. Cuando byen même je connais mes capacidades, cette récompense me va droit au coeur. Sinceramente ! Ce trophée n'est pas seulement une médaille que l'on ajoute à son palmarès come un luchador rajoute une cinturon à ses hanches, c'est le résultat d'un vote de l'ensemble d'el public et de la profesión. C'est le signe que todo el mundo de ce milieu, présent ici dans cette salle sait que votre vision du business est la buena. La reconnaissance ultime. Ce n'est pas possible de faire plus gratificante que cela !

Applaudissements sincères dans la salle. Y'a pas, finalement il se débrouille pas si mal dans le registre du “top-face”, en fait !
Quoique la miss McMahon n'applaudit pas, elle...

AAE: Et cette vision qui fait encore une vez l'unanimité aujourd'hui est on ne peut plus simple: come vous l'avez si byen souligné, Mr Hermsley, même si la concurrence a été rude cette année, être un manager, ça ne s'improvise pas, c'est un métier. Il faut haber de l'expérience et du talent pour s'y distinguer ! Ce n'est pas por nada que, dès le primero jour que j'ai mis les pieds dans cette compagnie, j'ai ouvert la brèche et marqué l'historia de la federacion: à l'époque et même encore maintenant, mucho trop de personnes appelaient “manager” un faire-valoir /potiche là por faire de la figuration, et come de par hasard les tres quarts du temps de sexe féminin. Hé, la MDWF, ce n'est pas el Sunset Boulevard !

Stéphanie McMahon, qui semble vexé:Hey le cubain-là !! Je suis tout aussi expérimentée et professionnelle. Et JE suis du sexe féminin ! De plus, il est beaucoup plus difficile de manager un homme, qu’une espèce de Bête à poil !

Triple H:Monsieur Estrada, malgré tout le respect que j’ai pour vous, je ne suis pas d’accord avec vous. Une femme est tout aussi compétente qu’un homme ! Ce n’est pas une question de sexe, mais de personnalité et de compétences !

AAE: Ah ma no, Hunter, calme-te, je ne disais pas ça por te ! Je sais très byen qui tu es: tu es “The Game”, “the King of Kings”, tu a mucho trop d'expériences dans el circuit por te réléver aussi approximatif ! Et entre nous, je te comprends: me aussi, je suis un homme, et je n'ai nada contro les présences féminines, si tu vois ce que je veux decir...-clin d'oeil-

Triple H sourit. Curieusement, ça ne semble pas trop plaire à sa compagne...

AAE: Partir sur el circuit, revenir fatigué ma en sachant que sa gentille petite dona t'attends à la maison en ayant préparé un bon petit plat et va byen s'occuper de te pendant la sera pendant que te tu te reposes peinard... Et plus si affinités, ha ha ! Je n'ai nada à rediscuter, c'est el idéal de tot membre de la gent masculine qui se respecte et donc je le partage pleinement !

Triple H:Il est vrai monsieur Estrada que la gente féminine est sacré luxe. Elle nous facilite la vie. Elles sont toujours là pour un plus de réconfort, et même de corps à corps ! Je suis sûr qu’à Cuba, il doit y avoir des filles calientes et toutes dévouées à leur homme !

Stéphanie commence à ne vraiment pas aimer la tournure que prend la conversation !

AAE: Et puisque tu es un hombre d'expérience dans ce domaine, tu seras d'accord avec me por dire que tant que ça reste dans ce cadre, todo va byen. Ma qu'il ne faut pas non plus leur laisser troppo d'initiatives. C'est qu'elles deviennent rápidamente autoritaires, limite casse-pieds. On les laisserait faire, elles te régenteraient ta vida à la baguette ! Il faut saber imposer des limites, chacun dans son domaine et les moutons seront byen gardés ! El management, ce n'est pas la même cosa qu'une relacion avec son époux o la bonne tenue d'une casa !

Triple H:C’est pas faux. D’une part, il ne faut pas mélanger la vie professionnelle et la vie privée, sinon, on ne s’en sort pas. C’est pour cela qu’il faut fixer des limites comme vous dites. On a chacun nos domaines de compétences. Stephanie est mon œil extérieur. Elle me permet de prendre du recul et de me donner des conseils, mais je reste LE principal intéressé ! Je suis le seul maître de mon destin !

Et là, naturellement, c'est plus que Stéphanie ne peut le supporter. Elle pique une crise, trouve scandaleux qu'un tel trophée ait pu être remporté par un tel macho intoxiqué à coups de barreaux de chaise. Et enguirlande Triple H au passage qui aurait pu la défendre mieux que ça au lieu de sourire. Tas de phallocrates, m'en vais vous les dresser, moi, tu vas voir ! Stephanie part énervé!

Triple H:Ah mais chérie, ce n'est qu'un objet! Il ne représente en rien les compétences indéniables que tu as, et le bonheur que tu m'apportes!

Triple H part rejoindre sa femme dans les vestiaires. Ah, Amour, quand tu nous tient! Mais juste avant, il murmure quelque chose à Monsieur Estrada, eh oui, il ne veut pas que sa femme entende ce qu'il va dire. Pas folle la guêpe, il veut que ça s'arrange! Il veut faire Gouloum Gouloum dans la case ce soir surtout! Quoi Triple H, macho ?! Non, c'est un homme qui a besoin d'amour, bien sûr!

Triple H (Murmurant): Encore félications Señor Estrada!

Armando Alejandro Estrada

Jean : Bon Mesdames et messieurs, il est maintenant le temps d’élire, le meilleur clan 2007 !

Nouveaux applaudissements…On entend des « OUSK ! OUSK ! OUSK ! », des « PUNISHER PUNISHER !!! » et même un gros connar qui gueule « DX DX DX !!! »

Jean : Cette année a été riche en clan, notamment une grande guerre a éclaté entre 3 clans, les Punishers, OBEY et OUSK . Bien évidemment, les votes ont été très serré pour cette partie, même si de mon point de vu, OBEY sont les grands vainqueurs sans hésitations…Malheureusement je ne suis pas le seul à voter, et je sais que de nombreux glandu auront voté OUSK ou encore pire les Punisher…Bon passons maintenant aux…

Mais il est interrompu par une musique…OH MY GOD !!!! C’est Paul Bearer !!! L’ancien manageur de Lestat Dragonheart, et coach des Punishers !!! Jean le regarde arriver étonné, et le gros Paul s’avance et prend le micro !

Paul : Bien le bonsoir à tous ! Vous vous demandez sûrement pourquoi je suis ici…Tout simplement car j’ai reçu une invitation spécial pour ancien membre de la MDWF…Mais bon, j’avais juste prévu de passer une soirée tranquille à voir qui des membres de la MDWF serait récompensé…Mais qu’en j’entends encore une fois des insultes au nom de Punisher, je ne peux m’empêcher de venir ! Jean ! Tu passes tes soirées de Payback à critiquer les Punishers, même quand ils ne sont plus là ! Tout le monde revient à un moment à dire que les Punishers ont été le 3em clan de la fed…Nan nan et nan ! Les Punishers mené par le grand Lestat Dragonheart ont été plus que présent dans cette guerre ! Et regardez maintenant, quand on parle d’un clan, on en revient à parler des Punisher, et les Punishers ne sont toujours pas mort ! Black Jay continu de porter le nom de Punisher ! Alors que quand on regarde où est le sois disant clan dominateur maintenant, à savoir OBEY, on se dit que finalement, les Punishers n’étaient le clan le plus ridicule de la fed, loin de là ! Alors maintenant je vais vous laisser, en espérant que vos votes ont été fait avec beaucoup de sagesse, le plus haut vous en remerciera…

Le public, plutôt étonné de l’apparition de Paul Bearer, applaudit timidement…Jean, lui, reste bouche bé…

Jean : Et bien eu…Merci Paul pour cette…Intervention…Place aux résultats maintenant ! Et le vainqueur du meilleur clan de l’année est…

OBEY

Jean : Ah en voilà une bonne nouvelle ! Même le gros Paul n’aura pas put changer ça ! Désolé Paulo, mais tes Punishers restent toujours des perdants !

Le thème de l’agence tous risque retentit dans la salle... du coté de la réalisation, on se la joue Brian de Palma et split-screen pour capter la réaction de tous les ex-membres d’OBEY répartis dans la salle. Si IRS, tout de même membre fondateur, reste de marbre, The Rock semble satisfait et applaudit… lui-même ? Tout comme Triple H d’ailleurs. Pas de traces de B-Max, Charming X-Treme ou encore Mr Kennedy par contre… et deux seuls hommes se lèvent pour aller quérir la récompense. Le premier est celui qui en a été le leader le plus longtemps, Edge. Le second en est le dernier survivant, René Duprée. Chacun d’un coté de la salle, et presque pile en même temps, les deux anciens amis montent sur scène et se croisent inévitablement. Edge prend les devant…

Edge : Hey, mais c’est René Duprée… alias Mr OBEY.

Duprée lance un sourire en coin à Edge.

Edge : Et quand on s’appelle Mr OBEY, il semblerait normal d’être celui qui aura le privilège de recevoir ce trophée, non ? Ah, mais y’a quand même un petit problème qui subsiste… ce soit disant Mr OBEY est bien celui qui a réussi l’exploit de couler à lui seul le plus grand clan de toute la MDWF, le même qui avait le socle le plus solide, le plus grand nombre de lutteurs, le plus grands nombres de lutteurs de talent même. Alors si tu veux bien m’excuser…

Edge s’approche du trophée tel Indiana Jones devant l’idole en or au début des aventuriers de l’arche perdue… sauf que lui il l’arrache des mains de BJB, pas le temps de rigoler.

René Duprée : OBEY est mort quand tu en étais encore le patron ... Nous étions tous là, quasiment agonisants, mais dans ta folie ultime tu ne nous voyait pas ... Trop fier que tu étais d'avoir un titre, trop fier de battre un record de longévité. Trop fier alors que ce titre tu l'as eu grâce à moi, et à Elvis Suprême, comble de l'ironie, non ?
Moi j'ai agis pour le bien de tous, j'ai fait tout ce que je pouvais pour faire vivre ce clan, et il vit toujours à travers moi. J'aime ce clan plus que pas mal d'autres choses en ce bas monde. Et je sais que j'ai bien agi, pour lui et moi.

Duprée en profite pour arracher le trophée des mains d’Edge.

Edge : Tu rigoles ? Le but initial d’OBEY était de réunir l’élite du milieu, mais également de prendre sous notre aile de jeunes lutteurs et de les former pour qu’ils deviennent nos égaux. C’est ce que j’ai fait…

René Duprée : Mais il a atteint son but initial. Il est composé du meilleur. Le French Tippler René Duprée Mr OBEY !! Que ce soit toi qui ne méritait pas d'avoir des alliés tel que nous ou ces incapables de XCrusher, Max, Rémi ou Triple H qui ont trahis le clan, je les ai juste remis à leurs places. Ils se sont servis de moi pour s'élever. Tandis que toi tu te servais de moi pour rester au sommet. Bloquer des deux côtés je n'ai encore jamais pus toucher l'or ...

Edge : Non non, laisse moi finir. Ce n’est pas grâce à moi que quelqu’un comme B-Max a pu battre des Titan ? Que Triple H ici présent, a ENFIN pu mettre la main sur le titre Wall Street ? Qui sait, si au lieu de tout détruire tu avais su attendre ton tour, c’est un duel entre deux membres d’OBEY qui aurait lieu dans le main event d’AAMIII, et pas un duel 100% OUSK, clan dont l’importance est purement anecdotique et qui s’en sort miraculeusement comme « survivant de la guerre des gang » grâce au génie de Mr Duprée… heureusement les gens ne se sont pas trompés dans leurs votes et que je vais pouvoir mettre ça sur la cheminée de ma luxueuse barraque à Los Angeles…

Et c’est reparti pour un tour ! Edge arrache à son tour la statuette des mains de Duprée ! Ca commence un peu à chauffer entre les deux, on sent qu’ils vont pas tarder en venir aux mains… quand quelqu’un fait irruption sur scène…

René Duprée : Tu as raison, personne ne s'ets trompé dans ce vote, ils votebnt pour le clan d'OBEY, et qui est OBEY ?? Mr OBEY !!! Cet Award me revient de droit étant donné que je suis le seul membre d'OBEY actuellement !

Quand au match de AAMIII ... J'avoue que le Hébus vs Polonais n'ets pas très engageant et je m'accorde sur un point avec toi ... Un Edge vs Duprée serait autrement plus intéressant ... Mais ceci est toujours possible, non ??

??? : Votre naiveté est presque attendrissante… regardez moi ces deux mégalos en puissance, entrain de se disputer sur le cadavre de leur défunt papa, pour savoir qui en aura l’héritage. Excusez moi Minus & Cortex, mais s’il y a quelqu’un qui peut se vanter d’être « l’âme d’OBEY » comme tu le dis si bien Richard, ça ne peut être que moi…

Cet homme n’est nul autre que Mr Fatu, également présent dans le clan depuis le début, directeur de casting, chef des relations publiques ou encore homme de l’ombre, il a accompagné OBEY pendant toute son existence. Inutile de préciser qu’Edge et Duprée sont on ne peut plus surpris de son apparition.

Edge : Et puis encore… c’est pas au rythme d’une apparition par mois, et en passant le reste de ton temps sur la plage avec Dibiase que tu vas nous faire croire qu’OBEY c’est toi…

René Duprée : Pour une fois je suis presque d’accord avec Kojak…

Mr Fatu : Vous apprendrez qu’il y a parfois une grande différence entre ce qu’on peut voir et ce qui se passe en réalité. Qui est présent depuis le début, qui a toujours eu un role de plus en plus importante au sein du clan, qui tire les ficelles ? Qui a organisé le fameux putsch de Duprée par exemple, qui l’a poussé à poignarder César ?

Edge : Oh bravo Fatu… tu sais manipuler des abrutis comme Duprée et les pousser à faire des conneries encore plus énorme que ton derrière... tu es décidément un grand gourou. Je crois qu’on devrait tous s’incliner devant le Parrain d’OBEY !

Mr Fatu : Epargne moi tes sarcasmes Edge. Tu crois que je ne t’ai pas bien eu toi aussi ? Tu sais ta « petite » crise de paranoia de 3 mois, quand tu avais peur de tout et de tout le monde, quand tu voyais non pas des gens qui sont morts mais des CM Punk partout, quand tu as totalement flippé et que tu as perdu ton titre de la façon la plus minable qui soit… hey, ça aussi c’est moi !

Edge : …

Mr Fatu : Et oui… et tu sais ce qui est le plus drole ? Ce que je n’aurais sans doute pas réussi à te faire péter les plombs sans l’aide de quelqu’un que tu connais bien. Un quelqu’un qui aurait du suite au putsch, sortir de l’ombre et devenir le nouveau leader d’OBEY, un associé digne de moi et digne de co-diriger le groupe avec moi… mmh malheureusement Duprée a tout fait foirer, mais après tout…

??? : … … Il n’est jamais trop tard…

Encore un « ??? » qui vient nous interrompre, merde à la fin ! Mais cette fois ci, c’est un véritable choc dans la salle ! Dans un costard flambant neuf, un homme qu’on avait pas revu depuis bien longtemps apparait sur scène, et vient se mettre aux cotés de Mr Fatu. Il s’agit de CM Punk !

CM Punk : … Surprise !

Edge : Toi... !

CM Punk : Oui, moi. En même temps, tu croyais vraiment qu’on avait engagé une centaine de sosies pour te faire péter un câble ? Non non, c’était bien moi, depuis le début !

Edge : Oui… en même temps ça aurait été difficile de trouver des sosies avec les cheveux aussi gras.

CM Punk : Ne me lance pas sur les cheveux, tu n’es plus vraiment en position de force aujourd’hui Edgy…

René Duprée : Alors Punk était le mystérieux allié de Fatu ? Mouais, Punk voulant mettre la main sur OBEY,ça sonne pas très bien… on dirait un mauvais rebondissement de Plus belle la vie.

CM Punk : Il faut que tu saches Duprée, qu’à l’époque ou tu étais encore un minable midcarder – un peu comme aujourd’hui en fait – j’ai eu un grand role dans la construction de ce clan. Après tout, si ce vieux serpent d’IRS et son lèche botte déplumé ne m’avait pas viré au profit de Rocky après ma défaite contre lui pour le titre, ce clan ne serait jamais né ! Et quelle délicieuse vengeance ça aurait été de lui rendre la monnaie de sa pièce, de lui prendre son scalp et sa place au sein de son « bébé »… je crois même que j’aurais renommé le clan en Ratings Boosters, ce nom m’a toujours plu !

Edge : Et quel dommage, tu arrives trop tard… un énième come back raté pour Punk, quelle surprise.

CM Punk : Raté ? Non ce coup ci je ne reviendrai pas pour rien… je crois que moi et Mr Fatu avons des comptes à régler avec René. Nous n’aimons pas vraiment voir nos plans contrariés. Ah oui et au fait, merci pour ça…

Au tour de Punk de s’emparer de la statuette, l’arrachant des mains d’Edge.

Edge : Hey, c’est à moi ! Et Duprée aussi est à moi d'ailleurs !

CM Punk : On peut s’arranger. Un truc à trois ? Ca nous rappellera nos fêtes d’après matchs dans les loges, hein Edgy…

René Duprée : Triple Threat hein ? Ca me dit bien… rappelle toi Punk, à l’époque ou tu étais un main eventer – et dans ton cas, on peut dire que les choses ont bien changées – René Duprée de la WCF s’était mérité le surnom de « Ratings Boosters Killer » en vous battent tout deux successivement…

Edge : Coup de chance…

CM Punk : +1.

René Duprée : Et ça, c’est un coup de chance ?

VLAN ! Duprée balance une grande droite à CM Punk, qui en perd sa statuette ! Immédiatement, Edge réagit et s’en prend à Duprée, presque pour venger Punk… de la réconciliation dans l’air ?

…

NON ! Car Edge profite que Punk soit sonné, au sol, pour lui balancer un bien vicieux coup de pied ! Ce qui permet à Duprée de revenir dans la partie et de projeter Edge tête la première dans la pupitre ! Black Jay Brawler, devant ce bordel, choisit de s’esquiver. Quant à ce couard de Jean Brassard, il est déjà loin ! La bagarre continue, et alors qu’Edge & Duprée se battent férocement, c’est au tour de CM Punk, bien aidé par Fatu, de frapper dans le tas !

Les agents de sécurité débarquent enfin pour tenter de séparer tout ce petit monde… un homme en profite pour se glisser discrètement sur scène. Enfin discrètement, il faudrait encore qu’il ne porte pas un ridicule pyjama moulant red qui rappelle les plus belles heures des Power Rangers… oui vous l’avez bien reconnu, il s’agit du légendaire ( ? ) MVP, qui s’empare de la statuette, et se barre discrètement en coulisses avec !

MVP euh… non, OBEY

Il était une fois dans l'Ouest des vestiaires.

AAE: Mets-ça.

Hébus: ONKR !

AAE: Mets-ça, je te dis, salchicha ! C'est une sera spéciale aujourd'hui, il ya un certain « Dress Code » à respecter ! Fais donc un esfuerzo à ce niveau-là, por une vez !

Hébus: Golo zuk zuk.

Re-bonsoir, donc, amis télespectateurs. Pour ceux qui viendraient de nous rejoindre, nous dirons simplement ceci: bienvenue aux MDWF Awards 2007, la moins chiante des cérémonies chiantes avec des trophées en toc et des potiches en robe de soirée (comment ça, j'ai piqué ça quelque part ? T'oserais insinuer que je suis un plagiaire FAPWtiste? C'est ça, hein, tu te permettrais ça, toi le glandu derrière le PC ? T'ention, hein, j'ai suivi un entraînement militaire à « Phoenix Wright », en moins de temps qu'il ne faut pour dire « chat-bite », j'te colle un procès au cul, moi !).
Mais revenons à nos chèvres: donc, comme pour toutes les soirées de ce type, tout le monde est conquis par la mode du tuxedo et des souliers vernis. Tous ? Non, un villageois de la MDWF résiste encore et toujours à l'envahisseur, et alors que la soirée est déjà entamée, ça commence à devenir un pouième gênant...

AAE: Ce n'est pas come si je te demandais de mettre todo la panoplie, de toutes façons, il n'y a pas de pantalones à ta taille. Ma au moins le haut, c'est un minimum ! Et col fermé, hein, porque la mode du poitrail venu exhibé en público, ce n'est pas approprié por ce genre d'évènements, et en plus, c'est ringard !

Hébus: Akala hok !

AAE: Como ça, je peux parler ? Hé, je te signale que ma camicia n'est ouverte que d'un bouton en-dessous: ça s'arrête en haut de la pecho. C'est mucho plus classe, ça reste chic et ça donne un côté viril ! La camicia completemente ouverte, ça ne fait pas macho, ça fait Johnny Halliday à la sortie d'une murge !

Toc toc toc !

La voix de Kevin Nash, derrière la porte: Hey, petit, appuies sur le champignon, ils ont ouvert la buvette mais ça ne va pas durer éternellement !

La voix de Razor Ramon Hard Gay: WOOOOOOOOOOOOOOOOOH, alors Bubus-san, on fait sa coquette ? Je peux t'aider si tu veux, je sais déjà quel attirail ajouter juste au niveau de la ceinture. Et quelle ceinture, si tu vois ce que je...

AAE (qui commence à être horrifié par la tournure des évènements): No, no, NO ! Muchas gracias, ma ce ne sera pas la peine ! On fera, euh...sobre, c'est ça, sobre ma efficace ! Te et Big Kev, partez au zinc sans nos, on vous rejoindra plus tard !

La voix de Kevin Nash: Ca marche ! Et si tu veux voir la taupe en paltalon à pinces et les quatres dalton du pauvre, ils sont au stand de Mario Kart !

Les voilà à nouveau seuls à seuls. Non, pas en amoureux, tas de nains pas fins !

AAE: Muy byen...Et n'oublies pas el discours. Si si, te aussi, por una vez, tu vas dire quelque chose ! Tres vez nada, on commencera par la base, ma ca fera son petit efecto, ça sera d'enfer, ha ha ! Répète après me: Bonsoir !

Hébus: Gronk ?

AAE: No, pas gronk: Bonsoir !

Hébus: B...wuk.

AAE: Bueno, c'est un début: Bon...soir. Hey, même me qui ne suis pas doué en lenguas, j'y arrive ! Allez ! Bonsoir !

Hébus: Bu...bu...

La soirée va être longue...

AAE: Bon... On va y aller lentamente, mucho lentamente...Bon...

Hébus: Bon...

AAE: ...soir !

Hébus: soir...

Ca y est ! Là, on dirait qu'Estrada vient de voir la Sainte vierge. Pour ceux qui croyaient en la réincarnation, ne cherchez plus où est passé l'âme de Bernadette Soubirous !

AAE: Muy byen ! Voilà, cuando tu veux ! Et maintenant, el todo en attaché ! Bonsoir !

Hébus: Blagrezu !

AAE:...

Mouais ben...c'est pas gagné. Game over, same player shoot again !

Jean Brassard: Et toujours sans transition, nous passons désormais à la remise de l'award de la meilleure révélation de l'année. Cette remise est faite par Teddy Long ??

HOLA HOLA HOLA !!!

Teddy Long : Hmm..

La foule ne semble pas connaître cet individu.

Teddy Long : C’est moi, Teddy…

Au nom de Teddy, la foule exulte. Elle doit penser qu’il s’agit un remix noir de l’ancien président Ted DiBiase.

Teddy Long : Mais je n’ai pas de barbe, ne me confondez pas avec quelqu’un d’autre.

Le soufflet retombe.

Teddy Long : Bon puisque vous avez tous l’air content de me voir, je vais faire un petit discours.

YOU SUCK YOU SUCK

Teddy Long : Bon, j’annule le discours !

OH YEAH !!

Teddy Long : L’award de la meilleure rivalité est remis à :

OBEY vs OUSK

Teddy Long : Salut bande de nazes !

Jean : La suite allez. C’est l’award du lutteur qui a le plus de chance de devenir champion en 2008. Et pour remettre ce prix, accueillons le lauréat de l’année dernière. Rappelez vous, il a reçu cet award lors de la toute première cérémonie, et quelques mois plus tard, la prophétie s’est réalisée… c’est tout ce qu’on peut souhaiter à son successeur. Mesdames et messieurs, Edge !

Edge fait son arrivée sur scène, en tenue de soirée, toujours très élégant… sauf pour le bandana sur la tête, n’est pas Hulk Hogan qui veut. Qui veut d’ailleurs ? A part Carlos Fisher. Envoyez moi votre réponse par MP mais en attendant l’ex-Million Dollar Champion est devant le pupitre et il s’apprête à faire son speech introductif.

Edge : Cet award est plutôt un bon souvenir pour moi. Pare que c’est un des nombreux trophées que j’ai reçu l’année dernière et qui ornent désormais ma cheminée, mais aussi parce qu’il m’a plutôt porté chance… je dois l’avouer, pour une fois, vous avez eu l’œil en me donnant cette distinction ! Enfin bon… fallait pas être voyante non plus hein, car c’était plus une évidence qu’autre chose. Cette année ça va être différent. Plus d’évidence. On a là une bande de midcarders inintéressants, qui pour la plupart ont déjà essuyés moults échecs, même pour des titres secondaires. Et le but de cet award, et de nous faire croire que l’un d’eux réussira à percer…

Nous faire croire qu’il y aura du sang neuf, et non pas qu’Hébus deviendra pour la 3ème fois champion, et non pas qu’Edge viendra saisir son droit de rematch et lui bottera – comme il l’a toujours fait – le cul pour récupérer son or. Bref, vous faire croire qu’en cette nouvelle année le titre ne tournera pas encore autour des mêmes personnes. Mais ça n’arrivera pas, les accidents comme Hard Gay ou Juachim, on a vu ce que ça donne… je pense que les têtes pensantes, là haut dans leur building – non pas celui là – joueront la sécurité en laissant en haut de l’affiche ceux qui ont un minimum de savoir faire. Mais bon, il faut bien vous laisser un peu d’espoir, je vais quand même remettre le prix au futur loser de l’année 2008…

René Duprée !

René Duprée, le visage sans expression, se lève de son siège et s’avance d’un pas prudent vers la scène. Edge lui, regarde fixement Duprée, la statuette dans sa main droite, pas l’air tellement décidé à lui remettre. Duprée s’avance jusqu’au canadien, lui fait face. La tension est dans l’air. Edge ouvre le feu le premier.

Edge : Comme se retrouve, quelle surprise … enfin surprise non, c’était finalement assez prévisible. Cette année on récompense donc un éternel espoir, dont on pense qu’il va enfin franchir le pas et qui va finalement aller dans le mur. Qui de mieux que toi René ? L’éternel futur main eventer, qui devait passer un cap en battant des stars telles que Titan ou Hébus mais qui n’a jamais réussi. Celui qui a encore échoué pitoyablement en finale du tournoi, alors que l’absence de concurrence te laissait une voie royale. Celui qui a cru qu’il avait les épaules pour mener OBEY et qui a préféré appuyer sur le bouton auto-destruction pour ne pas encaisser l’inévitable échec que cela aurait été. Non vraiment, René, tu mérites bien cet award…

Edge, avec un grand sourire franc sur le visage, tend la statuette au français. Ce dernier s’en empare, non sans répondre à son ancien ennemi.

René Duprée : Merci à toi Edge !
Je sais que le fait de me remettre un trophée que l'on t'as également remis te réchauffe le coeur. Je sais que tout le mal que tu me souhaites, tant tu me portes en haute estime, est de recevoir la même carrière que toi.

Moi en revanche je en veux pas. Je tiens à mes cheveux, cette dignité mal placée que j'ai contribué à te retirer.

Mais vois-tu, une chose est vraie, celle-ci tu le sais, est pour moi importante. Je te suis une nouvelle fois, mais bien plus encore, ce coup-ci je suis plus prêt, ce coup-ci je suis prêt à te dépasser.

Mais finalement pourquoi est-ce que je parle de dépassement ? Il est évident que je t'ai dépassé ... J'ai vaincu Hébus, Lestat( si si !!), Hard Gay et tous les autres. Tous les autres cela t'inclues également ... Rappelles toi ce match European Rules dans lequel dès mon troisième match ici je démontrais tout mon talent. Et dès la semaine prochaine, tu verras que rien n'a changé.

Allez je prends ça, je bats ton record d'Awards dans la soirée et je monte dans mon Building tandis que tu retournes t'asperger le crane de la lotion du docteur Doxey !!

René Duprée

Jean : Et bien mesdames et messieurs, maintenant nous allons remettre l’award de la meilleur Gimmick 2007 !

Applaudissement du public…
...
Hum, ouai ouai c’est tout ce que j’ai à dire…

Jean : Award qui récompensera l’homme qui, en 2007, nous a le plus marqué par sa personnalité qui se démarque des autres ! Pour gagner dans cette catégorie, il faut donc être unique en son genre, marqué la mémoire des gens par ses paroles, son accoutrement, ses divers faits et gestes…Bref, des choses primordiales pour un catcheur qui se veut être complet ! Et c’est avec un grand honneur que nous accueillons, un homme qui mérite au plus haut point d…

Petit silence où notre ami Jeannot semble écouter un message dans son oreillette…

Jean : A eu…Et bien autant pour moi, il semblerait que nous aillons plusieurs vainqueurs pour la catégorie de la meilleur gimmick ! En effet, 4 hommes sont arrivés ex æquo pour cette catégorie ! Et…Eu…Oui donc les vainqueurs de l’award de la gimmick de l’année sont…

Suspens…

Double suspens…

Triple su…Bon ok j’arrête

Edge-René Duprée-Johnny B. Brand et Hebus&Armando Alejandro Estrada

Jean : ET…Et bien on me signal que l’un de nos vainqueurs est présent, veuillez accueillir comme il se doit, l’ancien champion du monde de la MDWF, The Rated R superstar…EDGE !

La musique du canadien retentit, et le voilà, un joli bonnet sur la tête, souriant. Il sert la main à Jean, et prend son award qu’il brandit dans les cieux !

Edge : Merci Jean, et bien je dois vous dire tout d’abord que je suis très fier de voir que le public est resté fan de moi, fan de ma personnalité, et je les comprends un peu dans leur décision…Il est vrai que la Rated R superstar est hors du commun par rapport à n’importe quel no-name de la MDWF ! C’est donc avec un grand plaisir que je brandis devant vous ce nouvel objet à ajouter à mon palma…

Mais voilà qu’Edge est interrompu par une musique connu de chaque personne présente dans la sale, ou devant leur télévision…The french Tippler, champion hardcore X de la MDWF, René Duprée, rival direct de son ancien mentor arrive sur le plateau ! La tension monte direct, et c’est limite si un spear ne serait pas parti…Mais Edge est classe, et ne préfère pas régler ses comptes sur le plateau…René bouscule alors Edge, et commence à parler…

René Duprée : Bien le bonsoir mesdames et messieurs, je tiens à signaler que JE suis également vainqueur de cet award, et que, en voyant cet…Individu recevoir un prix qui m’appartient également, ça m’a donné envi de venir prendre ce qui est à moi ! Alors Edgy, désolé, mais je prend cet award, tout simplement car il récompense mon travail ! Oui, car si tu regarde les petites indications en dessous de mon nom dans la liste des nominés, on peut voir qu’il me nome auto-proclamé Mr OBEY ! L’homme qui a viré son ANCIEN chef ! Si on suit le logique, c’est normal que je te prenne cette chose ! Encore une fois tu perd Edge…

God ! Edge vient de donner un coup dans l’award qui tombe par terre ! Edge à l’air de s’en moquer, et veut passer à l’action, tout de suite ! René mais une baffe sur son ancien chef d’OBEY !!! Baffe rendu ! Les 2 commencent alors à se battre ! Enfin c’est plus une bataille de chiffonnier qu’autre chose…Mais le spectacle est interrompu une nouvelle fois par la musique du monstre de la jungle en personne ! Hebus, accompagné par son manageur Armando Estrada arrive !

AAE : Holà ! Muchas gracias por cet très beau pris, dont ye tiens à dire, que me et mi amigo Bubus, sommes les dignes vainqueurs avec ses dos pechnos qui se fight la cabessa à grand cou de tatanes…Ye souis très content de recevoir ce prix qui récompense notre travail, à me et à Hebus ici présent. Mi partenaire tener a dice un petit mot…

BAM !!! Pas le temps, Edge vient de balancer René Duprée sur Bubus, les 2 tombant au sol…Pas très classe pour une remise de prix…Y a pas à dire, y a qu’à la MDWF qu’on voit ce genre de chose, d’habitude on a le droit aux larmes et aux remerciements…Mais ici on est pas comme ça, qui dit MDWF dit action ! La preuve, c’est que même dans des moments où on ne pense pas vraiment qu’il pourrait y avoir ne serait-ce qu’une insulte, à la MDWF on se retrouve avec une mêlé à 3 ! Edge rejoint Hebus et Duprée dans la mêlé…Jean ne sait pas bien quoi faire…Mais soudain, on voit quelqu’un s’approcher doucement du lieu de combat…C’est Serge ! Il arrive furtivement, et s’empare de l’award ! Il prend le temps de placer un petit…

Serge : Merci à tous !

…Au micro, puis quitte la scène, toujours aussi furtivement… Les 3 autres saloperies qui continuaient la bastonnade, se voit séparer par la sécurité, qui s’y mettent à une 10ene tout de même, et rentrent en backstages sans leur prix…Mais qui a volé ( l’orange…Oh facil je sais, mais ça fait tellement plaisir…) l’award ??? En tout cas, aucun des 4 hommes ne le sait…

Johnny B. Brand & Edge & Rene Duprée “Hébus & Estrada” (toute la MDWF en gros)

¤ Greg Theme Song ¤

Tut le monde applaudis greg arriva sous le titantron en coastard cravate arriva devant la rampe serra la main au fan puis rentra sur le ring, faisit son taunt des feux d'artifices exploserent au chaque coin du ring regarda les fans sacandés sont nom Greg les remercia, puis demanda le micro a Lillian

¤Greg¤
Merci a vous tous, aujourd'hui et un jour mémorable pour la Million Dollar Wrestling Federation, les Million Dollar Awards, Tonight pour la première fois de ma carriere et je n'espere pas la derniere je vais nommés le membre le plus mésestimé de la MDWF qui sera l'heureux vainqueur je vous laisse biensur la surprise voyons un peu ce qu'ils valent la peine

Greg attendit quelques minutes et reprit

ah! oui personne car je ne suis aps dedans hein messieurs le chairman, oui il n'ont pas voulu me mettre car j'allait les battres a plat de coutures donc le suspense ne serait pas la, bon l'année prochaine je serais ddans n'ayez pas peur bon allons-y mon coco

Greg prenait l'enveloppe l'ouvra et rigola

bon moi ca me fait rire car c'est un trou du c*l de première qui gagne et puis personne n'ait autant parfait que moi [greg regarda Triple H] non ne t'inquete pas c'est pas toi [Triple H s'en alla pendant que les autres rigolerent] bon l'on ne va pas y passait du temps l'heureux gagnants n'est nul autres que ELVIS SUPREME !!!!!

Elvis Supreme

Elviss Supreme se moqua des perdants en disant a Doink que ce n'était pas la première fois qu'il perdait, Elvis se ramena sur le ring serra la main a Greg et prenne le trophée:

Elvis Supreme : …

Elvis ricana et se cassa vite fait du ring, greg n'eu point le temps de lui parlait et disa:

¤ Greg ¤DAMN !!!!!!!!!!!

Greg s'en alla en jettent l'enveloppe

Jean : Allez, next award ! Oui je parle anglais j’ai la classe

Ouh là je sens que c'est du lourd ! Bon ça va avec les gags sur Fat Elvis, en plus il a perdu 3kg le mcdo était fermé hier soir ( Ce gag vous a été proposé en collaboration avec toute l'équipe des grosses têtes, sauf Sim qui était pas là le lundi il a crawl ). Attention j'entends de la musique, i hear music and it's beautiful in my ears. Like rainbow, like an unicorn, i can touch the sky.

Pédale !

BaffTech : grrrrrrrrrrrrrr grrrrrrrrrrrrrrrr grrrrrrrrrrrrrr

BAFFTECH SE RACLE LA GORGE BORDEL DE DIEU ! FILME çA LE CAMERAMAN ! FILME !

BaffTech : Un peu de silence dans l'assemblée, je demande un extrait de silence ( note de l'auteur : putain je vais loin dans l'humour les gars c'est du live hein ). Cela ne va pas durer longtemps, je suis là pour remettre l'award du meilleur lutteur au micro. Mais qu'est-ce qu'un lutteur bon au micro ? Un lutteur qui nous fait peur ? Un lutteur qui nous fait pleurer ? Un lutteur qui nous fait réver ? C'est eut-être un peu de tout ça, et plus encore. Ce petit truc en plus, que ceux qui savent ont. Ce truc qui quand tu rentres dans une boîte au son de Megadeth les top-modèles H&M te regardent en se passant la bouche sur les lévres et en murmurant quelque chose comme "ffffflfllflfll fllellele".

Etre bon au micro c'est un peu de ça, un sentiment d'éternité brisé par l'écoulement rugissant d'une foule pourpre, matinée de fuscia dans une auréole diffuse. Qui sommes nous l'humain ? D'où vienne ces ténébres qui emportent nos enfants à la guerre ? Cette noirceur est-elle en toi ?

Putain ça commence à se voir que je suis littéraire ? Parce qu'avant de présenter le nom du vainqueur, je vous rappelle que mon bouquin où je balance grave sur la MDWF est toujours en vente.

BLAM COUP DE CHAISE DANS LE DOS DE BAFFTECH !

THE ROCK ! THE ROCK ! LE GREAT ONE VIENT DE BALANCER UN COUP DE CHAISE DANS LE DOS DU TECH-MAN ! SHIT COMME L'ANNEE DERNIERE SOUVENEZ VOUS ! C'EST FULL CIRCLE ! I THINK A JUSTE PEE ON MYSELF !

Le Great One regarde le poster boy de la MDWF au sol, il fait les gros yeux et sent l'électricité ambiante. Il ramasse l'enveloppe, qui du coups bein était par-terre, et prend le micro

The Rock : Et le meilleur lutteur au micro est : .... The Rock ! The Most Electryfing man in MDWF, the trash-talking hero, the Braham Bull, always chair kickin' of bafftech speaking walter movin' south land summer kickin' ça veut dire somethin'

Mais tout n'est pas perdu pour Bafftech puisque, l'énergie du désespoir sans doute, il se relève sautant sur le Brahama Bull. Pif paf, Battech Attack il passe quelques beignes à l'ancien champion du monde. Il l'agrippe par les cheveux et l'envoie valdinguer dans le décors. Bling Bling. Baff' lui fonce dessus, il veut pas revoir sa normandie comme l'année dernière où ça avait été le début de la fin. Ce livre, ces mois sous le masque du Masked One c'était aussi ça, l'envie de prouver que c'est lui l'ICONE de la MDWF, que tout ce qui vient après c'était version light. Il est comme fou, lui d'habitude si placide, si museau, il se jette comme un damné sur le Rock.

Il lui colle de méchante mandale et fait le dire là le Rock il est stone cold dead. "In dream street" comme le disait ce bon vieux Jim Ross. Bafftech étrangle maintenant The Rock avec le micro, enfin le cordon. *Oui c'est super racoleur* en hurlant au champion du monde

BaffTech : "Et maintenant tu racontes quoi ?"

"Et maintenant ? Tes catchprases ?"

"Et maintenant tu dis quoi?"

Le Rock est complètement inanimé, les yeux révulsés. Il y'a du grabuge. La sécurité arrive en masse aidée par des lutteurs, ils tentent d'enlever Bafftech, de le faire lâcher prise mais celui-ci est posséder. Ce n'est plus le même.

BaffTech : "Tu dis quoi ?"

Finalement ils arrivent à le faire lâcher prise. Il regarde ce carnage, le corps sans mouvement du Rock. Ne semble pas reconnaitre ce qu'il vient de faire. Etait-ce de la haine ? Il quitte le présentoir en courant, ne semblant pas se reconnaitre, ce alors que l'équipe paramédicale s'occupe du Rock. Tous ont le visage sombre. Le Rock est toujours hors d'état, les yeux révulsés, la bave à la commissure des lévres. On l'emmène sur une civière.

Et si c'était ça la fin du Rock ?

The Rock

Jean Brassard : Et pour présenter la catégorie récompensant l’évènement le plus marquant de l’année, j’accueille un de mes compères, le plus funky des fouilles merdes, le ragoteur le plus redouté des couloirs de la MDWF, l’homme qui ne fait désormais plus qu’un avec le pilier derrière lequel il se cache pour écouter vos discussions… Carl Woodward !

Carl Woodward s’avance vers le pupitre dans un costume de marque italienne, petit clin d’œil à son ami Luca Marin qui lui a fourni les photos de Laure Manaudou à poil. Oui ça aussi c’était lui ! Carl se prépare pour un discours de présentation bien chiant et pompeux type Cesar, attention ça va faire mal.

Carl : Le catch, c’est… le catch c’est…

C’est deux mecs qui se battent.

Oui vous avez compris, en plus de m’être fait piqué ma place de maître de cérémonie, d’avoir loupé l’award du meilleur commentateur une seconde année de suite voilà que je me retrouve à présenter des catégories pour qui on a trouvé personne de réellement évident, je joue le bouches trous quoi. Je vais pas vous faire le trip du black paranoiaque mais… j’ai quand même envie de vous dire que vous êtes une belle bande de racistes, au cas où. Allez, passons au vainqueur…

Les mains fébriles, transpirantes, non pas parce que le suspense est à son comble mais parce que Carl croit réellement être entouré de racistes qui veulent lui faire la peau ou l’envoyer en charter vers une destination douteuse, il ouvre l’enveloppe.

Carl : Nous avons deux évènements ex-aequo… ceux qui vous ont le plus marqués cette année sont...

La création d’OBEY et Edge qui remporte son premier titre de champion du monde dans la Chamber of Pain la plus relevée de l’histoire de la MDWF !

Deux évènements dans lequel est plus que largement impliqué Edge donc, parti pour une nouvelle razzia d’awards, les années se suivent et se ressemblent à la MDWF ? En tout cas, revisitons ces deux évènements ensembles…

Quote:

Raymond : Carl, Jean ... Venez vite je crois qu'il se passe quelque chose !

Jean : ]Mais et le générique ?

Alors que le stade est plongé dans l'obscurité la plus complète, quelques notes de musique retentissent dans les speakers puis s'illumine le Titantron où des images d'hélicoptères survolant Los Angeles ...

IF YOU SMELL LALALALALALA WHAT THE ROCK IS COOKIN'

Le Thème du Great One prend place et l'on voit apparaître le Champion du Peuple.Et bien le champion du peuple est en avance ce soir et où est passée son entrée Made in Hollywood, là on a juste droit à la Old-School Made in WWE. Une image attire tout de même l'oeil, celle image finale.

le Champion du Peuple. Après quelques taunts Rock-E Style, il se dirige d'un pas décidé vers le ring. Il monte sur le coin, respire l'électricité ambiante et lève le poing au ciel sous les huées de la foule. Il prend son micro et je crois que le Rock n'rolla, le vrai pas celui d'un Elvis de pacotille peut commencer.

The Rock : Shut Up ! Shut Up !

Ne huez pas le Great One, the Rock n'est pas là pour se faire huer par une bande de bouseux à mi chemin entre un clodo et une femme à barbe albinos ! Eh vous connaissez le taux de consanguinité dans votre ville ? Yeah Yeah The Rock suck mais LUI il dort dans un lit à 80'000 dollars connard alors ferme ta gueule et continue à bouffer tes pop-corn.

Allez fermez là, quoi que non faites du bruit. Faite du bruit pour accueillir ZE grand gagnant de dimanche soir, faites du bruit pour féliciter mon ami d'enfance depuis deux semaines, du bruit pour celui qui a lui tout seul décimé, pulvérisé, tabassé ce qu'il restait su Silence Sampler. Vous imaginez ?

Collector

Vous avez vu la tronche de Titus pour sa 303éme défaite face à Edge ? Il mérite ce gars, the Rock est déjà entrain de négocier pour lui trouver un rôle dans son prochain film. Alors oui applaudissez, applaudissez le vainqueur du tournoi First Contender, k'unique Edge !

I think you know me...

L'intro de « L.A Lurder Motel » démarre en trombe dans l’aréna qui est soudainement plongée dans le noir. Des flashs crépitent de partout alors qu’un faisceau lumineux entoure l’entrée menant au ring, juste sous l’écran géant. Edge fait son apparition à cet endroit précis alors que la musique s'emballe. Mr Ratings observe la foule un moment, sourit brièvement et replace ses lunettes de soleil avant de parcourir la rampe qui grâce aux jeux de lumière est désormais parsemée d’étoiles ! Il se glisse dans le ring et reste figé sur sa pose un instant, avant de se relever et recoiffer un peu

Les deux lutteurs se serrent la main à la fraiche Hollywood Style. Décidemment il y'a des gens qui sont trop cool ( et malheureusement pour lui Bafftech n'est pas de ceux là ). Reste que la foule hue le canadien (C’est à croire que la foule ne se souvient pas des ses incroyables matchs de dimanche. La foule est sans doute conne, la foule doit être de la famille d’Hébus)

The Rock : The Rock : Ne fais pas attention il y'a toujours une douzaine de blaireaux qui hue, on appelle ça la jalousie. Reste que ce soir ils vont devoir tous s'agenouiller devant tant de grâce car ce soir ...

Hébus ! Hébus ! Hébus !

le Rock fait les gros yeux fâché d’entendre tout les spectateurs reprendre le nom de celui qui lui a ravis son titre de champion du monde dimanche soir. Cela dit il reprend son glorieux speech, glorieux comme ce joue où Titan a perdu son premier match face à Edge

The Rock : Taisez vous ! Nous ne sommes pas ici pour parler de cette immonde bête, croisement entre Mimi Mathy & Wolfpack, fils d'un labrador trop poilu et dûn attardé russe imberbe. Ce soir nous ne sommes pas là pour ça, The Rock ne veut pas revenir sur son injuste défaute. The Rock ce soir du haut de son immense modestie veut utiliser cette plate-forme de communication qu'est la tv pour partager cette lumière qui le baigne avec homme d'exception. Oui nous sommes là pour couronner la carrière de ce champion d'exception qu'est mon excellent ami Edge

Edge : Merci Rock-E, vraiment, mais je ne peux accepter tous ces honneurs, je suis trop gêné… car je sais bien que je ne suis qu’un imposteur. Oui vous avez bien entendu, un imposteur…

La foule se tait de stupeur, c’est un peu comme si elle venait de voir Shelton Benjamin gagner un match.

Edge : Pas parce que j’ai triché pour battre Titan, bien sur – j’aurais même pu le terminer avec une descente du coude mais ça faisait trop cheap pour un PPV de cette ampleur.

Imposteur car celui devant lequel vous devriez vous agenouiller ce soir n’est autre que The Rock. The Rock est le plus grand lutteur au monde, il a déjà tout accompli et une victoire dans le plus gros main event de l’histoire de la MDWF lui revenait de droit, c’était écrit, une pierre de plus à l’édifice, un pas de plus vers l’immortalité. Mais ça a été la fausse note. A l’image de Zidane qui passe à coté de son destin un soir de 9 juillet il s’est passé un truc incroyable, impensable. Un alignement de planètes inattendu, ajouté aux conséquences du réchauffement planètaire et aux fluctuations du Dow Jones, tous les éléments ont étés réunis pour que Rock-E perde.

Quote:

La foule continue à huer de plus belles, ces cons ont décidemment pas de goût.

Edge : Voyez vous-même : Tout d’abord, la maladie. En effet il faut savoir que The Rock revenait d’un safari en Amazonie, il s’était mis en tête de retrouver la maman d’Hébus pour lui faire une surprise au PPV. (en fait, lui faire un petit paquet pendant leurs retrouvailles et gagner le match). Comme Dwayne réussit tout ce qu’il entreprend il l’a effectivement retrouvée, seulement cette salope l’a mordu pendant la capture et cela a eu des conséquences terribles. Non pas qu’il ait eu mal, il l’a d’ailleurs immédiatement abattue sur place avec un Rock Bottom, sorry de te l’apprendre Hébus mais tu ne reverras jamais ta mère. Non il n’a pas eu mal mais il a choppé un putain de virus que les meilleurs médecins du monde n’ont pas réussis à identifier et encore moins à soigner. Ca n’allait plus du tout, Rock-E avait au moins 45 de fièvre et pour preuve dimanche matin il n’a battu Roger Federer (un ami) que 6-4 6-4 7-6 lors de leur habituelle partie de tennis dominicale. Alors que le Suisse d’habitude ne remporte même pas un jeu ! Ajoutons à cela un arbitre incompétent qui compte 3 alors que le chrono est terminé (TRUE STORY, regardez la video) et le fait qu’Hébus ne devrait même pas être présent sur le ring, parce qu’une c’est même pas un être humain et deux il est dopé. Oui, j’ai fait analyser les poils qu’il a laissé dans mon jaccuzi il y a de ça quelques mois et les résultats sont formels : Hébus est un putain de junkie ! Voilà il fallait que ça se sache…

Rock-E applaudit le courage d’Edge, l’homme qui a osé s’élever contre les institutions pour dire la vérité, l’homme qui a osé dire tout haut ce que tout le monde pensait tout bas.

Edge : Alors je pense que tout le monde est d’accord avec moi, il faut que justice soit faite. Et justement, bonne nouvelle : j’ai rencontré IRS cet après midi qui a officialisé ma proposition de match pour le prochain PPV World of Pain : Hébus vs Edge vs The Rock, titre en jeu ! Un seul but : bannir la bête ! La MDWF ne veut plus être traînée vers le bas avec un freak comme champion, un type qui sait même pas aligner trois mots. Vous croyez que c’est ça qui doit être la vitrine de la MDWF ? Que ce soit Rock-E ou moi la MDWF ne peut que ressortir gagnante et d’ailleurs aucune animosité entre nous, celui qui gagnera gagnera, point.

Edge & Rock-E se serrent une nouvelle fois la main, avec un franc sourire affiché sur leurs si beaux visages. La foule hue car la foule est conne, elle ne se rend pas compte qu’on assiste à un grand moment, ouai parce que là c’est un peu comme si Michael Jackson serrait la main à Justin Timberlake en lui disant « mec maintenant tu es mon égal, que le meilleur vende le plus d’album et ainsi soit-il ».

Putain c’est beau.

The Rock : Edge ! Laisse The Rock te dire que tu es un grand homme ! Un prince parmis les mendiants et les no-names de la MDWF, un dandy parmis les losers, un rayon de soleil qui cache l'immense merde qu'est le roster de la MDWF. Oui Titan c'est à toi que l'on pense et on te fait un bec si tu nous regarde, sans doute entouré d'orphelins et de Michael Jackson if you smell what the Rock is cookin'

Ah une chose avant que l'on fiche le camps de ce patelin miteux direction une fiesta Hollywoodienne. Bcp de monde se demandent ce que veut dire ces spots publicitaires sur MDWF TV, ces affiches dans les rues où le nom OBEY est associé à ceux préstigieux du Rock et d'Edge.

Et bien pour vous répondre il s'agît simplement du nom du nouveau clan qui va révolutionner l'industrie de la lutte, non en fait pas la révolutionner. La mettre sur les genoux plutôt, mesdames, messieurs dorénavant sachez que la lumière, la vérité, la grâce aura un nom :

Organisation International de catcheurs associés ayant pour But de trouver un point d'Excellence mais surtout il faut l'avouer souhaitant s'élever au dessus de la masse de catcheurs ne sachant pas catcher, YEAH !

The Rock : Il se passe quoi ? Il y'a trop de syllabes ? Vous êtes tous des fans d'Hébus ou bien ? Bah huez tant que vous voulez la bave du crapeau n'atteint pas la blanche colombe que nous incarnons, surtout si elles possèdent des lance-flammes.

Ah et une dernière chose ... Nous engageons histoire de dominer encore plus le monde, donc jeune lutteur talentueux n'hésite pas à nous contacter si tu rêve de faire équipe avec ce que la MDWF offre de mieux. Crois-moi ton statut peut changer rien que le fait d'être dans le même clan que The Rock et Edge

Quote:

HG : Merci de prendre contact avec The Rock en MP si tu penses pouvoir faire partie du clan. Il y'aura juste une petite storyline mais écris moi je t'explique et c'est ouvert à TOUT le monde, TOUT niveau. PS : Titan pas la peine d'écrire ah ah ah

Edge : Oui le jeune, tu as un peu de talent, mais tu es juste un autre no-name parmi les no-name ici ? Tu manques d’exposition, tu veux participer à un truc qui ait de l’envergure et gagner tes galons auprès de ce qui se fait de mieux dans le monde du catch ? Ne cherche plus le Donjon des Hart, il est fermé, et viens plutôt tenter ta chance avec nous. Attention par contre, les tests sont très sélectifs, un type de la trempe de BaffTech échouerait dès la première épreuve, qui est en fait un combat de pouces vs Mohammed Ali, un ami lui aussi.

On a d’ailleurs déjà trouvé une bonne recrue et il se pourrait que vous la découvriez bientôt !

The Rock : Wow wow est-ce qu'on peut dire qu'il s'agît d'une superstar internationale, d'un pure main-eventer, d'un type en plus que Titan ne battra pas ?

Edge mime la reflextion ( Quel acteur ! Saviez vous les nazes qu'Edge vient de signer un contrat d'exclusivité avec Dallas Floyd l'agent des plus grands ? Eh oui les ploucs on risque de le voir tout prochainement sur nos grands écrans )

Edge : Non c'est secret

The Rock : All-right dans cas on va prendre congé de vous mesdames et messieurs. On vous invite aussi à éteindre la tv vu ce qu'est la carte de Payback cette semaine.

Edge : Et n'oubliez pas !

Les deux lutteurs regardent le MiiloTron et s'en vont comme des princes, dans la nuit qui se soir est remplie d'étoiles presque aussi brillantes que les membres de l' Organisation International de catcheurs associés ayant pour But de trouver un point d'Excellence mais surtout il faut l'avouer souhaitant s'élever au dessus de la masse de catcheurs ne sachant pas catcher, YEAH

Carl : Et un petit passage de la Chamber of Pain II, pour le plaisir...

Jean : Il faut savoir prendre le temps, de temps en temps.

Carl : +1.

Quote:

…Revenons donc sur Elvis vs Edge. Domination du membre d’Ousk pour le moment, qui projette Edge dans les cordes et l’accueille avec un espèce de coup de pied de karaté made in Graceland, seulement vu la souplesse du bonhomme ça ressemble plus à un vilain gros coup de pied dans l’abdomen. Elvis enchaîne avec un DDT ! Et le tombé…

UN…
DEUX…
TR… Non, Edge se dégage ! Elvis relève le canadien, et le projette dans les cordes… il se baisse pour un surpassement, mais Mr Ratings le voit venir et lui envoie son pied à la figure ! Puis c’est maintenant Edge qui prend son élan dans les cordes et fonce vers Supreme… mais il est accueilli par un SPINEBUSTER ! Et pas un petit, Edge est étalé comme un sac à patate au centre du ring et Elvis Supreme monte sur la troisième corde, il veut y aller à nouveau pour L’ARMAGEDDON FROM MEMPHIS !... non, Edge se reprend, bondit sur les cordes et réussit à déséquilibrer Elvis, qui ne tombe cependant pas du turnbuckle. Cela dit ça ne va pas tarder : Edge se relève et s’élance pour un dropkick qui propulse le King à l’extérieur ! Lourde chute pour Elvis. Edge lui revient de loin et reste à terre pour souffler. De l’autre coté ça se bastonne toujours entre Hébus et Rocky et ça ne fait pas dans la dentelle, El Natural s’arrange pour approfondir encore l’ouverture au front de Rocky contre le grillage, ce dernier lui écrase la tête contre une des passerelles qu’OBEY a eu l’amabilité de ne pas défoncer ce soir. Au petit jeu de la brutalité Hébus reste quand même devant, il prend le dessus et finit par renvoyer Rocky dans le ring, avant de le suivre. Rocky repart à l’assaut et tente une gifle, mais Hébus lui attrape le bras au vol et y va d’un sévère coup de boule, ouch ! Hébus projette maintenant Rocky dans les cordes, et prend son élan, il veut à nouveau porter le POUN… SPEAR ! SPEAR ! EDGE LE PREND DE COURT AVEC UN SPEAR ! Comme il l’avait fait pour sauver The Rock du Legacy of Titan plus tôt. Hébus ne l’avait pas du tout venir et encaisse un choc plutôt sévère malgré le physique nettement moins impressionnant du canadien. Ce dernier à un sourire malsain sur le visage, il rampe le plus vite qu’il peut vers Hébus pour faire ce tombé et obtenir cette revanche qu’il attendait tant…

UN…
DEUX…
TROIS !

… et il l’a, sa revanche ! Elvis Supreme souhaitait venir briser le tombé mais il était trop court…

3ème éliminé : Hébus (par Edge, via pinfall)

Edge vient de créer une petite onde de choc en réussissant à éliminer Hébus, pour le symbole mais aussi parce que le public comprend que désormais Elvis Supreme se retrouve à deux contre un, et va avoir bien du mal à voir le bout de cette Chamber of Pain.

Raymond : Et ben…

Carl : Edge était là au bon moment, il faut féliciter OBEY qui est quand même incroyablement solide et réussit à nouveau à créer le surnombre…

Jean : Formidable !

Sur le ring, Elvis ne perd pas de temps et porte une grosse descente du coude sur Edge qui couvrait encore Hébus, pour le tenir à l’écart un moment. Puis il charge le Rock… clothesline ! Puis il le relève, Bodyslam au centre du ring ! Puis on s’élance dans les cordes…BIG SPLASH ! Cover…

UN…
DEU… NON ! Edge se précipite pour casser le compte. Le canadien relève Supreme lui envoie la tête contre le turnbuck… non, Elvis met son pied en opposition, et c’est lui qui envoie la tête d’Edge en plein sur le troisième coussin ! The Rock est désormais sur pieds, Elvis le remarque et s’élance vers lui… BLACK BANANA ! Elvis Supreme fonce comme un élan tête la première vers le torse de Rocky ! Il veut aller pour le tombé mais Edge revient encore, ça attaque de tous les coté ! Edge tente par derrière son Edge’O Matic… non ! Elvis renverse et porte Edge jusqu’à ses épaules… DEAD VALLEY DRIVER ! C’est le tombé sur Rocky !

UN…
DEUX…
TRO… Non, il se dégage au dernier instant ! Elvis ne perd pas de temps et tente de couvrir Edge cette fois.

UN…
DEUX…
TRRRRR… NON ! C’est The Rock cette fois qui vient sauver son ami et brise le compte. Difficile des déborder les deux coéquipiers d’OBEY… The Rock relève Elvis, et tente directement son ROCK BOTT…non ! Elvis se dégage à coups de coude. The Rock recule jusqu’au coin du ring, Elvis Supreme le charge avec un coup de bélier ! Mais voilà qu’Edge revient encore à la charge… Supreme l’évite, et baisse la troisième corde pour faire basculer le canadien par-dessus bord !

Carl : En tout cas Elvis Supreme s’en tire très bien à deux contre un, le plus difficile sera de réussir à capitaliser un tombé…

Raymond : Il va y arriver, n’oubliez pas qu’il est de toute façon bien plus frais physiquement étant entré dernier !

C’est vrai que sur le ring, Elvis Supreme est en train de prendre l’ascendant sur ses adversaires. Il monte maintenant sur le turnbuckle, ou est toujours positionné Rocky et c’est partie pour une série de coups de poing sur le crâne, précisément là ou le Champion est ouvert… 1…2…3…4…. Le King va s’arrête là, il descend de son perchoir, puis projette Rocky dans les cordes… projection renversée par The Rock ! Ce dernier se baisse pour un surpassement mais Elvis lui envoie son pied en pleine figure, puis un second coup de pied… IN THE DICK RIVERS ! Elvis Supreme vient d’envoyer un grand coup dans les parties intimes du Rock. Puis il s’élance maintenant dans les cordes pour porter à nouveau le BLACK BANANA… mais Edge qu’on avait oublié lui balance un grand coup de chaise dans le dos, depuis l’extérieur du ring ! The Rock, malgré la douleur aigue saisit l’opportunité et prend Elvis dans un rusé Inside Cradle !

UN…
DEUX…
TROIS !

Ouh c’était juste, ici on a eu l’impression qu’Elvis s’était dégagé à 2.99 mais l’arbitre valide bien le tombé !

4ème et avant dernier éliminé : Elvis Supreme (Par The Rock, via pinfall)

Raymond : QUOI ?!

Carl : Incroyable, alors que tout semblait laisser croire qu’Elvis Supreme allait éliminer au moins un des deux membres d’OBEY, la situation s’est renversée en un clin d’œil !

Jean : En un coup de chaise et un petit paquet surtout ! Génial ! Le Dream Match auquel on rêvait est enfin arrivé !

Raymond : Auquel TU rêvais…

Carl : En tout cas quoiqu’il en soit, succès total pour OBEY dans cette chamber puisqu’ils sont désormais assurés de conserver le titre… reste à voir ce qui se passer entre Edge et The Rock, dont la relation amicale est parfois tumultueuse !

Jean : Et il avança au milieu de ce parterre jonché de corps, Ils étaient maintenant face à face, L’éternité autour d’eux…

Raymond : Tu l’as appris par cœur ? C’est touchant.

Sur le ring, Elvis Supreme n’en revient pas, et est entrain de s’engueuler avec l’arbitre. Edge et The Rock eux se font face, sous une pluie de huées. Edge fait « non » de la tête, comme s’il refusait d’affronter son meilleur ami depuis 3 mois et mentor… mentor qui lui se contente juste de faire les gros yeux.

Mais entre Elvis Supreme et l’arbitre, ça dégénère, puisqu’Elvis assomme maintenant volontairement l’arbitre, qui voulait le raccompagner vers la sortie ! Puis Elvis va se servir de la chaise dont s’était muni Edge…

Elvis fonce vers Edge et BAM… NON ! Mr Ratings esquive le coup, et c’est The Rock qui se prend ce coup de chaise en pleine figure ! Confus en voyant son ami étalé de tout son long, Edge reste immobile quelque secondes, les yeux écarquillés, un peu comme le fait son mentor parfois… cela laisse le temps à Elvis Supreme de rectifier son tir : BAM ! GROS COUP DE CHAISE SUR EDGE, cette fois c’est réussit ! Edge s’effondre… et tombe sur The Rock !! Elvis Supreme observe la situation un instant, puis un sourire se dessine sur son visage… il quitte finalement le ring, et l’arbitre qui vient de remarquer ce qui se passe sur le ring, accourt pour le compte…

UN…
DEUX…
TROIS !

Vainqueur et nouveau Million Dollar Champion : Edge

Quelques minutes plus tard, Edge se relève, à demi conscient, les yeux écarquillés, complètement sonné quand il comprend ce qu’il vient de se passer. Sur la rampe, Elvis Supreme a toujours le sourire en voyant ce spectacle... l'arbitre donne maintenant la ceinture à Edge, Edge qui l’examine minutieusement et ne revient pas de ce qui lui arrive, se passant longuement la main dans les cheveux en regardant son reflet dans le Million Dollar Title. Enfin il brandit la ceinture dans les airs en signe de victoire !

The Rock reprend conscience également, et fait les gros yeux en voyant Edge brandir le titre de Million Dollar Champion qui était encore à lui il y a quelques minutes.
Puis bientôt Crusher, B-Max, René Duprée et MVP viennent rejoindre les deux leaders d'OBEY... ils veulent faite la fête mais Edge leur fait signe que non, et va aider Rock-E à se relever. Les deux hommes se glissent quelques mots... et se donnent une poignée de main virile. Rock Bottom ? Non, juste une poignée de main. Edge brandit à nouveau son titre dans les airs, main jointe avec Rocky, en signe d’adoubement. Puis Duprée va chercher la seconde ceinture, si si, souvenez vous du titre d’Hyper Champion Heavyweight du Monde Libre... Edge brandit son double titre de champion du monde puis finalement les confettis tombent du ciel, un ballet de feu d'artifices démarre également.
Puis Mr Ratings ne tarde pas à se retrouver porté en triomphe par ses coéquipiers, c’est sur cette image que nous restons avant de passer à la table des commentateurs !

Carl : Et bien... malgré cette fin de match qui a de quoi frustrer The Rock, l'unité d'OBEY semble intacte et le titre reste à la maison, même s’il change de main. Tout est bien qui finit bien ?

Raymond : Mouais, pour combien de temps ? Tu t'imagines bien que The Rock ne va pas s'en prendre à Edge maintenant devant tous les groupes mais ça m'étonnerais qu'il digère si vite la perte de son titre.

Jean : Mais non, je suis sur que The Rock est très fier de son ami !

Carl : C'est ce qu'on verra... OBEY ressort tout de même grand vainqueur de cette Elimination Chamber, et si OUSK! n'a pas pu tenir la comparaison, Elvis Supreme a tout de même prouvé qu'il était un challenger plus que sérieux... les prochaines semaines s'annoncent palpitantes !

Raymond : Oui, c'est sur...

Carl : Allez, on vous dit à la semaine prochaine pour suivre la suite des évènements et voir les répercussions qu'on aurait sur PPV sur la vie de la fed !

Jean : Salut et vive OBEY !

Carl : Ouais on le passe pas en entier, on sait que vous allez pas le relire.

Jean : Le revoir tu veux dire…

Carl : Oui bien sur… (clin d’œil appuyé)

Edge & OBEY

Jean: Et toujours sans transition, nous passons à la catégorie du « master of backstage brawls » présentée par un spécialiste hautement distingué, un homme qui en un seul match de cette catégorie s'est fait remarquer et a porté un show à lui tout seul, et accessoirement un fieffé connard que j'ai réussi à autoriser à venir si et seulement s'il m'accordait l'interview exclusive que je mérite, veuillez accueillir Mr. Sandy Klaus, aka Le Père Noël !
C'est bon Serge, tu peux lâcher les flocons !

Mais pas de flocons au programme...

Cette année-là
Je m'battais pour la première fois
Le public ne me connaissait pas
Oh quelle année cette année-là !

Cette année-là
J'étais dans le ring à donner des coups de pelle
Aux main-eventers j'leur en foutais des belles
Et le public aimait ça !

« Cette année-là », d'un certain chanteur à talonnettes (non, on ne parle pas de Nicolas Sarkozy !) venant d'un certain pays où l'on aime le fromage qui pue, les footeux chauves qui flanquent des coups de boule et les émissions d'Endemol diffusées en prime time retentit dans l'arena. Au cas où vous nous poseriez la question, oui, elle a été légèrement modifiée, et encore, on vous épargne le son du remix technoïde fait par un Jean-Michel Jarre sous acide, bande de petits veinards ! Mais le plus étrange reste sans doute la personne que cette musique est censée introduire: il y a bien toujours la barbe blanche, le ventre proéminent,mais pas de bonnet ni de costume rouge: petit papa Noël nous la joue « perso de Marvel Comics ayant dépassé le cap fatidique de la retraite », en costume moulant (avec son physique, faut vraiment avoir peur de rien !) et une cape sur laquelle est imprimée le calendrier de l'année 2008. Tout ça mérite bien un brin d'explications...

Jean: Papa Noël ? Klaus ? C'est quoi ce bad trip ? La dernière murge a été mal digéré ? Un des lutins a mis du crack dans le narguilé ? Je veux des explications !

Sandy Klaus (le Père Noël ?): Ho ho ho ! Bonjour mon petit Jean. Ben t'en tires une tête ! M'aurais-tu déjà oublié ? On s'était pourtant bien éclatés dans le parking, j'aurais pensé que t'en aurais au moins gardé un souvenir !

Jean: Très drôle ! Et on peut savoir pourquoi le costume rouge est devenu bleu et a retréci au lavage ? Qu'est devenu l'égérie des bouteilles de soda et l'ami des petits enfants ?

Sandu Klaus: Oooooh, décidément, t'auras toujours un train de retard ! Je pensais pourtant t'avoir suffisamment prévenu la première fois qu'on s'est vus, mais manifestement, tu n'as toujours pas imprimé ! Noël, c'était le 25 décembre, c'est terminé ! Fini les rennes, le traîneau qui grince, les cadeaux tape-à-l'oeil et les buches indigestes vendues chez Leader Price à dix fois le prix, tout ça, c'est derrière nous. Et moi je ne suis pas du genre à ne m'arrêter qu'à une seule époque de l'année, j'évolue avec le temps. Il était temps pour moi de changer de gimmick. Et je n'ai pas mis longtemps à la trouver: on vient tout juste de terminer cette année 2007, je serais donc le Père du Nouvel An ! Fini le calendrier de l'avent, place au calendrier de l'arrière !

Il pointe l'imprimé sur sa cape.

Jean: Bon...soit, admettons. Mais n'oublies pas tes engagements: une promesse est une promesse, et tu sais que je ne t'ai autorisé à venir taper l'incruste dans mon show que si j'aurais droit à une interview exclusive en compensation. Et une parole est une parole: Klaus, qui que tu sois, je la veux ici et maintenant !

Le Père du Nouvel An: Désolé, je refuse !

Jean (un peu surpris): Plaît-il ?

Le Père du Nouvel An: Ce n'est pourtant pas dur à comprendre. Tu as obtenu une garantie d'interview de la part du Père Noël. Or là, ce n'est pas le Père Noël qui est présent ici ce soir, mais le Père du Nouvel An. Officiellement, le Père Noël n'est pas venu aux Awards comme il était convenu. Pas de One-Man show, pas d'interview !

Jean (qui vient de comprendre qu'il s'est fait royalement b****r): FAIT CHIER !

Le Père du Nouvel An: Sur ce, passe-moi le micro, gamin, que je te montre comment je conduis le show !
Bonsoir, public de la MDWF. Et tout d'abord...Bonne année, ho ho ho !

Mouais...
Il devrait retourner aux bonnes vieilles valeurs, le vieux !

Le Père du Nouvel An: Comme l'a dit la jeune corne verte ici présente, si je suis ici parmi vous ce soir, c'est pour une raison très précise: que je sois le Père Noël, le Père du Nouvel An, la cloche de Pâques ou le sosie de Carlos tournant un spot pour la pub d'Oasis à l'orange, je suis et reste Sandy Klaus, le seul et unique spécialiste toutes fédérations confondues du « Backstage Brawls ». Et c'est donc grâce à ma présence qu'une main experte va décerner l'Award du « master of backstage brawls » à celui qui aura té désigné comme le vainqueur ce soir. Et c'est homme, c'est...

Un roulement de tambours et une enveloppe déchirée plus tard:

Le Père du Nouvel An: Triple H !

Triple H fait son entrée en tenue classe, avec, bien sûr, sa ceinture Wall Street. On remarque à son regard que cette récompense lui fait plaisir. Mais trêve de bavardage, laissons-le s’exprimer.

Triple H: Bonsoir à toutes et à tous! Bonsoir Père du Nouvel An !

Le Père du Nouvel An: Salut bonhomme. Et mes sincères félicitations ! Recevoir un trophée pendant la cérémonie la plus huppée de la fédération, ça doit donner du baume à l'âme, pas vrai ? Allez, ça vaut bien un petit discours !

Triple H:Et bien, cela me fait très plaisir de participer à cette soirée. Toutes les personnes qui ont marquées cette année à la MDWF sont là. Je suis très honoré de recevoir un prix ce soir, d’autant plus que c’est lui qui récompense le « master of backstage brawls ». Je me suis crée cette réputation en gagnant tous mes matchs avec cette stipulation et ce, de fortes belles manières. Tous ceux qui ont voulu se frotter au Game, que ce soit pour ma ceinture ou non, en sont ressortis blessés. Cela leur a permis d’ouvrir les yeux. D’un côté, ça a été un mal pour un bien pour eux. Je tiens à remercier Jean, pour m’avoir permis d’utiliser sa voiture pour fracasser le crâne de mes adversaires, mes adversaires et ceux qui ont votés pour moi, car sans eux, je n’aurai pas eu cette récompense ce soir…Ah, et je remercie ma femme pour son soutient, et ce, de toutes les manières possibles (Quel coquin !), mais ceci est une autre histoire, et ne vous regarde pas, bien entendu.

Le Père du Nouvel An:Clap clap, bien bien ! Un peu d'hésitation, mais j'imagine que tu n'avais pas particulièrement préparé de texte. Mais il y avait de la verve et de la conviction, j'aime ça !
Maintenant que les formalités sont passées, si on en profitait pour discuter un peu tous les deux...

Triple H:Qu’entends-tu pas là ? Tu veux une interview, c’est ça ?!! Allez, que veux-tu savoir ?

Le Père du Nouvel An:Et bien ce que je voudrais savoir, comme tu dis, est la question suivante: est-ce que ce trophée est-il si gratifiant que cela ? Penses-tu l'avoir vraiment mérité ? N'y a-t-il pas comme une certaine...facilité ?

Triple H:Bien sûr que ce trophée est gratifiant. Ce trophée récompense l’homme qui est le plus à l’aise dans les backstages, l’homme qui utilise au mieux cet environnement, l’homme qui excelle le plus dans cette stipulation. Je te rappelle que pour cette récompense, j’étais en compétition avec Ricky The Geek, Elvis Suprême, Hébus, René Duprée et accessoirement Shelton Benjamin. La plupart de ces personnes sont de grands lutteurs, qui ont beaucoup de talent. Donc, le fait de gagner ce titre est d’autant plus gratifiant. Je pense réellement l’avoir mérité. JE suis invaincu dans cette stipulation et j’ai remporté tous mes matchs, et ce de fortes belles manières. Je me rappelle du puissant Pedigree sur la voiture de Jean…c’était BJB la victime, il me semble. Mais comment ça, une certaine facilité, de quoi veux-tu parler ?

Le Père du Nouvel An: Ho ho ho ! Mais bien sûr que si, je suis sûr que tu sais de quoi je parle ! Oui tu as toujours gagné ce type de combats, mais contre qui aussi ? Shelton Benjamin, l'or de ce business qui n'arrête pas de se faire fondre ? Super Wrestler, le fanboy de Superman mais qui oscille plus entre Marie Pervenche et Soeur Thérèse.com ? Black Jay Brawler, celui qui a été recalé au casting des Chevaliers du Zodiaque ? Dans ces conditions, c'est facile d'entretenir une winning streak et de se la jouer UnderTaker du parking !

Triple H:Je ne suis pas d’accord avec toi. Je te rappelle que Super Wrestler a été / est un très bon lutteur. Je te rappelle que durant sa courte carrière en tant que Super Wlestler, il a entre autres éliminé Edge, l’un des plus grands Million Dollar Champion que la MDWF ait connu, lors du PPV Million Dollar Pumpkin, dans le Survivor Series Match. BJB est quand à lui un lutteur qui a énormément progressé durant cette année. Je te rappelle que dernièrement, il était en demi finale d’un tournoi pour déterminer le prochain Number One Contender à la ceinture Million Dollar, face à Hébus et René Duprée. Malgré le fait que ses deux opposants sont deux des plus grands lutteurs de la fédération, il n’a pas reculé devant le défi. Il a même réalisé une belle prestation. Il avait une chance de gagner, mais l’expérience d’Hébus a primé. Pour Shelton…eh bien, c’est Shelton…(Désolé !)

Le Père du Nouvel An: Face à quel type d'adversaire aurais-tu eu vraiment du mérite ? Et bien...moi, par exemple ! Certes, ici à la MDWF je n'ai fait qu'un seul match, mais il faut voir dans quelles conditions ! Un journaliste hargneux, deux anciens Million Dollar Champions de référence et une stipulation disant clairement que c'était absolument contre moi qu'il fallait faire le pin. J'étais seul contre tous, et pourtant, je l'ai emporté d'une façon on ne peut plus éclatante. Prends-en de la graine, corne verte, ça c'est du CV ! Et même si je ne suis actuellement pas sous contrat avec la fédération et que ce n'était qu'un match d'un soir, JE devrais être couronné « maître du Backstage Brawls ». Te remettre le trophée serait une remarquable faute de goût: d'ailleurs, réflexion faite, je ne vais pas la faire. Cette statuette est à moi !

Triple H: Bwahahaah! Père du 1er Avril ou Père du Nouvel An, peu importe qui tu es. Tu es vraiment une blague a toi tout seul. Tu penses réellement que j’aurai eu du mérite en te battant toi ? Laisses-moi rire. Tu nous dis que tu as battu un journaliste hargneux et deux anciens Million Dollar Champ de référence. Ok, mais dans quelles conditions. Edge et Bafftech n’ont pas donné un centième de ce qu’ils sont capables de faire. Ils ont juste fait acte de présence histoire de ramener des rattings. Il faut dire ce qu’il est. Tu penses réellement qu’un show, ne montrant qu’un match, et de plus, entre toi, un Père Noël adepte de la vinasse et Jean, un commentateur / journaliste qui n’est autre qu’une des victimes de cette fédération, serait réellement vendeur ? Réfléchis ! Ils se sont allés dans un élan de générosité étant donné que c’était Noël, c’est tout. Ne t’enflamme pas ! Donc, soit tu me donnes ce qui me revient de droit, soit je vais t’envoyer rejoindre le club des « Détruits moralement et physiquement depuis l’on a rencontré Triple H dans un Backstage Brawls Match » !!

Le Père du Nouvel An:Des menaces ? Et tu penses m'impressionner ? Il va falloir trouver plus convaincant si tu la veux, cette statuette !

Triple H:Je trouve admirable le fait que tu n’éprouves pas de peur face à un homme tel que moi. Tu mérites tout mon respect. Je sais reconnaître un homme de valeur ...

Triple H se met à genoux. Le Père du Nouvel An arbore un grand sourire et lève l’Award en l’air, en regardant la salle. Puis, il regarde Triple H.

Triple H:…chose que tu es loin d’être!

Le Père du Nouvel An change de tête. Il est surpris. Triple esquisse un sourire Démoniaque. The Game en profite pour lui mettre un Low Blow. La Père du Nouvel An se plie et lâche l’Award. Triple H s’en empare et le frappe en pleine tête, puis il le passe à tabac. Il relève le Père du Nouvel An, qui semble parti au pays des rêves au vu des coups reçus par le Cerebral Assassin. Il le regarde dans les yeux.

Triple H:Toi qui pense que cet Award te revient, tu as oublié d’embrasser cette récompense.

Triple H pose son Award sur le sol. Il donne ensuite un bon coup de genoux dans le ventre au Père du Nouvel An et PEDIGREE ! Le Père du Nouvel An arrive tête première sur l’Award du « Master of Backstage Brawls », c'est-à-dire de Triple H !! Il y en a un qui va dormir pendant la fin de la cérémonie et plus si affinités…

Triple H

Jean Brassard: Citoyennes, citoyens, Françaises, Français, Belges, Belges, mon chien, mon avocat qui ne se sent bien que dans sa salade, le moment est venu de récompenser désormais celui que le public de la MDWF a désigné comme étant le meilleur champion Hardcore X de l'année 2007. Fait inédit, suite à une disponibilité du roster inversement proportionnelle au nombre de trophées à administrer, la MDWF s'est trouvée en manque de forces vives pour cette soirée et a donc du renforcer son effectif d'agents extérieurs. Qu' on se rassure, ici, on n'est pas des Mickeys, nos critères de sélection ont été particulièrement rigoureux et c'est donc un vrai professionnel, vrai vétéran du monde de la lutte qui nous fera l'honneur de sa présence ce soir ! Faites une ovation pour...pour...

Jean semble soudainement baisser les bras !

Jean Brassard (à part avec ses deux collègues): Non, ce n'est pas possible, c'est une blague. Putain, vous avez déconné les gars ! Ray, c'est toi qui a rédigé la petite annonce ?

Raymond Rougeau: Ben, oui...

Jean Brassard: Mais tu te rends comptes du merdier dans lequel tu me fouts ? C'est une vengeance, c'est ça ? Une tentative de réponse mesquine à toutes les piques que je t'ai pu lancer au micro pendant les matchs ? C'était de l'humour, Ray, de l'humour ! Et quand bien même, moi je me suis juste contenté de révéler une vérité peu avouable que tu ne caches même plus, toi tu profites du fait que je sois maître de cérémonie pour me compromettre et foutre ma carrière en l'air. Bravo, Môssieur Fair-Play (pas Jimmy !), c'est très classe !

Raymond Rougeau: M'enfin !

Carl Woodward: Hé, mec, calmes tes hormones, il a raison. L'annonce était rédigée tout à fait normalement !

Raymond: Regardes par toi même: il est bien écrit: « recherchons professionnel pour remettre le trophée du Hardcore X » !

Jean Brassard: Et z'étiez pas censés retenir le meilleur ?

Raymond: Mais c'est ce qu'on a fait: on a retenue le meilleur !

Carl Woodward: Bon, en fait, on a surtout retenu le seul...

Raymond: Et il a répondu en disant ceci: « Le Hardcore, ça me connait, et pour le X, c'est moi le meilleur ! »

Jean Brassard: Oh boy...

Carl Woodward: Allez, ce ne sera qu'un long et horrible moment à passer. Et tu devrais te grouiller: à ce train-là, c'est toi qui va finir par planter le show !

Jean Brassard: Merci encore, les gars, ça fait paisir de se sentir soutenu. Tas de cons.

Puis reprenant le micro et faisant face à nouveau au public: Nous disions donc, avant cet incident technique indépendant de notre volonté (on y croit !)... Mesdames et Messieurs, afin de remettre le trophée du champion Hardcore X de l'année 2007, veuillez acueillir...cet homme !

Hello ladies !
Wouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin gnu gnu winwin...

Oui, bon je sais, je sais, mais je voudrais vous y voir, moi, à essayer de mimer textuellement le son du saxophone éraillé soufflé par un vieil alcoolo, hein, d'abord !
Mais revenons à nos chèvres: vous l'aurez peut-être reconnu malgré cette entrée pourrie, voici venir l'athèlte préféré de Christophe Agius, le sosie de Fabien Barthez, the Big Valbowski, « serviette qui pue », bref, Val Venis est dans la place, baby ! Sous l'ovation du public (ou pas), le tuxedo impeccable, le cheveu lustré (en même temps, avec lui, ce n'est pas bien dur) mais toujours la serviette autour de la taille (il a une image à entretenir !) qu'il finit par jeter au public après l'avoir lentement, très lentement retirée (public qui d'ailleurs, se précipite pour recueillir le précieux trophée. Ou pas.), le voilà qui s'avance vers le pupitre. Et t'ention les jeunes, il a l'air inspiré, ce soir, le père Val (non, ne zappez pas !) !

Val Venis: Hellooooooooooooooooooo ladiiiiiiiiiiiiiiies !
Vous vouliez du chaud ? Vous allez avoir du chaud ! Ce soir, bébé, on remet le trophée le plus hot de la MDWF, celui du champion du X. Et qui de mieux placé pour remettre ce prix que le plus grand expert du X dans le monde du catch, le performer du ring, la superstar de cinéma et le bonheur de ces dames, the Big Valbowski, mmmmh !

Jean Brassard: Superstar de cinéma ? C'est nouveau, ça !

Val Venis: Et comment ! J'ai tourné dans les plus grands films, bébé ! Lord of the G-String de Peter Jlactionne, Playmate of the Apes de Tim Bourreton ou encore Ass Wide Shut du grand Stanley Lubrick. Que des classiques. Et j'y étais au sommet de mon art, c'était la folie sur le plateau, on faisait de ces choses...

Jean Brassard: Ah...

Val Venis: Oh arrête, bébé, tu te comportes comme un vrai cul cousu ! Fais donc péter les coutures, après tout c'est pas dans le tien qu'on est censé rentrer !

Jean Brassard: Oui, euh, non, enfin bref....Merci d'être venu, Val, mais il faut qu'on t'explique. Ce n'est pas le trophée du X que tu remets, ce soir, mais le trophée du Hardcore X. On parle de « Hardcore », ce soir, tu connais ça toi ! Avec les battes de base-ball, les menottes...

Val Venis (de plus en plus intéressé): Ah, ouais ! Alors comme ça vous faites dans ce genre de trucs ? Z'êtes des tordus, hein ? Je suis sûr que toi, c'est le fouet et le slip en cuir qui t'intéressse ! T'inquiètes pas, bébé, the Big Valbowski a tout vu, tout entendu, tout connu ! Tu ne pouvais pas mieux tomber, hin hin hin ! Bien et si maintenant on déshabillait l'enveloppe pour regarder ses belles formes et mettre ma main expert à l'intérieur ?

Clin d'oeil à Jean Brassard, de plus en plus mal à l'aise.

Val Venis: Et le vainqueur du trphée du meilleur champion Hardcore X de l'an 2007 est...

...

Hé, c'est une blague ?

Jean Brassard: Ce n'est pas ce que tu crois, Val ! Ce n'est pourtaht pas faute de t'avoir prévenu !

Val Venis: C'est donc ça, votre vainqueur ? P'tain, c'est pas sex. Et en plus, on cautionne carrément la zoophilie. Je ne suis quand même pas pervers à ce point-là, moi !

Jean Brassard: Traduction pour nos spectateurs et téléspectateurs: le gagnant du trophée est :

Hébus

Welcome to the jungle !
Les premières notes de la chanson des Gun'n' Roses qu'on ne présente plus retentissent dans la salle tandis que le duo (qu'on ne présente plus non plus !) s'avance pour recueillir la jolie statuette. Moment d'intense émotion, les gens. Un prix, c'est quand même une forme de reconnaissance, celle qui dit que non, mon gars, t'as pas trimé pour rien, l'enclos à boeufs qui sert de public a fini par percevoir ton talent ! Pourtant, ni l'un ni l'autre n'ont l'air pressés de prendre le joujou: je crois que celui qui le tient en ce moment les fait un peu peur, en fait.

Val Venis: Hello babes ! Alors c'est toi le grand gagnant de la soirée, hein ? En voyant ta photo dans l'enveloppe, j'ai cru commencer un bad trip, mais en jugeant sur pièce, je suis plutôt rassuré. T'as l'air plutôt bien bâti, mon gars, et si le cinquième membre est aussi long et volumineux que les quatres autres, je n'ai aucun mal àdeviner pourquoi tu es ce soir le préféré du public ce soir, hé hé hé ! Par contre, à ta plac, j'aurais peut-être élagué un petit peu tout ça...

Une petite voix en provenance des coulisses, ressemblant à s'y méprendre à celle de Razor Ramon Hard Gay: C'est ce que je me tue à lui dire !

Clin d'oeil salace à l'intention du plus poilu des deux.

Hébus: Onkr ?

AAE: Euh...Je t'expliquerais, campeon...

Val Venis: C'est donc rassuré que the Big Valbowski te remet ce soir le trophée du meilleur représentant du (Hardcore) X. Sois-en digne, bébé ! Et n'oublies jamais que quel que soit ton secteur, l'important, c'est de durer et d'être performant. Toutes mes félicitations !

Hébus: Gronk...

L'homme des bois regarde d'un air interorgateur le machin tout doré que vient de lui remettre le type chauve pas très net avec la langue qui pend. C'est quoi, ça ? Ca se mange ?

AAE: Et byen.... Muchas gracias senor. Byen que ça puisse paraître étrange de le dire face à votre genre de persona, c'est un honor que de recevoir ce prix de vos manos, compte tenu de la grande importancia que vous attachez à ce milieu. Mon cliente et me nous vous faisons part de todo notre gratitude, ainsi qu'à ceux qui nous ont aidé à tenir debout sous les coups et qui ont siempre cru en nous malgré nos hauts et nos bas. Muchas gracias du fond du coeur !

Quelques sifflets se font entendre de la part d'irréductiles détracteurs (décidément, Estrada n'a pas que des copains !), mais dans l'ensemble, ce sont des francs appplaudissements. Y'a pas, le grand classique du « je remercie mon papa, ma maman, ainsi que mon chien et mon poisson rouge qui ont toujours été présents à mes côtés », ça marche toujours.
Val Venis n'est d'ailleurs pas le dernier à applaudir.

Val Venis: Ouais, c'est ça, bébé . C'est définitif,: je sens en toi un rai potentiel ! D'ancien à nouveau, je vais te donner un dernier petit conseil...

Hébus: Glok ?

AAE: Porque no ? Après tout, Venis est un luchador depuis de nombreuses années et a travaillé dans les plus grandes compagnies. Ca peut toujours être utile !

Val Venis (regardant El Natural d'un air presque complice): Bébé, surtout, quand tu rentres sous le feu des projos et t'apprêtes à faire ce pour quoi on te paye, n'oublies jamais une chose. C'est un petit truc qu'on se transmet dans les couloirs et qui te permets d'avoir un rendu maximum quand t'es filmé par les caméras. Effet garanti: penses toujours au...

...

Doigt dans le cul.

AAE: Pardon ?

Val Venis: C'est comme je te le dis ! Quand la dinde te taille une pipe, demandes toujours à ce qu'elle te le mette: ça décuple le plaisir, c'est phénoménal ! Crois-moi sur paroles, tu ne pourras plus t'en passer, har har har !

Hébus:...

AAE:...

Léger blackout dans la salle et sur la scène. En fait, en cet instant précis, un seul ne semble pas porendre conscience de l'embarras général: Val Venis, qui très fier de sa présentation, remet définitivement le trophée à l'heureux vainqueur avant de prendre congé sous les vivas de la foule (ou pas).
Hébus et son Cubain de manager restent bouches bées pendant encore de longues, très longues secondes. Officiellement, les MDWF Awards 2007/2008 viennent de rentrer dans la twilight zone !

Toujours sans transition, nous retrouvons Carl Woodward et Raymond Rougeau dans le rôle des sous-filfres/sidekicks/Raymond Poulidors de la table des commentateurs, sans oublier bien sûr le maître de cérémonie, le Great One du journalisme, le Cerebral Assassin du micro, le Stone Cold de l'amour propre, le hitman des interviews, bref, le Mr Perfect de sa profession, l'incontournable Jean Brassard !

Jean Brassard: Ladies and gentlemen, le moment est venu de remettre l'Award de la meilleure progression de l'an 2008, et pour la remise du trophée, accueillons tout de suite celui qui a le costume trois pièces d'Al Capone, les lunettes fumées du colonel Khadafi, les cigares et l'haleine de Fidel Castro, le chapeau d'Henri Salvador, le sourire de Stanley Ipkiss, le torse de Lee Majors et les chaussures de Roland Dumas, l'un des managers les plus illustres de notre compagnie, Mr. Armando Alejandro Estrada !

Sitôt dit, sitôt fait, l'illustre Cubain en question se présente derrière le pupitre, cette fois flanqué de son inséparable « cliente », mis derrière lui mais qu'on a aucun mal à remarquer: il doit le dépasser d'au moins une bonne tête !

Hébus (dans le micro): Grok !

AAE (quelque peu embarrassé): No, no, on avait pourtant répété: te, tu remets el trophée, et me, je fais el discours ! Chacun son rôle et les moutons seront byen gardés !
Hem hem... Senores e senoritas, buenos dias à tous. Come l'a souligné notre Regis Philbin du pobre qui sert de maître de cérémonie ce sera, mon nom es Armando Alejandro Estrrrrrrrrrrrrrada, ha ha !

Cela peut vous sembler bizarre que ce soit quelqu'un come me qui présente la section de la « mejor progression de l'ano », alors que je n'ai à priori nada de commun avec ce thème. Me et mon cliente faisons désormais quasiment partie des plus antiguos de cette compagnie, et lorsque nous croisons la route d'un « nuevo » dans ce business, notre pédagogie est moins de l'élever que de lui recordar la realdad de sa condicion et le renvoyer à ses chères études.
Toutefois, l'interes vient plutôt dans la liste de ceux qui ont été nominés por recevoir le prix. Nous dos -il montre au passage le grand escogriffe qui se tient juste derrière- avons, come qui dirait...une historia personnelle avec certains d'entre eux !
Il y a tout d'abord Razor Ramon Hard Gay, comagnon de route avec qui nous sommes liés come les tres doigts de la mano (et no, ne cherchez pas, ça n'a rien de sexuel !), el JBB, membre du clan aussi avec qui nous n'avons par contre aucun lien en particular et à qui nous ferons part de todo notre « amitié » au début du mes prochain, et byen sûr René Duprée, celui qui dernièrement nous a repoussé dans nos ultimas limites et a même réussi à nous subtiliser la cinturon Hardcore X dans le processus ma que nous avons cuando même privé de l'accession à un autre titre, el plus importante de tous. 50-50, draw, balle au centre ! Nous n'oublions pas, por supuesto, les deux autres designados, Triple H et Black Jay Brawler, que nous n'avons jamais vraiment encontrados ma dont el punto commun est de faire partie du club des miembros de club qui sentent la naphtaline !

Sans plus attendre, ouvrons tout de suite l'enveloppe et décernons el titre à...

Hébus: Eurk ?

AAE: Si si, c'est vrai, c'est à te de l'ouvrir...

Estrada regarde le nom inscrit sur l'enveloppe et a comme un certain rictus...

AAE: Ha...

Quelques longues secondes s'écoulent. Les spectateurs du premier rang pourront remarquer quelques gouttes de sueur qui commencent à perler...

René Duprée

Duprée se lève impassible, empli de joie contenue mais ne le laissant pas apparaître sur son visage. Il monte sur l’estrade, pour le plus grand mécontentement de Hébus de voir le français salir le beau costume de son patron … Dommage qu’il n’y ait pas un Award de la blague la plus naze, je crois que je l’aurais eu …

René Duprée : Eh bien je ne sais pas quoi vous dire, je suis heureux de recevoir des mains d’un ennemi, avouons le Armand … Nous ne sommes pas et ne serons jamais les meilleurs amis du monde … Bref je suis heureux de recevoir cet Award de la meilleure progression … Oui cela doit vous surprendre mais ce soir j’ai décidé une trêve, je ne vous virerais pas tous de cette arena … Heureux également de succéder au palmarès à un tel homme que René Goguen !!

AAE: Shelton Benjamin ...

René Duprée : Quoi Shelton Benjamin ?? Le jour où les jobbers auront un mot à dire lors d’une cérémonie aussi prestigieuse cela voudra bien dire qu’un tournoi des lutteurs a vu et le jour et la fin et que je n’en serais pas sorti vainqueur !! Alors quoi Shelton Benjamin …

AAE : No, no, el titre appartiendo a Shelton Benjamin …

René Duprée : Donc si je comprends bien, et arrête moi si tu peux, mais je viens de succéder à Shelton Benjamin, l’homme que je considère comme l’horreur et l’erreur absolues ? C’est bien cela que tu me dis ? Que je succède à un naze ?

AAE : Si.

René Duprée : Alors pour vous c’est tout ce que je suis l’éternel second ? L’homme qui succède aux nazes ?? Eh bien vous avez raison !! Oui je succède aux nazes … WolfpAck et Shelton Benjamin, les deux has been désormais inexistants avant que je ne m’empare des titres tag. Edge avant que je ne m’empare d’OBEY. Et surtout le plus naze de tous les nazes, l’homme qui n’est même pas assez beau pour faire de la figuration en tant que potiche, celui qui reste le plus grand ballon de baudruche de toute l’histoire, celui qui a construit sa carrière sur un chaînon que jamais l’on ne retrouvât. Oui vous l’aurez compris, je parle de l’homme bête à qui je succédai pour le titre de champion Hardcore-X. Je me souviens de ce jour béni au cours duquel en plus de t’arracher ta ceinture, j’arrachai des poils roussis par les flammes que tu traversas.

AAE : Ma, moi je me souviens d’une finale de tournoi que tu as perdu et qui permets d’être encore une fois challenger au campeon que tu traites de naze. Et tu, déjà été campeon ?

René Duprée : Tu essayes de m’humilier. Vous essayez tous de m’humilier avec cet Award. Alors oubliez ma trêve, je redeviendrais tellement sarcastique et tellement vexant que vous prendrez le Dr House, notre gentil médecin, pour un guignol. Vous ne savez pas ce qui me retient de ne pas vous faire expulser de chez moi. Tout ici m’appartient, et vous n’êtes que des êtres abjects, indignes de me voir, je vous fais l’honneur de ma présence et voila comment vous me remerciez. Allez file moi ça Estrada et dis à ton chien de garde de rester à distance, je ne supporte pas ses puces, moi.

Jean Brassard: Et toujours sans transition, nous passons désormais à la remise de l'award de la meilleure révélation de l'année. Cette remise est faite par l'homme le plus beau de la MDWF, celui qui m'a engagé à prix d'or ! Ted DiBiase !

Ha, Ha, Ha, Ha, Ha
Money, Money, Money, Money, Money
Everybody's got a price, Everybody's gonna pay
Cuz the Million Dollar Man, Always gets his way
Ha, Ha, Ha, Ha, Ha

Et bah oui, il est vivant ! He's alive ! Esta vivo !! Incroyable, aprés des décennies d'incertitudes, des années de questions, des mois d'interrogations, des semaines de questionnements propres, des jours de "je sais pas peut-etre", oui, la réponse est la ! Ted DiBiase est la, et regardez, il va même parler !

Ted DiBiase : Hmm..

Enorme ovation de la foule !

Ted DiBiase : Bon...

Enorme ovation de la foule !

Ted DiBiase : Mais ...

Enorme ovation de la foule !

Ted DiBiase : Laissez moi parler !

Enorme ovation de la foule !

Ted DiBiase : Alorssivousmelaissezpasparlerjevaisêtreobligédeparlersansrespireretçavapasêtremarrantpourcomprendre !!

???!

Ted DiBiase : Ah ah ! Bon, passons aux choses sérieuses maintenant. J'ai l'honneur de remettre l'award du meilleur lutteur de la MDWF.. hm... l'award de la meilleure progression .. hm..?? Si tu veux le faire je te laisse la place ! Bon, je donne l'award de la meilleure révélation de l'année à ...

Suspence ...

Ted DiBiase : Black Jay Brawler ! Félications et bonne chance pour la suite !!

Black Jay Brawler

Jean : Bon les amis, on va enchainer sur la remise de l’award de la meilleur tag team de la MDWF pour cette année 2008. Accueillons le président et le propriètaire (encore) de la MDWF !

Le duo de la Money Inc. fait son arrivée sur scène. Comme d’hab, le proprio, Ted Dibiase, reçoit une ovation. Le tout est plus mesuré pour IRS, on entend même certaines huées. En bon partisan de la liberté d’expression ce dernier fait d’ailleurs signe aux vigiles d’évacuer 2-3 personnes. Edge fait de son mieux pour faire plaisir à IRS, il essaye même d’imiter les cris de pucelles en chaleur qu’on entend durant les entrées de Jeff Hardy mais c’est sans trop de succès. C’est pourtant bien IRS qui prend la parole en premier pour présenter cette nouvelle récompense…

IRS : Dans une fédération comme la MDWF, portée par de belles valeurs telle que la réussite individuelle, le succès, l’enrichissement, le marchage sur la gueule de ton prochain pour se hisser au sommet, il est souvent rare de voir deux lutteurs s’associer dans un but commun et maintenir une entente sur le long terme. Même pour nous ce n’a pas été facile… par exemple lorsque, un peu à l’image de mon boulot ici depuis quelques mois, je devais tout faire pendant que Ted dormait dans son coin, rêvant de retrouver les plages paradisiaques qu’il apprécie tant et qu’il va sans doute retrouver dès qu’il aura fini de s’empiffrer de petit four ce soir. Mais pourtant..

Ted : Pardon ? Tu ne vas quand même pas faire croire à ces gens que tu étais celui qui faisait tout dans l’équipe… ! Money Inc., c’était l’équipe DE Ted Dibiase. Il en était la star, l’attraction. Le Million Dollar Man. Toi IRS, aussi talentueux soi tu étais le vilain sbire à lunettes, le lèche bottes du milliardaire, l’associé besogneux mais peu intéressant…

IRS : Oui… l’associé besogneux, donc celui qui fait tout le travail sur le ring, qui te prépare le terrain mais qui au final n’en retire aucune gloire car il ne fait pas de pinfall, et parce qu’il ne porte pas de ridicule costume à paillettes… qui a dit que la vie était injuste ?

Ted : Allez fais pas la tête, après tout avoir les projecteurs sur soit, la gloire tout ça, c’est bien superflu non ? Puis si tu veux je te le prête mon award de meilleur staff member, je sais que tu enrages de ne pas l’avoir eu au moins une fois…

IRS : Merci, mais je me contenterais une fois de plus des félicitations de ma maman et d’Edge, les deux seules personnes qui semblent m’apprécier sur Terre. En attendant, j’espère que les lauréats de cet award sauront mieux s’entendre que nous… lauréats qui sont…

René Duprée & B-Max

A l’annonce du résultat B-Max se lève heureux. Duprée se lève lui blasé. Bizarrement les deux sont à l’opposé l’un de l’autre … Voyant Duprée se lever, Max se rassoit hésitant à se diriger vers la sortie.

René Duprée : Merci à tous pour ce trophée. Ted, Irwin, comme vous le voyez pour moi il n’y a pas de problèmes dans cette équipe que nous formions. A l’époque je faisais déjà tout le boulot, Max en récoltait la gloire par le tombé mais au final on a vu qui était le patron … Je ne peux que dire que cet Award me revient de droit et une place l’attend déjà dans la toute nouvelle salle des trophées que je compte faire partiellement visitée incessamment sous peu.
Bref, ce choix est le bon, chers fans. Surtout au vu de tous les autres tacherons qui côtoient l’excellence que je représente. Je suis peut-être le dernier représentant de cette excellence mais elle n’a jamais été portée aussi haut que depuis que je porte la marque des grands, la marque d’OBEY. Vous avez pus voir dans la longue liste de prétendants, que celle l’équipe de laquelle je faisais partie a marquée de son empreinte la division Tag de cette fédération.

En effet, pour JBL et Cena, ils ont juste remporté un tournoi naze avec des équipes nazes … Lestat et Don Robert, eux, resteront comme des champions fantômes … Jamais une défense de titre et donc naturellement ils s’en sont vus destitués … D’ailleurs a noté que Titan en a usé des partenaires avant de mettre la main sur ce titre … Il faut dire qu’avant j’étais ce titre ! Enfin … On se souviendra de Charming comme celui qui a fait perdre un titre que la maison OBEY détenait depuis bien longtemps … Max lui restera associé à cette défaite et au fait que sans moi il n’était plus rien …

Bref vous avez fait le choix de la logique en votant pour moi, et à vrai dire, je vais faire celui de la logique en gardant cette récompense pour moi seul.

Jean Brassard: Ok. Merci IRS. Et toujours sans transition, nous passons désormais à la remise de l'award du meilleur PPV. Cette remise est faite par le deuxieme homme le plus moche de la MDWF, celui qui avec Raymond, m'a cassé la tête depuis les débuts de la MDWF ! Il s'agit de Chris Rock !!! Euh non, attendez... Carl Woodward !!

Et voila qu'arrive l'heureux nommé Carl Woodward, il salue son fan dans la salle et continue de lui parler pendant quelques minutes. Il se rends enfin compte qu'il est attendu et se décide à monter sur l'estrade pour annoncer le nom du vainqueur. Une belle blonde (sans doute l'amie de Simon Dean) vient lui apporter l'envellope.

Carl Woodward : Mes bien chers frères, je vous le dis aujourd'hui, mes amis, bien que nous devions faire face aux difficultés d'aujourd'hui et de demain, je fais tout de même un rêve. C'est un rêve profondément enraciné dans le rêve américain. Je fais le rêve qu'un jour, cette nation se lève et vive sous le véritable sens de son credo : “Nous tenons ces vérités comme évidentes, que tous les hommes ont été créés égaux. Je fais le rêve qu'un jour, sur les collines rouges de la Géorgie, les fils des esclaves et les fils des propriétaires d'esclaves puissent s'asseoir ensemble à la table de la fraternité....

Carl a un petit moment d'hésitation, change l'ordre de ses fiches, et finallement reprends...

Carl Woodward : Avec un nombre de votes plus important que ses opposants, l'award du meilleur PPV de l'année 2007 va à ....

roulement de tambours

Carl Woodward : ... Jean Brassard !

... petit moment d'hésitation, Carl change encore une fois l'ordre de ses fiches...

Carl Woodward : Million Dollar Pumpkins II !!! Félicications à lui et à toute sa famille ainsi qu'à mes ancetres, il faut continuer le comb..

Bizarrement, le micro de Carl est coupé par la régie.

Million Dollar Pumpkins II

Jean Brassard: Ladies and gentlemen, now lllllllllllllllllllllllllllllet's ready to rumbllllllllllle !

Carl Woodward: Non, ça c'est pour la semaine prochaine, Jeannot.

Raymond: Si tu fais bien le ring announcer comme demandé au management hier soir.

Jean Brassard: Mais JE ferais le ring announcer ! Avec mon charisme de Dieu grec et ma voix de chanteur Italien entretenue avec soin à coups de cachou lajaunie, je correspond au profil idéal pour ce poste. Ma candidature, c'est comme une proposition de Don Vito Corleone: on ne peut pas la refuser !

Raymond: Vu comme ça, on y croit.

Carl Woodward: Ou pas.

Jean Brassard: Bande de nazes. Sur ce, sans plus attendre, nous allons remettre maintenant l'award du Meilleur Champion Wall Street et pour ce faire, vueillez acueillir un expert en le domaine, j'ai nommé...

Minute, turlute, notre Jeannot national a apparemment reçu un message dans son oreillette !

Jean Brassard: Ah... Euh z'êtes sûrs ? C'est définitif ? Ca c'est de la niouze, c'est Huggy la bonne touffe qui va encore en faire une jaunisse !

[strike]Huggy la bonne...[/strike] Carl Woodward: Plaît-il ?

Jean Brassard: Mesdames et Messieurs, l'award du meilleur champion Wall Street aurait du normalement être décerné par l'ancien champion Wall Street lui-même Shelton Benjamin. Toutefois, nous venons d'apprendre à l'instant que ce même Shelton, porté disparu depuis la trêve hivernale, n'a répondu qu'au dernier instant pour prévenir qu'il ne remplirait pas ses obligations. De par son manque de correction vis-à-vis du staff et des vainqueurs du trophée, nous annonçons officiellement qu'il sera obligé de teindre ses cheveux en blond et de se coltiner une grosse noire de 150 kilos derrière lui !! .

Sur ce, en l'absence de présentateur officiel, c'est donc moi qui...

...qui rien du tout, mon gros lapin !

One two,
You hear the clock tickin'
Three, Four,
You're about to stop livin'
Tic toc
I want you to remember me
Tic toc
But the days have no memories
I'M COMIN' !

Un Power Ranger dans la salle ! Je répète: un power ranger dans la salle ! Alerte orange, déployez la sécurité ! Bon, j'déconne, tout amateur de catch aura compris qu'on parle du one and only MVP. Et en plus, la blague n'est même pas drôle parce qu'il ne le porte pas, son costume habituel. Non, MVP, c'est un pro, un vrai, il est venu aux awards en costard trois pièces comme tout le monde. Et quel costard: coupé de manière impeccable, on sent le truc déniché chez le tailleur top niveau, rien à voir avec le tuxedo de Carl Woodward made in Tati !

Carl Woodward: Je voudrais t'y voir avec nos salaires, connard !

Par contre, le reste de son entrée est 100% conforme à ce qu'on connait déjà de lui, y compris avec le tunnel gonflable et long comme ma b...aguette de pain (y'a un jeune public qui nous lit !). On remercie l'équipe technique au passage qui aura improvisé l'installation du machin à la dernière minute, et qui pourtant marche de façon impeccable, big up à eux (dommage que ça ne les ai pas empêchés de tous se faire virer !).
MVP frôle Jean Brassard, lui chope le micro sans même dire s'il vous plait (sans même rien dire du tout, d'ailleurs) et se dirige vers l'estrad. Je crois qu'on tient notre remplaçant, les bibis !

MVP: ...

...

...

Salut !

PUTAIN !
Public (oui, c'est à toi que je parle), marque ce jour d'une pierre blanche: MVP VIENT DE PARLER !

MVP: Ca vous la coupe, hein ? Yeah moi, Montel Montavious Porter, après des mois et des mois de mutisme depuis mon arrivée ici, je suis venu ici, ce soir, dans cette cérémonie de ringards sapés en pingouins pour l'ouvrir. Si je me suis tu pendant tout ce temps, c'est qu'il y a une bonne raison, et vous la découvrirez bien assez tôt.
Mais pas de ça maintenant, ce soir, c'est moment de fête, et MVP est le kool de Kool Shen. Je vais faire donc ce qui est prévu: ouvrir l'enveloppe, lire le nom qui est marqué sur le petit bout de papier et remettre cette statuette bling-bling à celui ou ceux qui sont censés le mériter comme je ferais tout ce que je suis supposé faire: avec classe !
Et l'heureux gagnant est...

Razor Ramon Hard Gay & Triple H

MVP: ...

Ah bah non, ça ne va pas recommencer ? Pas après ça ? Pour un peu, je m'étais carrément mis à croire au père Noël !

MVP: See...C'est là justement qu'est le problème. Quand on recruteMVP dans ses rangs, ce n'est pas à lui de hausser le niveau de la fédération, c'est à la fédération de se hisser au sien. Quand les ronds-de cuir d'ici m'ont soumis le contrat, ils m'ont promis monts et merveilles, j'allais être dans le plus grand clan de l'histoire de la lutte, avec un traitement de star et cotoyant ce qui se fait de mieux dans le business. Tu parles, Charles, et mon cul, c'est du poulet KFC ? The Rock absent quasiment en permanence et qui, les rares fois où il est là, passe son temps à parler contrats avec le fils caché de Glenn Close et de Massimo Gargia qui lui sert de manager ? L'autre taré qui pue le shampoing depuis l'autre bout du couloir et qui passait son temps à chialer “personne ne m'aime, ouin ouin” prostré dans un coin de la pièce ? Et le bozo soit-disant “ancien taulard” comme moi, “vous nouerez plus facilement des contacts entre frères d'armes”, qu'ils disaient. Tas de cons. Man, si celui-là a mis ne serait-ce qu'un pied dans une taule, c'était pas en tant que pensionnaire, c'était dans le rôle du cureton qui venait nous faire la leçon de morale une Bible à la main pour sauver nos âmes, ou alors dans le rôle de celui qui passait nettoyer nos merdes dans la cantine avec le balai à chiottes qu'il s'est fait implanter sur le crâne ! Et je ne vais même pas parler des soit-disant champions par équipes, en zonzon, ce genre de branques, on ne les tape même pas, on se les enfile !

Shocking ! La foule reste bouche bée, l'émission vient subitement de passer en catégorie “Rated R” !

MVP: Man, ne faites pas comme si vous ne savez pas. Enfermés pendant des dizaines d'années avec que d'autres mecs, vous croyez qu'il se passe quoi ? Qu'on suit un régime de moines bouddhistes ? Comme on n'est pas complètement des tantes, on s'en prend à ceux qui sont le plus taillé pour ! Et dire que je viens d'apprendre y'a pas cinq minutes que c'est l'un d'eux qui a viré tous les autres, bravo la bourgeoisie du catch !

Bon, il parle il parle, mais tout ça, ça donne soif. Une lampée d'eau plus tard:

MVP: Je vous vois venir avec vos gros sabots: si j'étais pas content, je n'avais qu'à les quitter et aller voir ailleurs si j'y suis. Pour aller où ? Faire quoi ? Me maquer avec le bébé éprouvette raté de King Kong ? Pour aller tourner des Hentais avec la soeur du motard des Village People ? Assister au dernier concert de Marilyn Manson en compagnie de Freddy Krueger ? Hey, que ce soit avec eux ou contre eux, le simple fait de les fréquenter est au mieux une royale perte de temps ! Tout comme c'est une perte de temps de remettre une “récompense” à Maîtresse Vania et beau-fifils à beau-papa qui s'est servi des ses relations pour squizzer tous les tests anti-stéroïdes !
Et ne me venez pas me jeter à la figure que je n'ai jamais gagné aucun match dans cette fédération, jamais gagné de titre et, de manière générale, presque jamais rien fait. Je suis the Most Valuable Player, MVP, et mes services, ça se mérite. Et la MDWF ne me mérite pas, sorry !
Quand aux “titres”, un bling-bling master ne fout pas en l'air sa panoplie avec du toc. Et je n'ai pas besoin de ça pour prouver quoi que ce soit: I'm better than Triple H, I'm better than Razor Ramon Hard Gay, I'm better than the giant prostituted monkey, I'm better than Edge, I'm better than The Rock, like, by the way...

I'M BETTER THAN YOU !

Et hop, terminé: jetant le micro d'un revers de la main par-dessus son épaule (Mazel-Tov !), MVP ne fait attention ni au public, ni au reste des coulisses (qu'il a foutu unanimement à dos, ça c'est du top heel !), il se barre comme il est entré et comme il a toujours agi: comme un prince !

Jean Brassard : Et maintenant, nous allons savoir qui selon vous a été le meilleur Million Dollar Champion cette année, autant dire qu’on touche là à la catégorie la plus prestigieuse, avec celle du lutteur de l’année. Et pour délivrer cette récompense, un homme qui ne sera jamais Million Dollar Champion, Shelton Benjamin ! Et oui il s'est finalement décidé à venir, à la dernière minute et ce pour se faire pardonner, quel professionnalisme !

Le thème de Shelton Benjamin résonne dans l’arène, accueilli par quelques applaudissements. Y’a sans doute pas beaucoup de fans de Shelton dans le monde, mais gens polis, y’en a encore. Un petit peu. En tout cas, tout le monde attend l’apparition de Shelton, qui tarde…

…

…

Le silence (oui, la chanson de Shelton a eu le temps de se finir) est rompu par une sonnerie de téléphone. Confus, Jean Brassard s’excuse et sort de sa poche de smoking son portable. La caméra zoome sur l’écran du téléphone.

« ce soar je vi1dré pa en fét, g pa envi
Lol
Kiss shelton »

Jean Brassard : Mmh… petit imprévu, Shelton ne pourra pas être là ce soir, il est mort lors d’un accident de la route cet après midi. Paix à son âme et dédions lui le trophée du meilleur Million Dollar Champion, que je vais moi-même remettre à…

??? : Hey, attend, moi je vais le faire !

Tu nous saoules, « ??? » ! Montre toi directement au lieu de débuter tes phrases depuis les coulisses, c’est très agaçant. Ah le voilà qui arrive. Et c’est encore CM Punk, le visage quelque peu amoché après la bagarre qui a eu lieue tout à l’heure. Il s’avance vers Jean.

CM Punk : Je veux bien m’en charger, tu as déjà beaucoup de boulot ce soir Jean, et je veux être actif et utile à la fed dès maintenant, puisque me voilà de retour… puis qui de mieux qu’un ancien Million Dollar Champ’ pour présenter cette catégorie, hein ?

Jean Brassard : Euh… ben vas-y…

CM Punk : Merci. Alors, mmh, évidemment j’ai pas préparé de discours… mais inutile de faire traîner les choses non ? Nous savons qu’un seul homme cette année a réussit à avoir un règne digne de ce nom. Et quel règne, n’est-ce pas… Mesdames et messieurs, les vainqueur est…

Edge

En effet ce n’est pas une surprise, la caméra a à peine le temps de trouver le crâne dégarni d’Edge parmi tous les invités, qu’il est déjà debout, au bout de la rangée, remontant le tapis rouge qui mène à la scène. Nulle joie dans son regard, qui est plus fixé sur Punk que sur le trophée… Edge rejoint Punk, et avant même de recevoir son award, s’adresse à Punk.

Edge : Alors comme ça on a décidé de me gâcher ma soirée, mon moment de gloire rien qu’à moi ? Newsflash : c’est pas ta tête de toxico en manque qui va m’empêcher de savourer ma reconnaissance ! Allez, aboule le trophée, on va pas encore se taper, ce serait dommage de saloper le seul costume propre de ta garde robe…

CM Punk : Mais loin de moi l’idée de te gâcher la fête mon petit Edgy. Meilleur Million Dollar Champion ? Comme je l’ai dit, aucune contestation possible. Tu as été le plus fort. Comme quoi, écraser les autres, être opportuniste, n’avoir aucune conscience ni aucun sens des valeurs mène loin dans la vie… ah puis, profiter des vacances d’été aussi, Mr « plus long règne de champion de l’histoire » !

CM Punk, malgré tout, remet l’award à Edge. Ce dernier lui arrache des mains (ne cassons pas de bonnes habitudes) puis lui répond.

Edge : Tu vas pas me faire la morale quand même ? C’est vrai que CM Punk est reconnu pour son comportement exemplaire depuis son arrivée à la MDWF… tu sais très bien qu’on en a fait des belles tous les deux, mais toi tu n’as pas su saisir la bonne opportunité au bon moment… c’est tout ce qui nous différencie : j’ai été plus malin ! Alors inutile de jouer les losers frustrés, tu ferais mieux de te barrer et de t’éviter de salir à jamais ton message avec un ultime come back foireux ! Et tu peux amener le gros sac avec toi…

CM Punk : Plus malin ? C’est une façon de voir les choses… c’est vrai que je n’étais pas la définition même du good guy, mais pour moi il y avait quand même certaines choses sacrées… l’amitié par exemple… enfin bon, je suis pas là pour pleurer sur une vieille trahison, sinon je ferais un duo avec Vita, juste pour te dire que la revanche est un plat qui se mange froid, et que tu auras très bientôt l’occasion de le découvrir. En attendant, encore félicitations…

CM Punk s’approche d’Edge, lui tend la main. D’abord sceptique, Edge accepte. Et là, c’est le drame… Edge reçoit un bon gros crachat bien cinglant en pleine figure. Punk n’en rajoutera pas plus, il quitte immédiatement la scène, sans doute le sentiment du devoir accompli. Edge lui retire son bandana, s’en sert pour s’essuyer le visage, révélant son crâne toujours dégarni. Puis, il s’approche du micro…

Edge : J’avais dis que rien ne pourrait gâcher ce moment… alors si vous le voulez bien oublions ce regrettable incident et parlons de l’essentiel… MOI. Oui moi, l’homme de cette année 2007 à la MDWF. Je n’invente pas une nouvelle catégorie, je fais juste un constat : meilleur champion, meilleure gimmick, meilleur clan, impliqués dans les évènements les plus marquants et j’en passe… qui a été plus présent, plus influent et plus divertissant que moi cette année ? Personne, absolument personne. Alors je vous en prie, pour une fois, oubliez vos idoles, vos role model à deux balles genre BaffTech, Hébus, vos champions si valeureux et si respectés. La MDWF ce n’est pas eux, la MDWF c’est un seul homme, moi, Edge, et vous ne pouvez affirmer le contraire bande de nazes, puisque vous avez de toute façon déjà voté pour moi ! Alors si vous le voulez bien et d’ailleurs, je vous demande pas votre avis, je vous donne rendez vous, dans quelques minutes pour l’award du meilleur lutteur de l’année, mais aussi à partir de la semaine prochaine pour la nouvelle saison de la MDWF… saison qui tout autant que la 2007, sera « Rated R » !

Edge balance son bandana souillé dans la foule, puis rejoint les coulisses en levant son trophée dans les airs en signe de victoire, accompagné de quelques huées, mais aussi de quelques applaudissements, ouais y’en a qui ont du goût quand même.

Jean : Allez dernier award, le meilleur tout court !

Concubin, concubine, veuillez abandonner l'idée du moment pause pipi, Mesdemoiselles, préparez vous à subir le moment le plus hot des awards de l'année. La Johnny B Brand, vous a prévus une soirée de folie. Tellement folle qu'après vous vous direz " ouaaah c'est fou " ... c'est fou n'est ce pas ?
La Johnny B Brand n'était pas réapparu depuis l'acquisition du titre de champion du monde face à Hard Gay.
La salle s'éteint et laisse place à un écran géant qui descend du plafond. Oué, il ont fait peter les moyens pour les champions du monde ... Tout le bon peuple est dans le noir complet, attendant de voir ce qui pourrait se passer. Lorsque soudain.

CE PROGRAMME À ETE NOTER D ... COMME DEGAINE TA RACE.

Quote:

Cette scène se passe en Pologne. Nous sommes le 25 décembre, et vous savez probablement ce que ça veut dire. C'est Noël, et c'est les vacances à la MDWF. Tout le monde est rentré chez soi. Mais plusieurs mois à avoir combattu les pires bêtes féroces du catch ont tellement rapproché nos amis, qu'ils ont décidé de passer Noël ensemble. La fête se déroule chez Juachim, le champion officiel du groupe. Mais un titre que tout le monde se partage bien entendu. Tout le monde est là et son prêt à manger ...

Juachim : Bon, et bien les amis, merci d'être venus ce soir pour Noël, sa me touche vraiment beaucoup.

Fathom : Mais de rien mon cher ami.

Serge : Sa me fait très plaisir aussi.

Polak : On mange quoi ?

Juachim : MERDE. Je savais bien que j'avais oublié de faire quelque chose.

Polak : Quoi, tu as oublié de faire la bouffe ? Mais tu sers vraiment a keudal, moi j'ai faim, je suis venu exprès pour manger moi, franchement, tu fais chier. Dire que j'aurais pus aller en boite, me souler la gueule, et me faire trip...

JUachim : Nan mais je suis pas ta mère non plus. Je vais pas te nourire tout le temp hein.

Serge : Calmez vous.

Fathom : Sa me rappelle le bon vieux temp moi. Tu te souviens de la toute première chanson que nous avons composé tous ensemble ?

Serge : Je veux mes neveux. Juachim qui était à la guitare sèche, il gratouiller n'importe quoi. Et tout en regardant son chat, il était parti pour une impro totalement déganter.

Fathom : AHAH. Sa me fais les larmes aux yeux, rien que d'y repenser.

Serge & Fathom : LE CHAT !!!!!! T'ES PAS GENTIL !!! TES MECHANTS !!!!

...

Serge & Fathom : LE CHAT !!! TU DORS TOUT LE TEMPS !!! C'EST CHIANT !!!

JUachim : Mouaha, arrêtez d'être fan de moi je vous en supplie.

Polak : Au moins, il y a des cadeaux non ?

Juachim : ahh oui, les cadeaux. Et bah là, on as pas fais dans la dantelle. On c'est tous mis à trois, pour acheter le cadeau du quatrième.

Fathom : Et pour la peine, on va commencer par toi Juachim.

Serge & Polak sortent de la pièce, et reviennent en portant à deux, un cadeau qui à l'air de peser son poids. Ils le posent avec difficultés. Nous l'ouvrirons plus tard. Juachim lui donne le cadeau aux noms du reste de la JBB à Polak. Ainsi de suite, chacun reçoit un cadeau que nous allons nous faire un plaisir de vous dévoiler ce soir. Polak est le premier à ouvrir son cadeau. Il semble plutôt étonner.

Polak : Oh les gars ... Un Best of des aventures de Superman, avec un ticket pour la convention du super héros le plus américain de l'Amérique. Franchement les gars, comment avez vous su que j'étais un fan, je ne vous en ai jamais parlé.

Fathom : C'est pas comme si t'avais installé dans ta chambre à la MDWF des poster de smallville un peu partout, que tu possède tout les DC de ce super héros moisi, etc ...

Polak : Va te faire mettre. Et toi, c'est quoi ton cadeau.

...

Fathom : La double trilogie Star Wars, en édition Gold Collector, signé et dédicacer par Georges Lucas. Incroyables, Avec un DVD de Bonus : La naissance, et la genèse de Star Wars. Oh les gars c'est super sympa.

Polak : Tellement sympa que tu t'es même pas rendu comptes que c'était nous qui avions signé à la place de Lucas.

Fathom : T'es vraiment qu'une immondice. Pour la peine, tu te rendra compte que les billet de la convention, sont ceux utiliser par Serge il y a plus de deux mois !!!

Polak : Va te faire mettre dans les rayons culotte de grand mère !!

Fathom : RAAAH SOMBRE CON !!!

Serge : C'est vraiment la bonne ambiance.

Juachim : Oué, ouvre ton cadeau mon pote.

Serge : OUi j'ai vu. Super Sympa. Un Bon d'achat de 10 dollars dans tout les vidéoclub de New York. J'en profiterais pour louer des films que je n'aime pas.

Juachim : ...

Serge : Ouvre le tiens.

C'est avec surprise que Juachim découvre une dalle de pierre, façon Hollywood boulevard avec des empruntes de pieds de la JBB en entier. Signé de chacun des membres. De quoi inscrire la légende de la JBB autre part que dans la MDWF. Un cadeau qui ému vraiment Juachim. C'est un Noël assez particulier, que seulement eux peuvent supporter sans broncher. Nous pouvons tout de même affirmer que l'ambiance est redevenue conviviale, et le Karaoké est sorti .. C’est alors que ...

COUPURE !!!

L'ecran se coupe brutalement, et c'est une JBB flamboyante qui reaparait devant le public. Ils sont prêt à nous dévoiler qui est le meilleur lutteur de l'année. Enfin, nous l'espérons. Il est grand temp de laisser la parole à notre ami Champion du monde, Juachim.

Juachim : Mesdames et messieurs, j'espère que vous passer une bonne soirée. Parce que nous, c'est le gros Golo Golo. On a la banane, la grosse patate. On a passé des vacances de folies. Nous nous sommes revigorer, remis en forme, et nous nous sommes même un tout petit peu entraîner. Oué, c'est ce que le contrat m'obliger à faire après l'acquisition de cette magnifique ceinture, qui fait que je rejoins vos légendes, vous comprenez ? Hébus, BaffTech, Ede, Rock-E, et tout les autres, je fais maintenant parti de l'élite qui me joint à cette poignée de lutteur qui ont réussi à toucher l'or. JE SUIS LE DIVIN PAR EXCELLENCE. MOuahah, vous ne rigolez plus autant n'est ce pas. Je me souviens encore de tout ces rires, et ces moqueries lorsque vous nous avez tous vu arriver, et maintenant, comment vous sentez vous en voyant votre champion du monde, être une simple personne hein ? Vous vous sentez trahi ? Laissez moi vous dire une bonne chose - moi Juachim, Champion du monde, je vous hais tous autant que vous etes.

Le Groupe : DEGAINE TA RACE !!!

Juachim : Ça a pourtant été tellement simple au final. Un plan qui s'est déroulé aussi parfaitement qu'un vol d'avion. Notre soif de pouvoir, n'avait jamais été comblée. JAMAIS. Il a fallu faire de sacré concession, de gros sacrifice. Nous avons du rejoindre un groupe de lutteur, dont le leader était l'homme qui possédait la plus grande convoitise de cette fédération. Nous avons dut jouer à leurs petits jeux. Mais grâce à la rébellion, nous avons pu mettre en place, un plan qui ne pouvait échouer. Gagner un passe droit illégitime à un titre de champion du monde, dont Serge a été le digne porteur. Réduire Edge à néant en offrant sur un plateau en argent, la ceinture à un homme qui contrairement à lui, n'est pas invincible. Mettre toutes les chances de notre côté en imposant une stipulation dont nous savions que le nombre ne serait pas de trop, la disqualification impossible. Et voila, voila où nous en sommes. Mais bon, passons maintenant au prochain chapitre de notre gloire. Le dernier chapitre, qui fera de nous, les hommes de 2007 et la légende de 2008 JE vais maintenant ouvrir cette enveloppe, et vous découvrirai qui est le meilleur lutteur de cette année.

tadadadadada ... attention ...

Juachim : Et le grand vainqueur est ... oups. LES GRANDS VAINQUEURS SONT ... LA JOHNNY B BRAND !!!!

Le public ici présent est abasourdi à cette annonce. La JBB qui gagne le titre du meilleur lutteur de l'année, c'est pas rien. Juachim va prendre le trophée et le secoue en l'air, sous les applaudissements des autres membres du groupe.

??? : Attendez Attendez !!!

Quoi ?

??? : Je pense qu'il faut mettre les point sur les i. Il y a erreur sur la personne. Juachim et les autres membres de la JBB ne sont pas les gagnants.

Juachim : Qui ose contester ma suprématie ?

L'homme à la voix si prenante se montre enfin au grand jour ...

Le Groupe : JOHNNY BOB ???

Johnny Bob : Effectivement, c'est moi.

Serge : Ouaaah, comment je suis content.

Johnny Bob : Mes chers amis, je suis très heureux de vous trouvez ici. Et surtout avec cette ceinture. Dire que je vous ai laissé si prématurément, je m'en veux. Mais regarder vous, vous avez l'air en pleine forme, vous etes des champions, et vous etes devenus psychologiquement parlant, inséparable, ou presque. Mais je suis un peu déçu de voir le chemin que vous avez du emprunter pour en arrivé là.

JUachim : Un chemin qui a fait de nous des champions Johnny. C'est peu être pour ça que tu n'a jamais réussi de faire de votre protéger WolfpAck un véritable champion. Trop de lacune laisser par un manager sans talent trouvé dans des gradin dansant la danse du ventre - les pop corn bloqué dans la graisse et les bourlets.

Johnny Bob : Je ne te permets pas. Si vous etes ici c'est grâce à moi. Et je pense que si vous voulez jouer les champions, vous allez devoir jouer devant les challengers également. JE cite alors le véritable gagnant du meilleur lutteur de l'année, et également challenger au titre de champion du monde, El Natural HEBUS !!!!

Hébus

Juachim : Nan nan nan nan. Pas si vite Ronal McDonald. TU ne peux pas venir ici, et gâcher l'histoire de ma légende, tu parle à l'homme qui possède THE GOLD. UN homme qui malgré les boutades pourrisse d'un Rock has Been qui se torche les fesses à passer pour le plus mauvais manager de l'histoire, Stone Cold peut meme aller se r'habillé, ou les moqueries de tout les "no-names" de l'histoires de la MDWF, est et sera pour l'éternité, le dernier champion de la MIllioN Dollar Wrestling Federation. Je le prédis, rien ni personne, ne pourrai enlever, mon nom, sur la stèle des champions.

???: Clap clap clap !

La « conversation » entre the Big Fat Oily Guy de la MDWF et ses anciens protégés est brutalement interrompue. Mais ce n'est encore rien à côté de la preuve d'autorité qui va suivre...

??? n°2: ONKR !

Là, ça y est ! Ils sont calmés !

AAE : Bravo, bravo, bravo ! Mes plus sincères enhorabuena, Johnny Blob. Aux éventuels pelos qui en douteraient encore, tu viens de demostrar de la plus belle des manières, ici et en public, porque déjà la vez dernière tu était déjà considéré come un manager de troisième zone et porque on ne t'a même pas mentionné cette ano. Un « manager » qui ne sait pas tenir ses troupes constituées de gamins de 12 ans et qui ne se sont jamais aussi byen portés que lorsqu'il a enfin décidé de rendre service à ce business en quittant la scène est une injure faite à notre profesión ! Porque aber osé revenir ? N'as-tu donc aucune fierté ? O es-tu du genre masochiste por venir réclamer ta dose de souffrance morale dans un come-back encore plus raté que celui de Y2J dans la compagnie du viejo canard boîteux ?

Johnny Bob : Sa me fait plaisir de te revoir aussi Armando. A ce que je vois, tu es toujours aussi convivial avec tes anciens collègues.

Juachim : Qu'est ce tu viens nous mettre ta science devant nous ? Tu ne crois pas que tu as d'autre chat à fouetter ? Comme d'apprendre à ton gogole de gorille à ne plus se ronger les ongles, où lui faire prendre un bain ?

AAE: Ben voyons. Juste por vous mettres les puntos sur les I, Johnny Bouse et la bande à Basile: VOUS avez raté de poco l'award de la mejor progression de l'ano 2007, VOUS détenez el Million Dollar Championship. Ma NOUS avons remporté respectivamente les awards de mejor manager et de mejor lutteur de cette année. Ce qui fait de NOUS el plus haut niveau en actividad à cette federacion à l'heure actuelle. Au mieux, vous êtes un vague futur plus o meno lointain, nous sommes el présent. Vous avez encore des kilomètres de chemin à parcourir por nous rattraper, et vous le verrez à All About Money III, ce ne sera pas aussi fácil qu'el 24 heures du Mans !

Hébus: Golo zouk !

Ca y est, il s'excite, l'autre ! Va-t-on avoir droit à une baston avant celle programmée d'All About Money III ? En tout cas, le public présent dans la salle n'est pas contre !

Le public: We want fight ! We want fight !

AAE: Et puta, ca y est, encore una camisa blanche de foutue !

Juachim : Mais regardez moi ça, c'est le docteur frankeinstein et sa bestiole au cerveau de mouette qui vient nous donner des leçons. C'est vrai que j'ai jamais vraiment fait gaffe à ressembler à un monstre sur patte, qui se nourris exclusivement de stéroïdes en salades, et de m'abrutir à taper sur des morceau de bois, ou encore moins, m'associer avec un sénégalais ou encore un hongrois, mais je devrai peu être y penser le jour où j'aurai envie d'être dépasser. En attendant, les kilomètres sur lesquels nous sommes séparer selon toi, me convient très bien, et ce que je tiens entre les mains en est la preuve. Tu restes le challenger, tandis que moi, je détiens ce que tu convoites. Ceci dit, je me suis dit que nous pouvions pimenter un peu notre futur rencontre, qui restera sûrement comme la plus grande bataille que je vais livrer, et sûrement, le dernier match de championnat que tu va espérer gagner. Donc je te propose tout simplement, de régler nos petits différents, dans un LAST MAN STANDING MATCH.

Le Groupe : Héhé...

Woooh, carrément. Les Beatles de l'Est auraient-ils pris goût à cette stipulation ? Ont-ils envie de mettre fin à leurs jours ? Ou est-ce qu'ils ont trouvé ça en tirant à pile ou face ?
Question: et si la pièce était tombée sur la tranche, ça aurait été un lingerie pillow contest ?

AAE: Je suis désolé, ma je refuse...

Le public: Bouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuh !

Juachim : Dois-je comprendre que l'illuminé que tu es et la moquerie qui t'accompagne on compris que ce terrain était le notre, et que même ta grosse brute aurait très peu de chance de s'en sortir aussi facilement que les autres fois ? Où tout simplement, aurais-tu peur, lâche !!!

AAE: Ah ma no, ne vous méprenez pas. Mon cliente et me ne fuyons absolument pas el combate. Vous voulez du bourrin ? Vous aurez du bourrin, il n'y a aucun problema ! La seule verdad razon por laquelle je ne peux pas accepter est que la stipulacion de notre match...a déjà été décidée ! J'ai en effet été contacté par el management de la federacion, qui a tenu à faire les choses en grande por leur « Biggest stage of them all » maison. Je dois decir que cuando j'ai reçu leur e-mail d'ordres, je n'ai même pas cherché à protester: mon cliente et me sommes mêmes emballés !

Polak : Hey mais c'est que nous on a pas était prévus de tout ça !!

Fathom : Je sens encore la force des médiclorien me prévenir d'un grand danger. Appelez K200 et Mcgyver, ils pourront nous aider contre le mal incarné.

Juachim : Oué oué, je sens bien venir les magouilles Backstages encore une fois. Je le savais, c'est encore IRS hein ? Je savais qu'il n'avait toujours pas digérer l'erreur de nos engager, et encore moins, l'erreur de nous être joint à JBL. Quel enflure celui là.

AAE (faisant mine d'être étonné. Si si, il est sincère...ou pas): Vous n'avez pas été prévenus ? ¿Realmente? Dis voir, Johnny Flop, tu vérifies siempre ce qu'il y a marqué dessus, avant de te torcher el pouf adipeux qui te sert de derrière avec ce qui sort de l'imprimante ? Muy byen...Dans ce cas, todo ce que je peux vous dire est que vous ne serez pas pris au dépourvu: c'est une stipulacion qui a fait date à Payback, et que du reste vous avez déjà connu et géré...à votre manière, dira-t-on, vous n'aurez donc aucun mal à aborder la cosa, je présume !

Juachim : Fait pas ton mystérieux, nous sommes déjà au courant de ton enfance pathétique, et du delirium d'Hébus, alors tu peux très bien nous dire au grand jour et devant un public tout feu tout flamme, ce que tu nous prépare encore. Petit fouine.

AAE: Surprise, ha ha ! Ma vous le saurez byen assez tôt: l'info sera lâché, pas plus tard qu'à Tuesday Night's Payback !

Et vlan, vas-y que je te place un Cliffhanger à deux balles à la fin du segment ! Maintenant, vous voilà obligés de regarder le premier Payback de l'an 2008 si vous voulez être un minimum tenus au courant de ce qui va vous tomber dessus au prochain pépévé (ou pas).
Pour autant, la soirée n'est pas fini: restez avec nous, on se retrouve après une courte page de pub...

…

Alors que la cérémonie touche à sa fin, que le générique de la soirée se fait entendre, que Jean Brassard transpire après tant d'efforts et que son stagiaire Bob l'éponge, que les congratulations en tous genre - mais aussi les insultes, reproches et autres jalousies fusent dans le public, voilà qu'Irwin R. Schyster, en tenu de gala, bretelles dorés, s'avance vers le pupitre pour clore la soirée.

IRS : Ce soir, toute une année à la MDWF a été passée en revue. Les meilleurs et les pires moments. Les plus grands exploits, les héros de cette année ont étés à l’honneur… ce fut une belle soirée, comme la MDWF a toujours su en faire et continuera peut être d’en faire. Mais inutile de faire durer cette pénible introduction… vous vous demandez sans doute pourquoi est-ce moi qui prend la parole et non votre maître de cérémonie, pour clôturer cette soirée. Et bien c’est simple. Parce que j’ai une annonce de la plus haute importance à vous faire, et que la célébration de cette deuxième année de vie de la MDWF était l’occasion idéale pour la placer.

Cette annonce redoutée, attendue, ne vous surprendra pas… comme vous l’avez vu le calendrier de l’année 2008 a été publié, et il s’arrête à All About Money III.

Tout simplement car la MDWF n’ira pas plus loin.
Pour reprendre un terme cher aux émissions de télé réalités, « l’aventure » MDWF se terminera ce 2 février, 2 ans jour pour jours après sa création.

La raison de cette fermeture ?

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VOUS.

C’est tout d’abord l’incompréhension dans la salle. Puis vient le mécontentement. Le président subit de sévères huées, certains quittent même leurs sièges de dégout. D’autres font signe aux mécontents de se calmer et de laisser le président s’exprimer. Imperturbable, c’est bien ce que ce dernier a l’intention de faire.

IRS : Oui, vous. Inutile de se lancer dans un flot de guimauve et de bons sentiments, de « merci d’avoir participé », de « tout ça c’est grâce à vous tous », en série.
Soyons francs.

Il y a encore quelques mois la MDWF était la première fédération de lutte mondiale. Elle a perdue tout ce qu’elle avait gagné en un éclair. Ratings en chute libre, ambiance pourrie en coulisses, conflit avec le diffuseur, départs de lutteurs en masse… tout s’est effondré. Mais la baisse d’intérêt du public, soyez en sûrs, a découlée de la votre. Qui encore dans les vestiaires, est réellement passionné ? Cherche à faire plus que venir lutter de temps en temps à Payback, en attendant son salaire mensuel mirobolant, parce que bon, c’est la Million Dollar Wrestling Federation. Ne croyez pas là que je blâme les The Rock, Edge, Hébus, allez… même BaffTech, Titan ou Elvis Supreme. Non, ce noyau dur a porté à bout de bras la MDWF pendant des mois et la qualité des shows leur doit beaucoup. Ceux que je blâme, c’est la soit-disante nouvelle génération qui devait prendre la relève lorsqu’est venu le temps bien mérité du repos des guerriers précédemment cité. Nouvelle génération représentée par quelqu’un comme Razor Ramon Hard Gay, guignol dont le sacre a été percu comme beaucoup comme un nouveau départ pour la fédération. Bien vu ! Un nouveau départ direction le fond du trou. Après le règne le plus pitoyable jamais vu et le plus court de l’ère moderne de la MDWF, le guignol en cuir perd sa couronne contre… Juachim, un type qui a un an à peine n’avait jamais regardé un seul show de lutte, et n’était encore moins monté sur un ring. Oh à la limite, ce n’est pas immérité… le mérite, voilà aujourd’hui comment on sacre un champion. Avant, ce qui faisait la différence c’était le talent. Le talent présent en masse parmi le noyau dur dont je parlais précédemment. Maintenant c’est le mérite, en cette période ou tout le monde semble complètement léthargique c’est celui qui en fait le plus l’emporte. On peut dire qu’il y a une justice, mais on peut quand même regretter le temps ou les combats de championnats pour le Million Dollar Title frisaient le génie…

Alors oui, on va me dire que je me la joue « c’était mieux avant ». Mais regardez donc le palmarès de cette soirée ! Combien de « jeunes » ont remportés de trophées ? Cette année encore ce sont les mêmes qui trustent les prix les plus prestigieux. Et le niveau a tellement baissé, qu’on en arrive à faire d’un gars comme Black Jay Brawler, qui aurait sans doute été un sac de frappe anonyme de la division hardcore aux cotés de Scartic & cie à la grande époque de la fed, une révélation de l’année ! Succédant à… Elvis Supreme. N’y a-t-il pas un problème ?

C’est clair, limpide comme la vodka dans la flasque de Scott Hall : la MDWF a fait illusion, n’a tenu pendant que des années grâce à la présence d’une génération exceptionnelle. Lorsque celle-ci a passé la main, il n’y avait plus personne derrière. La MDWF va donc logiquement toucher à sa fin. C’est triste, assurément, mais peu de fédérations pourront se vanter d’avoir connu une existence si courte et si riche, intense à la fois… La MDWF est morte, vive…

???: Classe… très classe ce discours accusateur histoire de bien remuer le couteau dans la plaie et de définitivement pourrir l’ambiance des derniers jours de la fed. Décidément Irwin, tu as l’âme d’un vrai leader !

IRS : Qui… ?

La réponse ne tarde pas à lui tomber sous les yeux. Ted Dibiase fait irruption sur la scène, dans son beau costume vert scintillant, toujours l’œil vif et moqueur malgré le poids des années. Il trifouille sa légendaire barbe et s’approche d’IRS… dans la salle, on lui réserve une véritable standing ovation, mais le Boss fait signe au public de se taire.

IRS : Ah je m’y attendais, le grand manitou vient me faire la morale…

Ted DiBiase : La morale ? Non. Je viens juste te rappeler que le naufrage de la MDWF est sans aucun doute collectif, et que tu y a ta propre part de responsabilité. Facile de pointer du doigt certaines personnes. Je pourrais également dire que le déclin de la MDWF correspond avec ta nomination à la présidence…

IRS : Ma responsabilité ? Tu sais bien que moi & JBL avons tout mis en œuvre pour redresser les choses. Paradoxalement la MDWF n’a rarement été aussi créative, combats survivor, christmas challenge, backstages brawls, des PPV comme Million Dollar Pumpkins II avec uniquement des matchs à stipulations… et toi Ted, qu’as-tu fait depuis ta plage paradisiaque ? On sait très bien que tu ne sais même plus ce qui se passe actuellement ici, heureusement pour toi d’ailleurs ça t’évite bien des malheurs… allez, tu es vraiment mal placé pour parler de ça !

Ted DiBiase : Tu as beau gesticuler dans tous les sens et vouloir innover à l’image d’un certain président français, ce n’est pas ça qui fera de toi un leader capable de fédérer les troupes, de créer une dynamique. C’est comme ça qu’on fait marcher les choses, il faut créer l’émulation, stimuler tout le monde, la clef c’est la motivation des lutteurs dans les vestiaires, c’est bien eux qui font la fed, pas toi ! Toi tu joues les Cassandre, passe temps à annoncer la fin du monde, à accuser tes employés de tous les maux de la fédération… au final tu flingues le moral de tout le monde et ton mauvais présage ne peut que se réaliser !

IRS : Je te reconnais bien là Ted… Mr nous la joue distant toute l’année, voire complètement absent, puis dès qu’il en trouve l’opportunité il vient nous la jouer chevalier blanc, s’octroie toute la gloire puis il repart à nouveau… tu as beau faire l’unanimité auprès du public, je sais pas c’est peut être la barbe, ça fait vieux sage… celui qui fait tourner la machine, celui qui a les idées, depuis le début c’est moi. Ca me rappelle l’année dernière ou tu as raflé l’avoir du meilleur dirigeant… quelle farce… non sérieusement qu’est-ce que tu vas faire cette fois ? Maintenir la fed ouverte, la laisser agoniser jusqu’au bout ?

Ted DiBiase : Non. La MDWF doit fermer, c’est incontestable. C’est comme qui dirait la fin d’un cycle… je ne peux plus rien y faire et je n’ai rien à redire là-dessus. Par contre, j’ai encore beaucoup de choses à dire sur toi, oui toi le fidèle bras droit frustré, avide de pouvoir et incompétent… il est temps de te remettre à ta place. Puisqu’All About Money III sera notre dernier PPV, offrons au public un duel inédit, un dream match comme on dit… toi contre moi, seul à seul sur le ring !

Un défi qui ne manque pas de faire réagir l’assistance ! Ca chauffe même, certains prennent déjà le parti du président, d’autres de celui qui aujourd’hui n’est plus que « simple » propriétaire, d’autres encore tentent d’apaiser la situation. IRS lui, dans un premier temps surpris, puis affichant maintenant un regard déterminé, donne sa réponse à Dibiase…

IRS : … J’accepte !

De nouveau c’est l’excitation dans la foule suite à cette confirmation ! Et le débat repart de plus belle entre les partisans des deux « clans » ! Notamment du coté des actuels et anciens "collaborateurs" des deux dirigeants: Stone Cold prend ouvertement parti pour Ted, de même que Ted, mais The Rock, bien appuyé par Edge, prend le parti d'IRS. Au milieu de tout ça, JBL en profite pour rappeler qu'il est le meilleur staff member de la MDWF, brandissant son trophée dans les airs et s'auto-proclamant une éniiiième fois "Wrestling God". Le débat est de plus animé, même chez les lutteurs et tout ça part même en bagarre générale de part et d’autres de la salle ! La MDWF mourra le 2 février, mais ce qui est sur, c’est que ses derniers instants seront pour le moins… animés ! Jean Brassard tente de se rendre au pupitre pour clôturer la soirée, mais il se prend une belle beigne au passage ! Finalement, c’est le caméraman lui-même qui se fait bousculer… la retransmission s’interrompt sur ce joyeux bordel !